DATES Programme cours ateliers/ PROPOSITIONS et FONCTIONS CLESTES / PERIGUEUX/ des septembre 2015

PROPOSITIONS et FONCTIONS CELESTES / PERIGUEUX

Apres la conférence :
"Les Propositions et les fonctions du Zodiaque"

Cycle de cours sur PERIGUEUX

ATELIERS - COURS ASTROPSYCHOLOGIE
septembre 2015 / juin 2016
PROPOSITIONS CELESTES



Cours - Ateliers initiatiques et formatifs

Pour s'initier à cette merveilleuse science humaine,
pour connaître vos potentiels et ceux de votre environnement
(enfants, conjoint, famille),
qui sont parfois dissimulés sous des apparences "fabriquées"…

Une série d'ateliers vous est proposée en PERIGORD
à PERIGUEUX (Trélissac) dont voici le

PROGRAMME INTENSIF
atelier par atelier

PRESENTATION des "OUTILS" et des TECHNIQUES

12 SEPTEMBRE 2015

1/1 Le SYSTEME AstroPsychologique
- Comment sa fonctionne ?
- quels sont ces Enjeux ?
- Définition ROLES ET FONCTIONS des acteurs et espaces
(planètes, maisons, signes, et Aspects planétaires)

26 SEPTEMBRE 2015

1/2 Suite…
- Découverte de votre THEME personnel.
(il ne s'agit pas de l'analyse de votre thème qui nécessite un rdv particulier)
- Approche de l'étude des cycles planétaires
- Les AXES
DECOUVERTE DES ENERGIES DU ZODIAQUE (Planètes et Astéroïdes)
- Approche des énergies en constellation (signe) et maison.

17 OCTOBRE 2015

2/1 Rôles des luminaires :
- Rendez vous avec SOLEIL et LUNE en signe et maison
- Approche de leurs dialogues (aspects).
- Role et fonction de la PLANETE JUPITER
- Supervision du thème astrologique de la journée

31 OCTOBRE 2015

2/2 LE BATELEUR
La PLANETE MARS, le signe du Bélier et la maison un.
- Supervision du thème astrologique de la journée et rapprochement
énergétique avec votre propre thème de naissance.

20 NOVEMBRE 2015*


2/3 CONSTRUCTION et AVOIR
La PLANETE VENUS, l'astéroïde CUPIDON, le signe du Taureau
et la maison deux.
- Supervision du thème astrologique de la journée et rapprochement
énergétique avec votre propre thème de naissance.

DECEMBRE 2015*

2/4 COMMUNICATION et PARTAGE
La PLANETE MERCURE, le signe des Gémeaux et la maison trois.
- Supervision du thème astrologique de la journée et rapprochement
énergétique avec votre propre thème de naissance.

9 JANVIER 2016 *

2/5 RACINES et ORIGINES
La LUNE, le signe du Cancer et le fond du ciel ou maison quatre.
- Supervision du thème astrologique de la journée et rapprochement
énergétique avec votre propre thème de naissance.
- La LUNE et le Métabolisme,
- La LUNE et les visages de la maternité,
- La LUNE et votre Santé..

23 JANVIER 2016 *

2/6 THEATRE DE L'EGO : AMOUR GLOIRE & BEAUTÉ
Le SOLEIL, le signe du Lion et la maison cinq.
- Supervision du thème astrologique de la journée et rapprochement
énergétique avec votre propre thème de naissance.

6 FEVRIER 2016 *

2/7 DISCIPLINE SOINS & TRAVAIL
La PLANETE CERES, le signe de la Vierge, et la maison six.
- Supervision du thème astrologique de la journée et rapprochement
énergétique avec votre propre thème de naissance.

27 FEVRIER 2016 *

2/8 AXE RELATIONNEL & les UNIONS
La petite PLANETE JUNON, le signe de la Balance et la maison sept.
- Supervision du thème astrologique de la journée et rapprochement
énergétique avec votre propre thème de naissance.

12 MARS 2016 *

"2/9 PUISSANCE et IMPUISSANCE "nos peurs et nos doutes" notre énergie dissimulée
Le PLANETOIDE PLUTON, la petite PLANETE PALLAS, L'ASTÉROÏDE
VESTA, le signe du Scorpion et la maison huit.
- Supervision du thème astrologique de la journée et rapprochement
énergétique avec votre propre thème de naissance.

26 MARS 2016 *

2/10 PELERINAGE & CONNAISSANCES
Le PLANETOIDE CHIRON, le signe du Sagittaire et la maison neuf.
- Supervision du thème astrologique de la journée et rapprochement
énergétique avec votre propre thème de naissance.

16 AVRIL 2016 *

2/11 CARRIERE & SOCIETE
La planète SATURNE, le signe du Capricorne et la maison dix ou Milieu
du ciel.
- Supervision du thème astrologique de la journée et rapprochement
énergétique avec votre propre thème de naissance.

7 MAI 2016 *

2/12 PROJETS AVENTURE & AMIS
La PLANETE URANUS,le signe du Verseau et la maison onze.
- Supervision du thème astrologique de la journée et rapprochement
énergétique avec votre propre thème de naissance.

28 MAI 2016 *

2/13 AMOUR & EPREUVE : le TEMPLE
La PLANETE NEPTUNE, les astéroïdes VESTA, EROS et PSYCHE,
le Signe du Poissons et la maison douze.
LA MATRICE et les problèmes de Gémellité
- Supervision du thème astrologique de la journée et rapprochement
énergétique avec votre propre thème de naissance.

Renseignements et Informations
:
Ces 15 cours formatifs et initiatiques auront lieu des le 12 septembre 2015 de 14h30 à 18h..
A raison d'un cours tous les quinze jours, parfois toutes les trois semaines en fonction des périodes de congés
*Les dates exactes 2016 seront déterminées ensemble.

Un certificat de formation
confirmant les connaissances de bases ainsi acquises
sera délivré en Juin 2016
à tout participant ayant suivi le programme de façon régulière

Ces cours de base, déjà très complets, pourront être suivis par d'autres ATELIERS spécifiques* :
- ASTROLOGIE et SANTE
- ASTROPSYCHOLOGIE et GEMELLITE
- ERIS...
en 2016 pendant la formation initiale

Il est nécessaire de pouvoir enregistrer les cours afin de pouvoir les ré-écouter
et les étudier à votre rythme.

Si vous deviez vous absenter à un atelier, l'enregistrement vous sera fourni.
Il s'agit pratiquement d'une formation autant technique, intuitive et philosophique
que Psychologique.

Participation par cours sur PERIGUEUX :
25 euros
le samedi de 14h30 à 18h
petit groupe de huit personnes maximum


AUTRES STAGES PREVUS en DORDOGNE

- 1, 2 et 3 août 2015
en Dordogne (Coux et Bigaroque)

Découvrir les bases de l'astrologie et comprendre votre thème de naissance !
un stage de trois jours pour débutants est prévu :

Présentation rôles et fonctions psychologiques et énergétiques
de tous les corps célestes du système solaire

Résonances sur le thème des participants

Découverte des connaissances de base astrologiques AVEC LES ASTEROIDES !
et intégration par la pratique sur votre thème de naissance.
Suivant l'évolution du groupe : entraînement aux étapes de l'interprétation,
et expérimentation à l'étude d'un thème.


Pour s'initier à cette merveilleuse science humaine,
pour connaître vos potentiels et ceux de votre environnement
(enfants, conjoint, famille),
qui sont parfois dissimulés sous des apparences "fabriquées"…


PETIT EFFECTIF
Déjeuner en partage
sur inscription
informations et participation sur demandes : claude.jarrydesloges@laposte.net




Autres STAGES sur deux jours cet automne

- LES MÉTHODES PREVISONNELLES :
Thèmes progresses et thème de Révolution Solaire


- ETUDES DES PRINCIPAUX COMPLEXES
- Les différents passages de l'être : de la Matrice à l'Univers…
etc.
dont nous parlerons en circonstances




CONTACT et inscription auprès de la formatrice claude.jarrydesloges@laposte.net

SMS au 06 74 18 06 62

ATELIER "LES SIGNATURES SOLAIRES"...


infos / ATELIERS ASTROPSYCHO

* BERGERAC LE 14 MARS

* PARIS SUD LE 11 AVRIL 2015


sur inscription

Pour comprendre l'Astrologie autrement...


ATELIER "LES SIGNATURES SOLAIRES"...

Co-naisance des caractéristiques de votre véritable type solaire...

Non ce n'est pas parce que vous êtes né(e) sous un certain signe zodiacal
auquel vous vous identifiez ... que vous en avez les caractéristiques !

Une découverte énergétique individuelle, avant de comprendre les "messes-sages"
des autres planètes et astéroïdes,
qui eux aussi, reçoivent leurs signatures par leur intimité de proximité...

Vous êtes intéressé(e)s ... ?
Prenez vite contact avec moi et inscrivez-vous rapidement par @:
14 MARS 2015 POUR BERGERAC : observatoire24@laposte.net
ou
11 AVRIL 2015 POUR PARIS : propositionceleste@laposte.net

Ateliers réservés à un petit groupe...
Aucun niveau n'est requis

Participation 55 euros (de 10h30 à 18h)
déjeuner pris en partage sur place
Prendre de quoi enregistrer le cours

ERIS - ATELIERS ASTROPSYCHO PARIS et BERGERAC

Constatant combien il est nécessaire de comprendre le message de
la petite planète ERIS (ex XENA) et déterminée à en diffuser le message,
je propose deux prochains ATELIERS "ASTROPSYCHO"
l'un sur PARIS Sud ; l'autre sur BERGERAC.

L'objectif sera de vous dévoiler le rôle et les fonctions de cette nouvelle
découverte de notre système solaire qui en "impose"...
et que j'étudie depuis trois ans

* PARIS SUD
Métro Léo Lagrange Ligne 7
le 31 janvier 2015
de 10h30 à 18h
(ceux ayant déjà participer au premier atelier et qui désirent en revoir
toutes les informations sont invités évidemment)

* BERGERAC
Quai Pierre Loti
le 14 février 2015
de 10h30 à 18h

Vous pouvez vous inscrire directement en répondant à ce @
et en m'indiquant vos coordonnées

Je conseille vivement de prévoir un enregistreur afin de pouvoir écouter
ce cours à votre guise
et de vous munir de votre thème astrologique de naissance
(que vous pouvez imprimer directement d'un site gratuit d'astro sur le web)

Lors de cet atelier, nous découvrirons l'impact de cette planète
(plus importante que PLUTON astronomiquement)
sur votre propre thème en maison et aspects
et son action en astrologie mondiale.

Participation 55 euros
Déjeuner en partage.

L’énergie vibratoire de la cellule par Étienne Guillé


(Revue 3e Millénaire. Ancienne Série. No 3. Juillet-Août 1982)

L’ensemble des caractéristiques de ces énergies vibratoires permet de définir ce qu’est un niveau de conscience.
Et l’étude de ces niveaux nous montre que nous n’utilisons qu’une infime partie de nos potentialités.
Là est la possibilité d’une mutation spirituelle.

Après avoir constaté l’importance du rôle joué dans notre ADN par les métaux (n° 1) et étudié l’espace qui contenait et la matière et l’esprit (n°2),
Étienne Guillé va plus loin dans cet article. Pour lui les énergies vibratoires des cellules sont modifiables. Plus elles s’élèvent en intensité plus
le niveau de conscience de l’individu s’élève. Pour le moment rares sont ceux qui peuvent déclencher cette intensification obtenue généralement
par la méditation ou la relaxation profonde. Mais demain ? Des mutants auront la volonté et la possibilité de le faire, ils initieront leur entourage
et peu à peu, lentement, une grande mutation spirituelle mènera à l’illumination intérieure par la connaissance de l’être en toute lucidité, en toute liberté.

Le mot radiesthésie vient du latin radius qui signifie rayon et du grec esthésie qui veut dire sensibilité. Un radiesthésiste peut donc être caractérisé
comme étant sensible aux ondes ou vibrations qu’émet tout corps qu’il soit solide, liquide, ou gazeux. L’emploi de la baguette de radiesthésie,
considéré comme art de la rhabdomancie, était connu depuis la plus haute antiquité. Ainsi quelques milliers d’années avant l’ère chrétienne,
les Chinois se servaient de la baguette notamment pour rechercher des eaux souterraines.

La radiesthésie proprement dite a vu le jour lorsque le pendule fut utilisé comme appareil de détection. En fait, comme la baguette, il ne constitue
qu’un amplificateur de réactions de l’organisme humain.
La radiesthésie peut donc être définie comme l’ensemble des techniques permettant de détecter et de mesurer les « ondes » (ou « vibrations »)
des êtres ou des objets, grâce à leur action sur l’organisme humain.
Cette définition soulève immédiatement deux problèmes : quelle est la nature des vibrations émises par les objets testés et quelles réactions
produisent-elles sur l’organisme permettant de les différencier les unes des autres et même de les quantifier ? Ces techniques sont utilisées
non seulement pour la recherche des eaux souterraines et des gisements minéraux et pétroliers mais aussi pour décrire l’état physiologique
et surtout pathologique d’un être vivant : végétal, animal et humain. La détection peut être faite directement sur l’objet ou l’être considéré mais
elle peut être pratiquée à distance à l’aide de témoins : cartes géographiques, photographies, cheveux, écritures, etc…

La sensibilité de la détermination dépasse souvent de plusieurs ordres de grandeur celle des appareillages les plus sophistiqués.
Beaucoup d’hypothèses ont été émises pour tenter de donner une explication cohérente des données de la radiesthésie et surtout
pour tenter de trouver une interprétation rationnelle de ses stupéfiants succès qui contribuent à la comparer aux techniques divinatoires.

Beaucoup de controverses en ont résulté qui découlent des deux possibilités suivantes : la radiesthésie est-elle en avance sur les
disciplines scientifiques contemporaines ou bien n’est-elle que fumisterie et charlatanisme puisque actuellement il semble impossible de
l’expliquer rationnellement ?

Pour répondre à ces questions, nous allons montrer que tout dépend du niveau de la réalité que nous analysons.

Ainsi, il est clair que les branches hyperspécialisées des disciplines scientifiques et en particulier de la biologie n’ont pas accès à un niveau
de vision synthétique que seule une méthode d’analyse des systèmes permet d’appréhender.

Elles n’ont qu’une vision partielle de l’objet qu’elles analysent et il leur est pratiquement impossible d’intégrer leurs résultats à une vision
cohérente du monde quelle qu’elle soit.

Par contre, la radiesthésie et l’astrologie, dans leur acception originelle sont basées sur les méthodologies d’analyse
systémique qui permettent notamment de prévoir comment le système analysé peut évoluer compte tenu de son état
à un moment donné, de son historicité et de ses potentialités.

Dans le cas précis de la radiesthésie, nous allons voir que c’est une méthodologie très élaborée qui permet de décrire avec
une extrême finesse la réception et la transmission des énergies vibratoires pour un support vibratoire donné, et ceci dans une
gamme de vibrations de fréquences et d’amplitudes déterminées pour le système considéré.

Mise en évidence des énergies primordiales par les techniques de radiesthésie :

Des faits bruts :

Nous allons décrire des expériences très simples que nous pouvons effectuer avec un pendule classique en testant les émissions
d’objets familiers tels que sucre, aspirine, métaux etc. Pour cela, dessinons un cercle sur une feuille de papier et partageons-le
en quatre secteurs égaux par deux diamètres perpendiculaires.

Nous nous plaçons devant cette feuille de papier en tenant le pendule dans la main droite (ou gauche si nous sommes gaucher)
au-dessus du centre du cercle. Dans les conditions dites de références, lorsque notre main gauche n’est pas proche d’un objet
ou être émetteur, le mouvement du pendule est un battement régulier d’avant en arrière, suivant un rythme caractéristique de l’individu.

Dans certains cas, le mouvement de référence est un cercle ; de plus certaines personnes semblent être incapables de se servir d’un pendule.
Pour tester les émissions d’énergies vibratoires d’un être vivant, d’une substance ou d’une forme (écriture, symbole…), il suffit de diriger
l’index de la main gauche (ou droite si nous sommes gaucher) vers l’objet, de 0,5 à 1 centimètre de cet objet, tout en gardant le pendule
dans la main droite au-dessus du cercle.

Toutes les modifications du mouvement du pendule que nous allons maintenant observer seront dues à la somme de deux types d’énergies :
celles qui donnent le mouvement de référence, et celles qui sont émises par l’objet testé : quatre mouvements de base peuvent ainsi
être mis en évidence : l’arrêt, des battements dans des directions déterminées, des cercles et des ellipses.

a) Arrêt du pendule :
b)
Dirigeons notre index gauche vers un morceau de sucre. Les mouvements du pendule se ralentissent et il finit par s’arrêter de battre
ou de tourner.

Cet arrêt peut être symbolisé par le point. Ce résultat est obtenu avec des substances qui ne piègent pas les métaux : substances
dites chélatantes. Cet arrêt ne correspond pas à une absence d’émission d’énergie par la substance testée. En fait l’énergie émise ou
le système de forces mis en jeu s’oppose à celui qui faisait battre le pendule d’avant en arrière.

c) Battements rectilignes :
d)
Dirigeons notre index vers une bague en or ou en argent. Nous observons d’abord l’arrêt du pendule comme dans l’expérience précédente
et ensuite, le pendule reprend ses battements dans plusieurs directions (6 pour l’or, 9 pour l’argent) en alternance avec des arrêts pour chaque
direction.
Après avoir décrit tout le cercle, il reprend les battements dans la première direction.

Nous pouvons symboliser ces différentes directions par des lignes se coupant toutes en un même point : le centre du cercle. Ces battements
rectilignes sont induits par les métaux et les sels métalliques qu’ils soient cristallisés ou en solution. D’une manière générale, les directions
de battements dépendent essentiellement du cation et de l’individu.

Le nombre et l’amplitude des battements dans une direction donnée dépendent de l’anion, de la dilution du sel métallique et du traitement
naturel ou non que le métal a subi. Les variations du nombre de battements sont particulièrement spectaculaires dans le cas de préparations
homéopathiques et dans tous les cas de solutions « dynamisées ».

Les directions des battements qui sont toujours au nombre de 12, sont caractéristiques de l’individu qui effectue l’expérimentation : elles
sont corrélées à son « véritable » thème astral qui est lui-même dépendant de son patrimoine génétique.

En première approximation, l’analyse au pendule suggère qu’il n’y a que deux catégories de métaux : ceux qui provoquent une seule
déviation du pendule et qui comprennent notamment les alcalins, les alcalino-terreux, le lithium, etc… et ceux qui provoquent plusieurs
déviations du pendule.

Ces derniers sont les métaux typiquement alchimiques : Pb, Sn, Fe, Au, Cu, Hg, Ag, Sb, et quelques autres : Zn, Cd, Mn, Ni, Co, Bi, Pt, etc…
dont le nombre de déviations va de 3 à 12.

c) Le pendule décrit un cercle :

Testons maintenant une substance telle que l’aspirine qui est une substance chélatante, l’acide salicylique, mais qui ne contient pas
de métaux liés dans la préparation pharmaceutique usuelle.

Le pendule décrit un cercle qui suivant les individus tournera soit dans le sens des aiguilles d’une montre, soit dans le sens inverse.
Faisons une expérience supplémentaire en couplant les expériences b et c et approchons maintenant notre pouce du métal
de l’expérience b, nous allons voir progressivement le cercle se transformer en ellipse dont la direction sera la première direction du métal
testé.
Et nous verrons successivement 6 ellipses pour l’or et 9 ellipses pour l’argent.
Et après un cercle complet de cette « roue magique », nous recommencerons.
Dans cette expérience, nous aurons en fait réalisé en nous la synthèse de deux types d’énergie émises par l’aspirine et le métal testé.

d) Le pendule décrit une ellipse :

Ces mouvements ellipsoïdaux sont obtenus avec des molécules chélatantes ayant fixé le métal. La direction de l’axe de l’ellipse nous
définira et le métal et la vibration impliqués dans cette énergie.
Généralement, il s’agit de la première vibration du métal. Deux informations supplémentaires sur l’amplitude de la vibration nous sont
apportées par la grandeur de l’axe de l’ellipse et par le nombre d’ellipses dans une direction donnée.
Lorsque le métal est ainsi fixé à une molécule chélatante, il ne dévie plus le pendule que dans une direction alors qu’il pouvait en
avoir jusqu’à 12 à l’état de métal ou d’ion.

Interprétations :

Ces expériences élémentaires montrent que les mouvements et les déviations du pendule ne sont pas aléatoires. Ils obéissent
à des lois strictes, à un ordre comme l’illustrent les 12 déviations de la grille personnalisée [1].

Si nous réussissons à quantifier les déplacements du pendule, ils deviendront utilisables pour décrire les caractéristiques des
énergies vibratoires émises par l’objet testé.
Nous avons vu que trois critères peuvent être utilisés pour décrire les déviations du pendule : la nature et le nombre de directions D,
le nombre N et l’amplitude A des battements (ou des cercles ou des ellipses) dans chaque direction. Nous pouvons aussi mesurer le
temps nécessaire à chaque opération en n’oubliant pas le temps d’arrêt entre chaque changement de direction.

Le pendule ne constitue qu’un amplificateur des vibrations que l’expérimentateur reçoit et transmet dans les différentes parties
de son organisme. La justesse des résultats va dépendre de la fiabilité de la réception et de la transmission des signaux émis par la
structure testée.

Dans le cas de l’expérience décrite ci-dessus, les vibrations émises par l’objet vont modifier le potentiel énergétique des points d’acupuncture
de notre index gauche. La perturbation ainsi créée va suivre les méridiens d’acupuncture, elle va être transformée dans l’hypophyse,
la glande pinéale et les surrénales et finalement par les nerfs, les muscles et le réseau capillaire du pouce et de l’index droit, elle va ê
tre amplifiée au niveau du pendule. Le système de forces que constituent les vibrations initiales va être transformé en mouvements du pendule.
Que de voies possibles, mal connues semble-t-il entre la zone de réception du signal et la zone de mesure avec toutes les possibilités
de pertes, d’interférences, de « court-circuitage », que de pièges en quelque sorte tout le long de ce circuit !

D’une manière générale, nous avons montré que si nous isolons bien l’objet que nous testons des autres objets émetteurs voisins,
si nous sélectionnons correctement la gamme de fréquences et si nous n’exerçons pas le contrôle mental, nous obtenons des faits
parfaitement reproductibles [2].

Généralisation :
application à l’énergie vibratoire des cellules vivantes :

La grille personnalisée découverte en utilisant les métaux ou les solutions métalliques s’applique à tous les objets, êtres et structures
qui émettent de l’énergie vibratoire. Tous ces émetteurs vont dévier le pendule dans une à douze directions qui sont les 4 du Soufre
et les 8 du Mercure [1].

Ainsi, il est facile de trouver des couleurs, des parfums, des sons, des saveurs, des zones de la peau ou des muqueuses qui
provoquent des déviations du pendule identiques en direction et en nombre à celles que nous avons décrites pour les métaux.

Les seules différences qui existent entre ces diverses vibrations concernent le nombre de battements, les amplitudes de chaque battement,
et la direction par laquelle ils débutent ou finissent.

Nous pouvons en déduire que tous nos sens sont programmés sur le même schéma vibratoire, c’est-à-dire qu’ils peuvent percevoir
et répondre uniquement à certaines fréquences vibratoires des structures émettrices.

Cette méthode peut être étendue à toutes sortes de niveaux d’organisation : aux métaux, aux molécules, aux cellules, aux plantes, aux
animaux et à l’homme.

Dans ces trois derniers cas, nous retrouvons l’attribution de tel être à une planète ou luminaire, de la Lune à Saturne (cf. Fig. I).

Actuellement, nous possédons un seul exemple humain vibrant en harmonie avec la planète Pluton (12 directions). Dans le cas des
humains, leur écriture ou leur salive vibrent dans les mêmes directions qu’eux.

Chez l’être humain les niveaux N4 à N32 correspondent respectivement aux corps physique, éthérique, astral et au Moi [1]. Pendant l’état
de sommeil, les niveaux 24, 32 et supérieurs ne sont pas détectables au voisinage immédiat du corps.

Dans le cas de la matière vivante, trois points essentiels sont à signaler : les propriétés vibratoires des molécules d’ADN, le nombre
de battements dans une direction déterminée et l’évolution de l’amplitude de ces battements.

— Nous retrouvons les manifestations de ces énergies vibratoires au niveau de tous les colloïdes et en particulier de l’ADN.
— Il existe ainsi des séquences d’ADN qui arrêtent les battements du pendule, qui le dévient suivant un cercle ou une ellipse dans les deux
sens possibles ou qui le dévient dans une à douze directions décrites ci-dessus.
— Il est significatif dans ce dernier cas, que ce soient les mêmes qui constituent les séquences répétées de l’hétérochromatique constitutive,
soumise aux processus de télé-action. Elles sont aussi susceptibles de contenir les métaux « alchimiques » qui eux-mêmes dévient le pendule
dans les mêmes directions.
— L’existence de ces mêmes vibrations à toutes sortes d’échelles de la réalité nous fait entrevoir ce processus de réponse qui permet
d’approcher la compréhension de l’harmonie de l’Univers.

— Suivant le matériel que nous testons, nous obtenons des nombres N caractéristiques de battements dans chaque direction.
Ces valeurs sont respectivement 8, 16, 24 et 32 pour les métaux, végétaux, animaux et humains. Dans le cas d’une plante blessée, nous n’avons
plus que 2 battements.
— Il est symptomatique de noter que les quatre premières valeurs sont des multiples de huit, et que par conséquent, l’énergie vibratoire
varie de façon discontinue. Il est possible d’atteindre des niveaux de vibration plus élevés : 40, 48, 56 et même 112 lors d’états de méditation
par exemple.
— La limite maximum atteinte actuellement est de 152 battements (19 x 8), lorsque nous utilisons par exemple un circuit Laskovski constitué
de 7 métaux.

— L’étude des variations des amplitudes du pendule au cours de chaque battement est aussi très révélatrice mais elle pose des problèmes
techniques pour sa mesure.
— A l’aide d’un pendule scripteur, d’une caméra ou de cellules photo-électriques, il est possible de démontrer que les variations d’amplitude
sont tout à fait comparables au niveau énergétique à celles qui existent dans les carrés magiques et dans les structures palindromiques de l’ADN.

Application de la méthode d’analyse des systèmes à l’étude
de l’énergie vibratoire de la matière vivante :

L’état énergétique d’un système peut être par son potentiel rapporté à un état standard.

Le potentiel est défini thermodynamiquement comme une tendance à faire un travail. Par exemple, la mesure du potentiel chimique
de l’eau (appelé potentiel hydrique), permet d’expliquer comment l’eau pénètre du sol dans les racines par absorption au niveau des
poils absorbants, monte dans la tige et quitte les feuilles au niveau des stomates en s’évaporant dans l’atmosphère.

Dans tous ces compartiments, l’eau peut circuler passivement du potentiel le plus élevé au potentiel le plus faible.

Dans le cas d’ions ou de molécules chargées, la notion de potentiel chimique est introduite. A l’aide d’un certain nombre de lois telles
que celles de Nernst, il est possible de déterminer la répartition des charges à l’équilibre de part et d’autre des membranes qui
constituent la charpente de toutes les cellules.
Au niveau de la membrane plasmique il existe une différence de potentiel de l’ordre de – 90 mV : elle est appelée d.d.p.
transmembranaire. Elle varie au cours des différentes phases de la vie cellulaire et dépend des caractéristiques physiologiques
et/ou pathologiques.

Le potentiel transmembranaire devient nul à la mort de la cellule. Un gradient de potentiel existe donc entre les différentes
parties d’un être. Ce gradient est un des facteurs énergétiques responsables des échanges cellulaires.
Si l’échange d’une substance d’un compartiment à un autre, donc de part et d’autre d’une membrane, se fait contre le
gradient de potentiel électrochimique, nous constaterons que la cellule considérée consomme de l’énergie pour assurer le transport
actif de la substance.
Les réactions du métabolisme cellulaire conduisant à la synthèse de molécule d’ATP fournissent l’énergie nécessaire à ce transport
actif.

La vie est strictement dépendante de la possibilité pour la cellule de créer des différences de potentiel à toutes sortes de niveaux
de l’organisme et si la variation de potentiel peut déclencher des processus de reconnaissance par exemple entre l’ADN et un métal,
ou une protéine et un métal, il en résultera des variations des rythmes biologiques qui refléteront plus ou moins les rythmes cosmiques.

Les dosages des différentes molécules, des métaux etc… ne donnent qu’une vision statique de ce qui est en train de se dérouler dans
la cellule. Par contre, la mesure du potentiel va nous permettre de décrire les tendances des particules ou des molécules chargées à
se déplacer ou à rester dans tel ou tel compartiment cellulaire.
Ainsi, les mesures de potentiel et de différence de potentiel fournissent une vision dynamique du fonctionnement cellulaire rendant
compte du mode d’échange de l’énergie et de la matière, éventuellement des rythmes auxquels les êtres vivants sont soumis.
Nous voyons donc que le concept de potentiel permet de décrire de manière synthétique le système de forces auquel sont soumises
les molécules ou les êtres présents dans les différents milieux du sol à l’atmosphère en n’oubliant pas les êtres vivants et surtout de
prévoir l’évolution de ce système de forces en fonction des variations de l’environnement.
Les vibrations que nous mesurons au pendule sont aussi la manifestation d’un système de forces, mais les forces mises en jeu
sont variables. Elles suivent un rythme caractéristique par résonance sur nos propres structures vibratoires. Il s’agit d’un potentiel
vibratoire qui, dans le cas des cellules vivantes, fait partie du potentiel cellulaire.
Il s’établit par un équilibre subtil entre la matière et l’énergie. Les différentes formes d’énergie « animent » la matière vivante : il est
soumis à des processus de régulation dépendant de l’état des supports vibratoires soumis aux énergies de niveaux inférieur et supérieur [3].

Au début du XXe siècle, de nombreux auteurs ont montré que l’organisme vivant si simple soit-il, est susceptible d’agir comme un
collecteur et un émetteur d’ondes [4]. Ainsi certains animaux et végétaux émettent des radiations lumineuses (ver luisant, champignons,
micro-organismes…) et tous les organes vivants rayonnent de la chaleur.
La cellule peut être considérée comme un élément de circuit électrique oscillant doué de capacité, de self-inductance et de résistance
électrique[5].

Elle est susceptible de vibrer sur une fréquence d’oscillation très élevée qui peut varier en fonction des constantes du micro-environnement
ionique.
Nous avons vu le grand rôle joué par les colloïdes (protéines et acides nucléiques) et par les métaux dans la réalisation de cet état énergétique.

A l’échelle vibratoire, la vie résulterait donc d’un équilibre dynamique entre l’influence des ondes reçues et celles des ondes émises :
l’intersection des deux types d’ondes étant totalement dépendante de la nature des supports vibratoires constituant les cellules
et en particulier de la nature des séquences d’ADN.

L’équilibre énergétique d’un individu va dépendre en premier lieu du maintien constant de cet équilibre oscillatoire de toutes les
cellules qui le composent. Si un déséquilibre oscillatoire naît, s’il se maintient, s’il n’est pas corrigé, et s’il touche les supports
vibratoires essentiels à la vie, la matière organique sera à son tour perturbée. Il en résultera l’altération du fonctionnement de la cellule
et finalement la mort.

Il est impossible de changer définitivement les émissions telluriques du sol et de modifier la nature et l’intensité des rayonnements
cosmiques.
Par contre, il est possible d’agir sur l’équilibre oscillatoire des cellules pour pouvoir, en fonction de la fréquence et de l’amplitude
de leurs vibrations, corriger l’influence des émissions telluriques et des courants cosmiques et rétablir progressivement l’équilibre.

Les différents niveaux de conscience

Les fréquences de vibrations reçues par l’expérimentateur peuvent être corrélées au nombre de battements du pendule dans une
direction donnée. Suivant les objets testés, nous avons vu que nous pouvions atteindre des échelles de 2 à 112 battements par direction.

Ce nombre de battements du pendule peut être corrélé aux données de l’électrobiophotographie (ou effet Kirlian), des cristallisations
sensibles, du Raman laser, des processus de télé-action dans l’ADN et aux informations récentes de la biologie moléculaire.

La matérialisation du potentiel vibratoire va dépendre de la nature du support vibratoire : ainsi les informations fournies par l’étude
de l’eau, des colloïdes tels que les protéines et les acides nucléiques ou l’être dans sa totalité ne concerneront pas les mêmes niveaux
de vibrations (Fig. 2).

Ces énergies vibratoires sont donc mesurables : nous pouvons les définir au niveau de chaque sphère énergétique par leur amplitude
et leur fréquence.

Elles varient dans de nombreuses conditions physiologiques et pathologiques. Elles peuvent être transférées de support vibratoire
à support vibratoire : nos cellules le font continuellement et ce transfert est une des bases fondamentales de la vie.
Les alchimistes connaissaient et connaissent les méthodes permettant d’isoler, de séparer et de restructurer ces énergies. Le monde
matérialiste est en train de les redécouvrir car les faits auxquels aboutissent les méthodes analytiques les plus sophistiquées ne
peuvent être interprétés que par leur mise en œuvre.

Les mythes, les rites magiques et sacrés sont essentiellement basés sur la description de ces énergies, leurs transformations et
leurs fonctions dans l’être comme le montre l’étude des symboles des différentes civilisations qui ont précédé la nôtre.

Nous pouvons dire que l’ensemble des caractéristiques de ces énergies permet de définir ce qu’est un niveau de conscience.
Nous le voyons clairement dans le cas du pendule avec le nombre de battements par direction. Nous avons montré que plus les
fréquences des vibrations sont élevées et plus est grand le champ de conscience : c’est ainsi que des valeurs de N : 40, 48, 56, 64, etc.,
sont atteintes lors d’états de méditation.

Il existe plusieurs méthodes naturelles et artificielles pour accroître le champ de conscience : l’usage des substances psychédéliques
en est une belle illustration. R. Gordon Wasson [6] propose que le soma des Aryens chanté dans les hymnes du Rig Veda, au second
millénaire avant J.-C., soit en fait l’amanite tue-mouche (Amanita muscuria) qui contient plusieurs substances psychédéliques.
Ce champignon pousse en relation mycorhizale avec certains arbres dont le bouleau.
Et l’auteur conclut « L’arbre de vie n’est-il pas le bouleau légendaire et le fruit défendu de l’arbre de vie qu’est-ce d’autre que le soma,
l’amanite tue-mouche, la chair de Dieu… » Il est significatif que le bouleau vibre à N24 comme les animaux alors que les plantes sont
à N16 et ce résultat peut être à relier à son caractère sacré, les peuples vivant à cette époque ayant un accès tout à fait direct à cet
aspect vibratoire.

Nous retrouvons un rôle voisin de celui joué par le champignon Psilocybe mexicana dans l’expérience religieuse des Indiens de
la Sierra Mazatèque au Mexique. Les substances psychédéliques élargissent le champ de conscience en agissant sur les énergies
vibratoires par augmentation de leur fréquence. Nous retrouvons là l’origine de nombreux rites et pratiques religieuses noyés dans
la nuit des temps.
Nous pensons qu’il n’est pas nécessaire de faire appel aux drogues artificielles qui ne sont finalement que de très puissants amplificateurs
des phénomènes psychiques. Nous avons en nous les résonateurs naturels, les oscillateurs cellulaires susceptibles de vibrer à ces fréquences :
c’est à nous de les découvrir et de les mettre en œuvre pour changer d’échelle de fréquences c’est-à-dire de spirale énergétique [3].
Par contre, d’un point de vue historique, l’étude de l’usage rituel des substances psychédéliques peut nous permettre d’une part de
comprendre comment une ethnie a réussi à vivre harmonieusement au sein de son écosystème et d’autre part d’appréhender l’origine
lointaine du phénomène religieux.

L’échelle du nombre de battements dans une direction donnée 8 à 56 (multiples de 8 et 56 = 7 x 8) qui correspond en fait à une échelle
de fréquences de vibrations est identique dans ses implications à celle décrite dans l’ouvrage Dialogue avec l’Ange [7] et que nous
rappelons sur la figure 3.
Les nombres de 8 à 32 correspondraient au monde créé, et 32 à 56 au monde créateur. Rappelons que nous pouvons atteindre
une valeur de 152, ce qui va dans le sens de l’existence d’un nombre élevé mais fini de niveaux vibratoires même à l’échelle humaine.

Nos potentialités pour la grande mutation spirituelle :

L’étude des différents niveaux de conscience nous montre que nous n’utilisons qu’une infime partie de nos potentialités.

Les recherches en neurologie en ont fourni les preuves à l’échelle du système nerveux et du cerveau [8].

Mais cela est vrai à d’autres échelles telles que celles de l’ADN : à un moment donné nous n’utilisons qu’une infime partie de ce
mètre d’ADN qu’il y a dans chacune de nos cellules.

Une grande partie de nos potentialités est bloquée par l’éducation, la vie en société, les habitudes, le conditionnement et de
manière générale par les normes qui nous entravent et nous empêchent de nous exprimer.

Imaginons ce grand livre que constitue l’ADN, où des chapitres resteraient à jamais fermés parce qu’ils sont interdits ou parce
que nous n’avons pas appris à les lire.

Imaginons aussi les pages blanches de ce livre qui n’attendent que la main de l’écrivain qui saura les mettre en valeur.
Ainsi nous possédons les séquences d’ADN qui peut vibrer à N 40, 48 et même 152, et qui peuvent transmettre à distance.
Nous avons en nous les pages blanches, les pages de brouillon pour s’exercer, tâtonner, se tromper, les ébauches de circuit, un
ordinateur aux possibilités inimaginables mais c’est à chacun de nous de le vouloir, de décider de bien écrire les pages blanches.
La grande mutation spirituelle qui s’annonce est à ce prix.

Pour la mise en œuvre des énergies vibratoires aux différentes échelles de fréquences, les grandes difficultés se font jour au niveau
de leur matérialisation.

La réussite de l’atteinte de l’équilibre et son maintien dynamique dépendront des qualités des supports vibratoires au niveau de chaque
sphère énergétique (Fig. 2).

Cette matérialisation posera des problèmes différents suivant qu’il s’agira de molécules d’eau, de colloïdes ou de l’être humain
dans sa totalité. Ainsi, l’atteinte et le maintien de l’équilibre énergétique à un niveau donné vont dépendre des caractéristiques
matérielles des niveaux énergétiques inférieurs, régulables par le niveau supérieur.
Il faudra par exemple vérifier que les structures matérielles supportent les chocs « vitaux » et qu’en particulier le corps physique
dans sa totalité ou en tant que somme de tissus et de sphères énergétiques ayant des interactions entre eux supporte les fréquences
vibratoires mises en jeu.

Seule, l’application de la méthode d’analyse des systèmes permettra de définir tous les types d’évolution possibles à un niveau
donné en fonction de l’état des niveaux immédiatement supérieur et inférieur [9].

Les hommes cherchaient et cherchent toujours des symboles, des objets, des structures, des formes, des « signes » susceptibles
d’émettre en résonance avec le cosmos à un moment donné. Leur quête consciente ou inconsciente vise à retrouver l’harmonie
perdue avec les forces cosmiques ou à éliminer les énergies dites nocives en se servant de relais à leur portée. Nous pensons
que cette quête, que ces « rites » ne sont pas illusoires, que nous pouvons maintenant en donner une interprétation cohérente
en analysant rationnellement les lois des différentes échelles d’énergie vibratoire.


Lorsque l’équilibre est perturbé, il est nécessaire de déterminer quel est l’événement primaire qui a contribué à modifier telle ou
telle sphère énergétique (Fig. 2).

Nous pourrons alors tenter de réguler cette sphère en agissant sur les sphères qui l’encadrent, soit énergétiquement, soit matériellement
en n’oubliant pas que quel que soit le niveau perturbé initialement, c’est d’abord l’énergie vibratoire qui est modifiée et dont tout
découle par cascades. Ainsi dans le cas de préparations homéopathiques, il ne suffira pas de choisir des substances qui vibrent
en harmonie avec le tempérament du sujet (nombre de directions), mais il faudra aussi tenir compte des fréquences de vibrations
qui sont perturbées (nombre de battements).

Arrivés à ce stade de la description des énergies vibratoires, nous comprenons mieux la nature et le sens des opposés des alchimistes,
du Yin et du Yang du Tao, la loi d’action et de réaction de la thermodynamique.
La voie qui mène à l’équilibre dynamique de l’être harmonisé se dessine alors, sans ambiguïté, dépendante de la compréhension
des lois qui nous animent et qui sont en fait les empreintes (le reflet) indélébiles des lois cosmiques sur nos différents supports vibratoires.

Nous pouvons alors tendre vers cette ère spirituelle annoncée par la tradition où les « Mutants » exprimés décideront en toute
conscience d’utiliser leurs circuits vibratoires à haute fréquence. Ils auront la volonté de le faire, ils ne s’en serviront pas comme
d’un pouvoir qu’il soit matériel ou spirituel et ils initieront leur entourage sans conditionnement et sans sectarisme.
Le travail sera long : il n’est pas facile de structurer les niveaux de basse fréquence à l’aide des spirales de niveau élevé, mais en
contrepartie, ces efforts sur la matière physique nous conduiront à augmenter notre niveau d’énergie vibratoire donc à élargir notre
champ de conscience (Fig. 4).
Le chemin qui conduit à la grande mutation spirituelle nous paraît aller dans ce sens. La redécouverte de la magie et du sacré.
En toute lucidité, en toute liberté : La voie royale de l’illumination intérieure par la maîtrise des multiples aspects de la connaissance de l’être.



La redécouverte de l’alchimie dans les chromosomes,
entretien Étienne Guillé et Christine Hardy
(Extrait de La science devant l’inconnu par Christine Hardy. Édition Rocher 1983. Copyright Christine Hardy)
10 février 2014

On pense qu’au cours de l’évolution, l’ADN fonctionnait d’abord avec ces sept métaux, et que peu à peu, par manque
notamment d’argent, de mercure, d’or, il s’est adapté, à des prix très élevés (en ce sens que beaucoup de cellules sont mortes,
cela nous le savons pour d’autres raisons) à fonctionner avec des métaux voisins, c’est-à-dire des métaux ayant des propriétés
voisines comme par exemple zinc, cobalt, manganèse.

Mais ce qui est important, c’est que ces sept-là provoquent dans la molécule d’ADN des variations extrêmement caractéristiques
et différentes les unes des autres.


E.G. — Nous avons un mètre d’ADN par cellule. Donc si on met bout à bout ces mètres d’ADN, pour un individu, on trouve une
distance plus grande que celle de la terre au soleil. Ceci est valable pour un homme ou pour une plante.

Dans une bactérie, il y a en moyenne 1 millimètre d’ADN, et dans un virus, c’est de l’ordre de 1 micron (un millième de millimètre).
On peut comparer ces longueurs de molécules d’ADN à des livres écrits avec un alphabet à quatre lettres. On les appelle ATGC,
les initiales des quatre bases (ou nucléotides) : adénine, thymine, guanine, cytosine.

C.H. — Qu’est-ce qu’une base ?

E.G. — Une base est constituée de carbone, hydrogène, oxygène, azote, répartis en cycles (par exemple à cinq ou six côtés,
par opposition à une structure linéaire comme les hydro­carbures aliphatiques). La molécule d’acide désoxyribonucléique, ou
ADN, est constituée d’un sucre, le désoxyribose, d’acide phosphorique et des quatre bases dont nous venons de parler.

Le sucre et l’acide phosphorique forment une structure linéaire double (les deux traits verticaux du schéma n° 1). Ces deux lignes
sont reliées par les quatre bases. Chaque fois qu’il y a d’un côté A, il y a en face T, et chaque fois qu’il y a G, il y a en face C.
Les liaisons qui ainsi s’établissent entre A et T et entre C et G sont hautement spécifiques. On les appelle des liaisons hydrogènes.


FIG. 1. — Représentation schématique de la molécule d’ADN.
Les traits verticaux représentent la chaîne désoxyribose-phosphate.
Les quatre bases sont symbolisées par :



Les tirets entre les paires de bases : – - – - représentent les liaisons hydrogène.


C.H. — Pourquoi des liaisons hydrogènes ?

E.G. — Parce que l’atome d’hydrogène a un électron périphérique unique, et il a tendance à se lier à un autre atome pour saturer
sa couche périphérique qui doit en contenir deux pour être stable. Or, dans ces bases, il y a des hydrogènes qui ont donc tendance
à se lier à d’autres atomes, par exemple à l’oxygène et à l’azote qui ont des électrons libres de toute liaison.
C’est donc lui qui sert à lier A à T et G à C.
Les structures A et C sur le dessin n° 1 sont symboliques, mais en réalité, il s’agit quand même de structures fixes qui s’emboîtent
dans les struc­tures fixes de T et G.
Ces structures sont cependant en perpétuel mouvement vibratoire.

Ce qui est important, c’est de savoir que A est lié à T par deux liaisons hydrogènes, et C à G par trois liaisons hydrogènes (dessin n° 2).
Il en résulte que la quantité d’énergie qu’il faudra fournir pour que la paire de bases AT soit rompue est plus faible que pour rompre
la paire GC.
C’est exactement ce qui se produit lorsque l’ADN va fonctionner, soit pour redonner une molécule d’ADN semblable à la première
(processus de réplication qui va conduire à la division), soit pour transcrire un morceau de l’ADN en molécule d’ARN messager.

C.H. — Qu’entendez-vous par réplication ?

E.G. — La réplication, c’est refaire deux molécules semblables à partir d’une seule, tandis que la division, c’est refaire deux cellules
à partir d’une seule ; et pour refaire deux cellules, il faut qu’il y ait deux noyaux donc deux populations de molécules d’ADN.

C.H. — La transcription est-elle un changement d’infor­mation ?

E.G. — Plutôt un changement d’alphabet. C’est-à-dire qu’au lieu d’avoir ATGC, on aura AUGC.

C.H. — Et qu’est-ce que ce U ?

E.G. — Dans l’ARN messager, la thymine a été remplacée par une base analogue qui s’appelle l’uracile.
Cette dernière opération conduit à la synthèse protéique où, à nouveau, il y a changement d’alphabet ; c’est-à-dire que trois bases
successives, par exemple AGT (nous appelons ce groupe de trois lettres un triplet) vont coder pour la mise en place d’un acide aminé,
ces acides aminés qui sont des unités élémentaires des protéines (on peut les assimiler à des briques, ou à une charpente de la maison)
et cette unité élémentaire est constituée d’un résidu carboné (R) et de deux fonctions, l’une acide et l’autre amine.

C.H. — Que veut dire coder pour la mise en place ?

E.G. — Quand on a ATG sur l’ARN, c’est que l’on a placé un acide aminé sur la protéine, et lorsque l’on obtient AAA, on a l’acide aminé 7.
Il y a vingt acides aminés différents, or toutes les combinaisons de quatre lettres prises trois à trois donnent 4 puissance 3, ou 64 possibilités.
Ces 64 possibilités sont effectivement utilisées par les cellules vivantes pour placer dans les protéines les 20 acides aminés.
Nous disons que le code généti­que est dégénéré.

C.H. — Pourquoi ?

E.G. — Parce qu’un même acide aminé peut être placé par au moins trois triplets différents (64 : 20), mais en réalité, parfois un
acide aminé correspond à un triplet, et dans un autre cas, 3 à 4 triplets correspondent à un seul acide aminé.
Or il serait logique que 64 combinaisons donnent 64 acides aminés, ou que 20 donnent 20.

C.H. — Le choix du triplet pour un même acide aminé n’introduit pas une différence ?

E.G. — Si, mais c’est trop compliqué à expliquer.
Cela montre toutefois que la nature a essayé des solutions et que certaines possibilités de reconnaissance ont été retenues,
parce qu’elles étaient favorables, compte tenu des conditions de l’environne­ment à une époque donnée.

C.H. — Aurait-on là une possibilité d’évolution future du code génétique ?

E.G. — Oui, mais cela se passe sur des milliers, j’aimerais dire même des millions d’années, sauf si des circonstances extrê­mement
favorables ou défavorables se produisent.

Évidemment, beaucoup de gens ont comparé cela aux 64 hexagrammes.

Dans son livre Nombre et Temps, Marie-Louise von Franz étudie le symbolisme des nombres et fait des parallèles avec la structure
des chromosomes.
Marie-Louise von Franz s’est énormément inspirée de ce qu’elle avait fait avec Jung.

Jung est mort en 1961 (ses données étaient de l’époque) ; à la fin de sa vie il a travaillé avec le physicien Pauli, mais le livre qu’ils
ont écrit ensemble n’est pas traduit en français.




FIG. 2. — a) Schéma de la double hélice d’ADN.

b) Description de la paire de bases G-C montrant les trois liaisons hydrogène – - – -
c) Description de la paire de bases A-T avec ses deux liaisons hydrogène.


C.H. — Je pense que nous avons maintenant une idée d’ensem­ble du processus biologique de l’ADN, pouvez-vous nous parler
de vos recherches spécifiques ?

E.G. — Nous avons comparé l’ADN de tissu sain et l’ADN de tissu tumoral en tentant de comprendre quelles différences peuvent
être remarquées entre ces deux ADN dans l’induction, le maintien et le développement du cancer.
Je vais vous décrire les résultats les plus importants.

D’abord, on arrive donc en naissant avec un livre (ce qui est écrit dans l’ADN) qui est dans une cellule unique.

Cette cellule unique va donc répliquer son ADN. On a cru longtemps qu’au cours des différentes réplications, c’est-à-dire dans
la croissance et le développement, l’ADN n’avait pas changé ; on pensait donc que dans le livre tout était écrit, et que c’était un problème de :
« quand va-t-on lire tel chapitre ?
quand va-t-on arrêter de lire tel chapitre, pour commencer tel autre chapitre ? »

Or depuis dix ans les connaissances sur l’ADN ont évolué d’une part par l’augmentation de la précision des techniques et,
d’autre part, par l’apport de nouvelles techniques.
Et c’est depuis ces dix dernières années, surtout les trois dernières, que beaucoup des choses que l’on trouve maintenant sur l’ADN,
en affinant, rejoignent la tradition.

Il y a deux choses extrêmement importantes :

Premièrement l’ADN change.
En effet, au cours de la vie cellulaire, c’est-à-dire entre deux divisions, l’ADN change.
Or pendant longtemps on a pensé qu’à la division il y avait seule­ment reproduction d’une cellule semblable (ce qui succède à la
réplication de l’ADN).

C.H. — S’agit-il alors d’une mutation de l’ADN ?

E.G. — Non ; en fait il y a accroissement ou diminution du nombre de bases ; ou encore, si le nombre reste constant, changement
de place d’un certain nombre de bases (transpo­sition).
C.H. — Que provoque ce changement ?

E.G. — Différentes équipes ont pu montrer que dans des régions particulières de l’ADN de tels changements entraînent une
modification dans la manière de s’ouvrir ou de se fermer de la molécule.

C.H. — De s’ouvrir ou de se fermer à de nouvelles informations ?

E.G. — Oui ; et ces changements ont été reliés aux modes de fonctionnement de la molécule (réplication – transcription).
En fait il ne s’agit pas d’une mutation mais d’une adaptation aux variations de l’environnement.

C.H. — Et quand cela a-t-il été prouvé ?

E.G. — Récemment, dans ces deux dernières années, nous avons eu la preuve, par les Américains, les Russes et notre groupe
de recherche entre autres, qu’il y avait dans certaines régions de l’ADN la possibilité de reproduire à l’échelle moléculaire les
variations énergétiques du cosmos.
On rejoint le schéma micro­cosme/macrocosme de la tradition.

Donc, premièrement, l’ADN change et, deuxièmement l’ADN contient des métaux, et là nous verrons pourquoi
nous avons rejoint l’alchimie, et ce que nous avons trouvé initialement va vous montrer le cheminement qui
nous a conduit vers l’astro­biologie.

C.H. — Qu’est-ce que l’astrobiologie ?

E.G. — C’est une biologie où l’on tente d’établir des liens de synchronicité entre le système solaire et un système cellulaire
quelconque et, à plus long terme, des liens de causalité, mais pas nécessairement linéaires.

C.H. — C’est-à-dire des interactions et non pas une cause unique entraînant un effet spécifique ?

E.G. — Oui ; en fait, des interactions à multiples entrées et multiples sorties où, dans certaines relations, un même événe­ment
peut être à la fois cause et effet.
Pour reprendre notre explication, vous reliez donc A à T par deux traits, et G à C par trois traits. La partie en traits pleins
(voir dessin n° 3) va servir à fabri­quer l’ARN messager.
Nous avons donc un changement d’alpha­bet : ATGC va donner AUGC ; AUGC est l’ARN messager lui-même.

Autrement dit ATGC l’ADN va donner AUGC l’ARN. C’est la transcription.
La partie en bleu qui contient l’information pour faire l’ARN messager, c’est ce que j’appellerai la partie consciente de l’ADN.

C’est elle qui va fabriquer de l’ARN, qui va lui-même donner naissance à d’autres charpentes (les protéines) de chaque cellule
(comme une usine), et c’est lui qui va fabriquer des enzymes (les ouvriers qui vont faire fonctionner l’usine).

Toutefois pour que l’ADN puisse se reproduire et fonctionner, il faut qu’il reçoive des ordres, d’ailleurs contenus en lui ; il se
donne donc des ordres, ce qui revient à dire que le livre se lit lui-même. On appelle ces zones où il reçoit des ordres des zones
de régulation (zones en tirets sur le dessin n° 3).

C.H. — Que ce sont ces zones ?

E.G. — Ces zones sont constituées par des morceaux spécifiques d’ADN susceptibles de s’ouvrir ou de se fermer et de transmettre
l’ouverture et la fermeture à distance suivant les signaux de l’environnement.

Si vous voulez, ils constituent les débuts des chapitres du livre.

Car maintenant nous avons la preuve que tel chapitre va être lu quand un métal va entrer dans le début du chapitre.

En fait il existe trois sortes de métaux :

La première catégorie de métaux contient les alcalins : Sodium, potassium, calcium, magnésium, lithium.

Ces métaux vont se fixer sur les phosphates ; et que vont-ils faire sur la molécule ? ils vont la stabiliser.

Cela veut dire que lorsque notre ADN sera recouvert de sodium, il sera beaucoup plus difficile à ouvrir, et, puisqu’il faut qu’il
s’ouvre pour fonctionner, il sera comme muet.
Les métaux alcalins sont d’ailleurs fonda­mentaux dans l’alimentation.

C.H. — Donc il y a des métaux capables de stabiliser ?

E.G. — Oui. Ils constituent la première catégorie.
La troisième catégorie est constituée par l’argent et le mer­cure, métaux typiquement alchimiques.

C.H. — Ça, c’est extraordinaire ! et ce sont eux qui font la transformation ?

E.G. — Oui. Et eux ne peuvent qu’ouvrir de nouvelles chaînes chromosomiques, et ils sont d’une très haute spécificité. Ils se
mettent à des emplacements spécifiques sur l’ADN.
Pour être plus précis, à des concentrations bien déterminées l’argent se met sur CG et le mercure sur AT.

Et ils les ouvrent.
Et entre les deux, il y a :
La deuxième catégorie, c’est-à-dire le cuivre, le plomb, le zinc, le cadmium, le manganèse, le nickel, le cobalt, le fer, l’or, etc.

Ces métaux peuvent à la fois ouvrir et fermer ; cela dépend de leur quantité, du lieu sur lequel ils se placent et de l’environ­nement.


FIG. 3. — Dans les zones de régulation le signal informatif progresse de proche en proche par téléaction (action à distance).

Dans les zones structurales le signal change de qualité dans l’étape

1 : transcription
et dans l’étape 2 : traduction.

Dans les deux cas, ces modi­fications correspondent aussi à un changement d’alphabet.

C.H. — Est-ce que chacun des métaux de cette catégorie se met spécifiquement ou bien sur AT, ou bien sur CG ?

E.G. — Oui, il y a aussi une spécificité, mais cela va dépendre de l’environnement. J’ai classé ces métaux selon leur ordre d’affinité
pour ouvrir.
C’est le cuivre qui ouvre le plus, puis le plomb, etc.

Ce qui est important à retenir, c’est que les sept métaux de la tradition alchimique : argent, mercure, or, plomb, fer, cuivre et étain,
produisent des variations hautement spécifiques dans la molécule d’ADN. Alors vous voyez ce que cela veut dire : l’argent va se
fixer sur les GC, le mercure sur les AT ; c’est la même chose pour les autres, mais chacun va provoquer ce que l’on appelle une modification de conformation caractéristique.

Lorsque le métal est à l’intérieur, il va pouvoir, de différentes façons, distordre la double hélice, c’est-à-dire les deux lignes dont on
parlait tout à l’heure et qui s’enroulent en spirale
(vois dessin n° 1).

Les métaux sont donc présents à différents endroits de l’hélice.
Les alcalins (la première catégorie) se mettent autour de la double hélice et empêchent qu’elle ne s’ouvre, et, comme ils se fixent
extérieurement sur les deux lignes, ils ont tendance à aplatir cette double hélice.
La deuxième et la troisième catégo­ries se placent donc à l’intérieur de la chaîne d’ADN et l’ouvrent. On voit ainsi que les sept métaux
de la Tradition provoquent des variations caractéristiques de la molécule d’ADN.
De plus, de par leur taille, ils vont changer la conformation de toute une région, ce qui est très important, puisque cela en modifie le
fonctionnement ; mais nous n’avons pas découvert cela en nous inspirant de la tradition, nous l’avons trouvé tout à fait indépendamment.

C.H. — Dans ces sept métaux de la tradition, il y en a donc deux de la troisième catégorie et cinq de la seconde.
Les cinq de la seconde sont-ils différents des autres métaux de cette même catégorie ?

E.G. — Oui, parce qu’ils provoquent des variations de conformation beaucoup plus spécifiques que les autres, pour des raisons
énergétiques.
Par exemple, les trois derniers, cadmium, cobalt, manga­nèse, qui ne sont pas dans les sept, provoquent des variations voisines
des précédentes, tout en étant moins intenses sur le plan physique, mais ils ont d’autres propriétés à une échelle plus subtile.

Alors vous voyez tout de suite où l’on rejoint la tradition.

Ce sont ces sept métaux qui ont été attribués dans l’alchimie respectivement à la lune, à mercure,
au soleil, à saturne, à mars, à vénus et à Jupiter.
Or nous avons trouvé ces sept métaux dans l’ADN à cause des propriétés physico-chimiques qu’ils
mani­festaient.

On a pu ainsi prouver que telle propriété chimique de telle région de l’ADN provenait de la présence de tel métal.
Et peu à peu (cela fait huit ans que l’on est sur ce problème) on a vu qu’il y avait une classification qui retombait sur la classification
traditionnelle.

C.H. — Et vous avez découvert les propriétés spécifiques de chaque métal ?

E.G. — Oui.

C.H. — Cela correspond-il aussi aux propriétés attribuées dans l’alchimie ?
E.G. — Oui ; mais ce qui est essentiel, à propos des analogies, c’est de ne pas tomber dans les pièges.
Quand je donne des conférences, les gens qui ne sont pas dans ce domaine de biologie moléculaire ont parfois l’impression qu’on
a cherché les sept métaux et uniquement ceux-là.

Il est important de noter que l’on n’a pas cherché les sept.
Or c’est un piège dans la mesure où beaucoup de gens font confiance à la tradition (qui a été modifiée par les transmis­sions) et
essaient de faire coïncider coûte que coûte leurs obser­vations avec les données traditionnelles.

C.H. — Il n’y en a vraiment que sept ?
Il est impossible de retrouver les trois autres planètes connues maintenant ?

E.G. — Je vais y arriver justement, il y en a d’autres. Mais ces sept-là, c’est ça qui est important, ce sont précisément les métaux
qui peuvent provoquer des variations de forme caracté­ristiques. Les autres, par contre, nickel, cobalt, manganèse, zinc, etc., sont
là aussi, mais ils provoquent soit des variations du même type, soit des variations un peu différentes. Je vais donc vous donner
tout de suite notre interprétation.
On pense qu’au cours de l’évolution, l’ADN fonctionnait d’abord avec ces sept métaux, et que peu à peu, par manque
notamment d’argent, de mercure, d’or, il s’est adapté, à des prix très élevés (en ce sens que beaucoup de cellules sont mortes,
cela nous le savons pour d’autres raisons) à fonctionner avec des métaux voisins, c’est-à-dire des métaux ayant des propriétés
voisines comme par exemple zinc, cobalt, manganèse.

Mais ce qui est important, c’est que ces sept-là provoquent dans la molécule d’ADN des variations extrêmement caractéristiques
et différentes les unes des autres.

C.H. — J’ai toujours eu l’impression, lorsqu’on utilise une nouvelle source d’énergie, ou lorsqu’on induit des transforma­tions
dans les particules pour les observer, que cela changeait quelque chose dans nos cellules. Se pourrait-il qu’à partir du moment
où on utilise de nouveaux métaux, ces métaux puis­sent fonctionner, simultanément, dans les processus biologi­ques ?

E.G. — Je pense que c’est possible, mais je ne suis pas sûr que nous ayons les techniques suffisamment sensibles pour le démontrer.
Ce que je peux vous dire, c’est que les autres pla­nètes ont été attribuées à d’autres métaux, mais cette tradition est plus récente.
On croit même qu’il existe une autre planète et peut-être même deux autres, mais cela serait trop aller dans le détail.

Pour le nickel, le manganèse, le cobalt et le zinc, les infor­mations sont, en ce qui concerne l’ADN, très claires, mais en ce qui concerne
la tradition à leur sujet, qui est beaucoup plus récente, les informations sont nettement moins claires.

C.H. — Il est déjà merveilleux de pouvoir mettre en évi­dence des changements, à certaines périodes de l’évolution, dans les métaux
utilisés dans les processus biologiques !

E.G. — Oui. Il y a aussi un autre aspect que je vais vous décrire tout de suite. Cela fait trois ou quatre ans que je m’intéresse à l’analogie
avec l’alchimie.
J’ai donc repris les travaux de Jung Psycho­logie et Alchimie, Psychologie du Transfert et Mysterium Con­junctionis.

D’ailleurs, grâce à Etienne Perrot, j’étais en posses­sion de la traduction du Mysterium depuis quelques années, car vous savez que
les traductions avaient été bloquées. Elles n’ont réapparu qu’en 80.

Avec le Mysterium Conjunctionis, je me suis plongé dans la traduction faite par Jung de certains textes alchimiques, et là, certains
cas sont d’une clarté prodigieuse.

Pour résumer, depuis trois ans, beaucoup de nos travaux, surtout la partie que je traite sur les métaux liés à l’ADN, recoupent les
données alchi­miques, celles de Rudolf Steiner, celles de Gurdjieff et même celles des traditions chaldéenne, tantrique et égyptienne.

C’est finalement la confrontation de nos données moléculaires et des données traditionnelles qui a fait progresser notre recherche.

On en est donc arrivé à proposer (sur des bases scientifiques bien sûr) que dans chacune de nos
cellules il y ait un mini-zodiaque.

Vous savez qu’une cellule est composée d’un noyau et d’un cytoplasme ; dans le noyau, il y a le livre (c’est comme le bureau de l’usine),
il y a aussi la membrane et toutes sortes d’organites qui sont inclus dans le cytoplasme.

Je vais vous symboliser le noyau où se trouve le livre : en traits pleins, les chapitres ; en tirets, les zones où les métaux vont venir
se placer pour déclencher la lecture de tel ou tel chapitre (voir dessin n° 2).
Et voilà les conclusions auxquelles nous avons abouti : nous proposons (et nous avons des preuves pour cela) qu’il y ait à la
périphérie du noyau, sur, mettons, l’introduction du livre, un nombre fini de séquences.
On appelle séquences des morceaux d’ADN : ATGCTA…, il y en a entre 6 et 24 ; ces séquences vont prendre une forme déterminée,
spécifique, en fonction du métal qui va venir les ouvrir.

C.H. — Peut-on relier une forme précise à un nombre particulier ?

E.G. — Oui, alors cela, nous sommes en train de l’étudier depuis cinq ans à l’aide d’un ordinateur.
Et nous comparons les formes des molécules d’ADN qui présentent des structures particulières, lorsqu’elles sont en solution
dans les cellules vivantes, aux formes qu’on obtient en appliquant la méthode cabalistique d’Eliphas Lévi qui est une méthode numérologique.

C.H. — La relation entre les formes et les nombres ?

E.G. — On peut associer chaque base de l’ADN à un nombre, et à l’aide de ces nombres donnés par les bases, on peut ima­giner
des formes (c’est une construction mathématique) que l’on compare à celles qui existent effectivement dans les solutions.
On a là une méthode mathématique.
En fait, les nombres imposent obligatoirement la forme.
Toute méthode numérologique appli­quée à des structures conduit à une forme, et cela surprend un peu.
C.H. — C’est étonnant, car c’est quelque chose que je viens de remarquer aussi. J’ai trouvé une relation entre la structure que prend
l’aura dans certains états de conscience et le rythme du processus cérébral, c’est-à-dire la fréquence des ondes impli­quées par ces états.

E.G. — Oui, mais nous allons retourner le problème, parce que nous sommes en train de relier ces métaux (pas seulement les sept,
le fait qu’il y en ait sept n’est pas fondamental, mais c’est plus facile pour expliquer) avec les notes de la gamme, les couleurs,
les parfums de base — il y en a sept aussi — les types de cristallisation — sept aussi — et il y a manifestement le même ordre sur l’ADN.

Vous savez que cosmos veut dire ordre… Alors il faut voir très clairement qu’il y a deux codes généti­ques.

Le premier code a été décrit auparavant avec les 64 combi­naisons de trois lettres constituant les triplets.

Le deuxième code génétique est en cours d’étude et correspond aux morceaux d’ADN qui vibrent en harmonie avec les signaux de l’environ­nement.

C’est dans ce deuxième code que les métaux inter­viennent avec leur haute spécificité.
Nous sommes en train d’étu­dier ce deuxième code.

Pour faire une comparaison : le code qui fonctionne avec le triplet, je le comparerais aux structures conscientes ; et celui qui agit avec les
séquences (en tirets sur le dessin n° 2) est comme l’inconscient.

Alors, dans ces zones appelées zones de réception des signaux, vous avez un ordre que je compare à un zodiaque.
Ainsi vous avez P, P +1, P + 2, etc.
On les appelle P, P + 1, P + 2, etc., pour montrer que c’est un nombre fini ; en fait il y en a moins d’une vingtaine.

Par exemple, une zone P va s’ouvrir quand l’argent entre, et une zone P + 1, elle, sera spécifique du cuivre, et ainsi de suite… et finalement
cela ressemble à un mini zodiaque…

À côté de ces zones de réception des signaux, il existe d’au­tres zones appelées zones de transmission des signaux et que l’on symbolise
par 010101 parce que c’est un code binaire.

Or ce sont ces zones de transmission des signaux que l’on peut relier à toute la tradition. Ce sont les énergies primor­diales, si vous voulez.

Donc, dans chacune de nos cellules on a, à l’échelle de la molécule (le grand livre) des morceaux d’ADN. Dans le zodiaque
dont nous avons parlé, les signes sont représentés par des séquences d’ADN qui s’ouvrent et qui se ferment, et qui vont
ensuite déclencher des vibrations lorsqu’un métal les reconnaîtra (le métal étant l’analogue de la planète) .

Puis, lorsque les métaux ont déclenché l’ouverture ou la fermeture des séquen­ces, le signal ainsi produit va pouvoir se transmettre à dis­tance.

Cette transmission est supportée par un code binaire comparable à celui utilisé dans les ordinateurs (on utilise d’ailleurs le même symbolisme :
010101) ; cette propagation est assurée par les zones de transmission des signaux jusqu’aux gènes.

En plus des sept métaux de la tradition, nous avons remar­qué que d’autres métaux voisins peuvent assurer le même rôle, mais de manière
moins spectaculaire : revenons à l’exemple d’une zone ouverte par l’argent.
Le zinc (qui est très voisin) peut maintenant prendre la place de l’argent ; et d’ailleurs on remarque que cela marche beaucoup mieux pour
l’économie cel­lulaire.

C.H. — Pourquoi dites-vous : « maintenant » ?
Y a-t-il des différences remarquables dans le temps ?

E.G. — On a pu mettre en évidence, et reproduire en labo­ratoire, le fait que des cellules, privées d’un certain métal, sont capables, au prix
de grandes destructions et de tâtonnements, d’apprendre à se développer avec l’aide d’un métal très voisin.

Il est fort probable que le fait que la cellule soit privée de certains métaux soit en rapport avec l’appauvrissement de la
planète en ces mêmes métaux.

C.H. — Quelle est la prochaine étape de votre recherche ?

E.G. — J’ai insisté jusqu’à présent sur la présence des métaux dans l’ADN en restant malgré tout localisé sur l’aspect matériel des métaux ;
d’où les problèmes techniques de détec­tion d’infimes quantités. Or, un autre aspect de notre recher­che porte sur la nature des vibrations
émises par la matière, et notamment par les métaux.

C.H. — Quand vous parlez de vibrations, vous impliquez les ondes de transmission ?

E.G. — Oui, mais maintenant nous ne pouvons plus écarter le fait qu’un métal puisse agir à travers l’empreinte vibra­tionnelle qu’il a laissé
sur la molécule.

C.H. — À ce moment-là, il n’y a plus de détection possible ?

E.G. — Si, seulement il faut utiliser d’autres méthodes qui permettent l’accès à d’autres niveaux d’énergie.

C.H. — Si vous pouvez détecter d’autres plans d’énergie, vous pourriez donc mettre en évidence des ondes psychiques ou mentales ?

E.G. — Je crois que vous posez clairement le problème.
Je vais y répondre aussi clairement.

Il semble qu’il y ait deux solutions possibles : ou bien il n’y a pas de méthodes de détec­tion suffisamment fines pour les mettre en évidence,
et on peut en voir un exemple dans les transmutations à faible énergie de Kervran, qui me paraissent probables mais qu’on ne peut
actuel­lement mesurer (il faut attendre un progrès des techniques).
Ou bien, deuxième solution, l’individu lui-même, à partir de ses immenses pouvoirs, peut être capable de les détecter.
On en voit des exemples dans les connaissances occultes, bien qu’elles se heurtent à une certaine incompréhension de la part des
scien­tifiques.

C.H. — Oui, et l’on sait d’ailleurs que bien des découvertes sont dues à l’intuition.

E.G. — Nous parlions tout à l’heure de plans de conscience, je pense qu’il y a des lois de l’intuition qui me paraissent aussi logiques
que celles qui ont été introduites dans le corpus scien­tifique, et que ce sont justement ces « autres » lois qui régis­sent la structure
et le fonctionnement de notre inconscient.

C.H. — Mais si on les voit à l’œuvre dans l’inconscient, ce sont malgré tout ces mêmes énergies qui agissent dans la ma­tière…

E.G. — C’est vrai. D’ailleurs les zones de réception et de transmission des signaux de l’environnement, que nous avons appelé
l’inconscient de l’ADN, ne fonctionnent pas du tout de la même façon que les autres.

C.H. — Vous voulez dire qu’elles n’impliquent pas les mêmes énergies ?

E.G. — Oui ; et là on revient au problème des variations ; il est évident qu’une méthode qui ne détecte que des variations de quantité
de matière est inapte à mesurer des variations de niveaux d’énergie.

C.H. — Si on pouvait détecter ces variations de niveaux d’énergie dans les chromosomes, est-ce que cela nous permet­trait de détecter
des ondes mentales sur le plan humain ?

E.G. — Oui et je pense que l’effet Kirlian en est une belle illustration, ainsi d’ailleurs que d’autres techniques synthéti­ques, par exemple
les cristallisations sensibles sur lesquelles nous travaillons.
C’est ainsi qu’on a pu vérifier certaines données par des méthodes dites parapsychologiques — radiesthésie — magnétisme — télépathie
— etc., en faisant appel à des méthodes holographiques qui utilisent la théorie des systèmes : à partir du moment où nous connaissons
tous les composants d’un système et toutes les relations susceptibles de les lier, il est possible de tester l’influence de l’un des composants.
Ainsi, dans la question que vous me posez, il est clair que le mental est l’un des composants.
Il me paraît fondamental de confronter les données tradi­tionnelles quelles qu’elles soient et les données récentes les plus fines de la
science, sans idées préconçues, ce qui veut dire qu’il ne faut pas tomber dans les nombreux pièges de la véri­fication à tout prix de la tradition,
ou du refus systématique d’autres méthodes d’investigation, sous prétexte que les approches modernes sont fort différentes de celles
utilisées par nos ancêtres.

J’estime donc que la théorie des systèmes est inattaquable, mais, malheureusement, nous connaissons rarement tous les composants
d’un système, et, par suite, toutes les relations qui les lient ; et je défends aussi la nécessité de la multiplicité d’approches d’un même
problème, c’est-à-dire une véritable recherche pluridisciplinaire ; et nous savons très bien qu’elle est très difficile à réaliser en France.

Ainsi nous nous apercevons que les découvertes scientifiques rendent non seulement compte, bien sûr, de faits scientifiques nouveaux,
mais aussi de la structure et du fonctionnement de l’inconscient des chercheurs.
Il est d’ailleurs significatif à ce sujet que ceux qui estiment travailler avec le plus d’objecti­vité sur les faits scientifiques nous fournissent
d’utiles informa­tions sur la structure de leur inconscient, alors que ceux qui sont considérés comme marginaux, parce qu’ils maîtrisent et
utilisent au moins une partie de leurs possibilités inconscientes, apportent des faits nouveaux à la science, même s’il faut parfois des siècles
pour que cela soit accepté. Il en résulte que les deux démarches sont fort complémentaires.


Analyse systémique de l’induction du cancer par Étienne Guillé
31 octobre 2012

Comment peut naître un foyer tumoral ?
Par quel processus ?
En quelles occasions ?

Avec Etienne Guillé, descendons jusqu’aux cellules qui composent les différents règnes du vivant.
Du végétal à l’animal et à l’homme, le même mécanisme se déclenche.
Nous n’étudierons pas avec lui les différents cancers dus au tabac, à l’alcool, ou à toute autre matière cancérigène, mais seulement au
passage subtil qui fait qu’une cellule saine devient cancéreuse.
De ce processus peuvent néanmoins naître les méthodes de dépistage et, peut-être plus tard, de soins.

(Revue 3e Millénaire. No 8 ancienne série. Mai-Juin 1983)

C’est le déséquilibre entre l’énergie vibratoire et les supports vibratoires qui entraîne la formation tumorale de la maladie.

Dans ce premier article, Étienne Guillé analyse le processus d’induction du cancer.

La méthode générale d’analyse des systèmes appliqué à l’être humain permet de définir des couples spécifiques, EV + SV
qui décrivent le fonctionnement des structures matérielles (SV : Support vibratoire) « animés » par des énergies vibratoires
spécifiques (EV) (Guillé E., Le 3e Millénaire, n° 7 – mars-avril 1983).

Quelles sont les conséquences physiologiques et pathologiques des perturbations provoquées sur ces couples ?


Une des perturbations les plus spectaculaires nous paraît être l’induction du cancer.
Nous allons tenter de décrire le stade actuel de la compréhension du mécanisme de l’induction du cancer en insistant plus
particulièrement sur les aspects ignorés du grand public mettant en jeu le rôle fondamental des énergies vibratoires dans cette induction.


A l’échelle vibratoire, la cellule cancéreuse est caractérisée par une énergie vibratoire spécifique D : 1, 2, 3, 4, que nous
avons baptisée la croix du soufre et dont les fréquences peuvent s’échelonner de 2 à 56.
Nous pouvons donc dire que cette cellule émet des énergies vibratoires dans les quatre directions de l’espace, comparables
à celles du spermatozoïde.
Au niveau de la nature et des qualités des supports vibratoires susceptibles d’être spécifiquement modifiés, le problème paraît
inextricable.
Ainsi des générations de chercheurs se sont acharnées à chercher le virus du cancer, les gènes du cancer, et même si nous
ne pouvons parler de cuisant échec, il paraît évident que la séquence d’événements qui conduit au tissu tumoral n’est pas clairement
établie.
Cependant un bilan objectif des données actuelles montre qu’il existe des modifications spécifiques de l’ordre topologique de la
molécule d’ADN, conduisant, en fonction de l’environnement, à des modifications subtiles du fonctionnement de certains gènes
et par suite de la cellule.
Les modifications de l’ordre topologique de certaines séquences d’ADN entraîneront comme conséquences primaires la possibilité
de réaliser de nouvelles conformations de ces séquences en fonction des caractéristiques du microenvironnement ionique.
Dans la kyrielle de ces modifications concomitantes, la nature, la quantité et le mode de liaison des métaux, la conformation
des molécules d’eau et leurs modes de fixation par liaison hydrogène aux différents colloïdes cellulaires jouent un rôle décisif.

Modifications dans l’organisation topologique de l’ADN

La découverte de différences spécifiques entre les cellules saines et les cellules tumorales à différents niveaux d’organisation
moléculaire, cellulaire, physiologique, rythmique, serait une étape décisive pour la compréhension de la nature même du processus
de transformation tumorale.

Actuellement à notre connaissance, aucune réponse univoque n’a été fournie à ce problème.

Cependant des différences existent entre ces deux types de cellules et nous verrons dans la première partie que les modifications
touchant l’organisation topologique de l’ADN, les propriétés des complexes ADN-métaux-protéines sont particulièrement démonstratives.

Nous nous interrogerons sur leur signification réelle en tentant de montrer si elles sont des causes ou des effets de l’événement
primaire qui conduit à l’induction du cancer et nous proposerons une séquence d’événements susceptibles de décrire de manière
cohérente l’ensemble des faits mis en évidence dans l’induction du cancer.

Dans la deuxième partie, nous développerons les conséquences de ces différences structurales.
Alors que celles-ci peuvent paraître secondaires notamment au niveau quantitatif, leurs conséquences à l’échelle énergétique sont
souvent considérables.
Le potentiel cellulaire est profondément modifié et il s’établit progressivement un système différent de réception et de transmission
des signaux de l’environnement.

Dans la troisième partie, à partir d’exemples choisis dans le monde végétal et animal, nous montrerons comment il est possible
de rétablir le potentiel cellulaire si le diagnostic a été suffisamment précoce.
Nous en déduirons des perspectives d’avenir pour des thérapeutiques nouvelles parfaitement adaptées aux caractéristiques émergentes
des couples EV + SV.

L’échelle structurale : recherche d’une théorie unitaire de l’induction du cancer

L’induction du cancer est progressive : elle se déroule en une série d’étapes dont plusieurs mettent en jeu directement le matériel
génétique de la cellule.

La recherche d’un modèle cohérent, permettant de rendre compte de la genèse de tous les types de cancers connus, se heurte à trois difficultés majeures :

— détermination de l’événement primaire orientant la cellule vers la transformation tumorale ;

— classification des différents événements décrits au cours des processus de transformation tumorale en établissant leur séquence temporelle
(problème des causes et des effets respectifs de chaque événement). C’est dans ce domaine que l’approche systémique est absolument nécessaire ;

— spécificité de chaque événement pris en compte : ainsi les composants d’une séquence déterminée sont-ils exclusivement caractéristiques
de la transformation tumorale ou au contraire peuvent-ils se dérouler dans des conditions physiologiques dites normales ?

Compte tenu de toutes ces difficultés, les exemples qu’il nous a été possible d’étudier et de confronter aux données de la bibliographie
nous ont permis de proposer un modèle de transformation tumorale où le rôle majeur est joué par une structure ternaire, présente
au niveau de la chromatine et constituée de séquences spécifiques d’ADN, de métaux et de protéines.

Nous l’avons baptisée complexe ternaire : ADN-métal-protéine effectrice.

a) Les complexes ADN-métal-protéine
b)
Le génome des cellules contient des séquences d’ADN dites structurales codant sur la synthèse de protéines spécifiques et des séquences
dites de régulation impliquées dans le blocage et le déblocage du fonctionnement des séquences structurales. Un certain nombre de
ces séquences de régulation sont connues notamment pour les phages, les virus et les bactéries. Nous savons par exemple à quelles
séquences d’ADN se fixent les DNA et RNA polymérases et de manière générale de nombreux enzymes impliqués dans le fonctionnement
des acides nucléiques. Dans tous ces cas, des exigences ioniques très strictes ont été définies : nous commençons à bien connaître les
complexes ternaires constitués par une séquence d’ADN, un ou plusieurs métaux et la séquence d’acides aminés à laquelle la séquence
d’ADN est liée. Dans les cas privilégiés, nous avons même les preuves expérimentales que les métaux introduisent une variation de
conformation dans la séquence d’ADN modifiant les processus de reconnaissance des séquences d’acides aminés susceptibles de s’y fixer.

c) Modification des complexes ternaires au cours de l’induction tumorale
d)
Il est possible de décrire la formation des différents types de tumeurs en faisant appel à des modifications des trois types de
constituants du complexe ternaire ADN-métal-protéine.

— Modification de la séquence d’ADN :
Beaucoup de carcinogènes chimiques sont en fait des agents mutagènes. Suivant la modification produite, le métal ou la protéine
pourront ou ne pourront plus reconnaître la séquence de nucléotides.
— Modification du métal :

Un certain nombre de métaux sont mutagènes (Cadmium, Nickel, Mercure, Manganèse, Molybdène, etc.). Un métal toxique (cancérigène ?)
peut prendre la place d’un métal essentiel (cf. couple Cd/Zn, Ni/Mn).

— Modification de la séquence d’acides aminés :

Un certain nombre de modifications ont été décrites notamment au niveau de la DNA polymérase qui peut compromettre plus ou
moins de « fautes » à la réplication, suivant les modifications qu’elle a subies.

Les modifications que nous venons de décrire ne se produisent pas au hasard le long de la molécule d’ADN ou du moins, si parfois
elles se produisent au hasard, leurs conséquences sont différentes en fonction du site de l’ADN qui est modifié.

L’ensemble de ces résultats peut être illustré par la suite des événements qui se déroulent lorsqu’un agent cancérigène atteint les
sites cibles de l’ADN de l’hôte à des moments favorables pour y induire des modifications conduisant progressivement à l’état tumoral.

c) L’induction du cancer

L’étude des phases critiques de développement et de tumorisation a permis de montrer que deux des constituants du complexe ternaire
ADN-métal-protéine subissaient des variations très caractéristiques à la fois au niveau de la séquence d’ADN et du métal lié.
Ces métallo-ADN constitueraient en quelque sorte des plaques tournantes dans la vie cellulaire, participant à l’orientation du
développement de la cellule et où sont susceptibles d’interférer les agents oncogènes responsables de l’instauration de l’état tumoral.

La séquence d’événements que l’on peut déduire des faits mis en évidence au niveau de l’ADN des cellules en voie de transformation
serait la suivante:

AMPLIFICATION (synthèse partielle de l’ADN) transitoire ou non de certaines séquences d’ADN au cours d’événements physiologiques
(différenciation, dédifférenciation) ou pathologique (lésion, stress de différente nature). Ces séquences d’ADN subissent parallèlement
des modifications qualitatives et quantitatives dans leur teneur en métaux.

L’amplification de l’ADN est impliquée dans le processus de la transformation tumorale comme le montrent notamment les données
cytologiques. En effet, les cellules tumorales contiennent des régions chromosomiques qui fixent de manière homogène les colorants,
et des chromosomes appelés double minute qui sont pratiquement absents des tissus sains correspondants [1].

Il est probable que ces régions fixent de manière homogène les colorants parce qu’elles représentent de multiples copies de la
même séquence d’ADN. Elles peuvent donc être conçues comme des conséquences cytologiques de l’amplification de certaines régions
de chromosomes.

Il est aussi établi que l’amplification intervient lors de l’adaptation de cellules à des doses croissantes d’une substance toxique.
Nous citerons notamment l’amplification des gènes pour la synthèse de la dihydrofolate réductase lors de l’induction de la résistance
au méthotrexate [2] et pour l’aspartate transcarbamylase [3] et pour la synthèse de la métallothionéine dans les cellules leucémiques
(Friend) résistantes au Cadmium [4].

Dans ce même domaine, un modèle de transformation tumorale a été récemment proposé : la première étape ou initiation serait une
mutation introduisant une duplication tandem du proto-oncogène impliqué dans le mode de transformation des génomes de vertébrés par les
rétrovirus [5].

Notre équipe avait montré en 1977 l’influence du processus d’amplification de l’ADN de l’hôte dans l’induction de la tumeur de crowngall
chez les plantes supérieures [6]. Son rôle a été également impliqué dans la transformation de fibroblastes d’embryon de poule synchrones
par le virus de Rous [7].

INTERACTION entre les ADN amplifiés et un agent oncogène, généralement d’origine exogène : carcinogène chimique, virus, radiations,
etc.
INSTAURATION d’un nouvel état moléculaire que l’on pourrait baptiser nouvel ordre moléculaire qui découle de la transposition en des
lieux définis des séquences amplifiées au cours de l’étape 1 et modifiées par l’étape 2. Il en résulte progressivement un nouveau
fonctionnement que l’on peut décrire schématiquement par une plus grande aptitude à répondre aux signaux de l’environnement
et en conséquence à utiliser les métabolites disponibles.

Ce fonctionnement va notamment se traduire par une augmentation des besoins en certains métaux des cellules tumorales par
rapport aux cellules saines, augmentation souvent accompagnée de profondes modifications dans le taux de renouvellement de
ces métaux.


Deux articles récents suggèrent que certains cancers humains et animaux pourraient être induits par des transpositions génétiques
plutôt que par des mutations [8].

Ainsi dans le cas de cancers induits par des virus, l’induction du cancer serait associée à des réarrangements d’ADN qui
entraînent l’expression accrue de gènes cellulaires normaux.
L’hypothèse retenue par ces auteurs est que l’intégration des séquences d’ADN de l’agent oncogène à une « mauvaise » place ou
dans une « mauvaise » cellule entraîne soit la synthèse d’une quantité excessive d’un produit cellulaire normal, soit le même taux
de synthèse mais à un mauvais moment pour la cellule considérée. Il en résulterait des interférences avec le programme normal de
différenciation.

De toute façon, il est clair que les perturbations induites par les divers agents mutagènes et/ou cancérigènes n’ont pas du
tout le même impact suivant qu’elles concernent les séquences de l’ADN codant pour la synthèse des chaînes polypeptidiques
ou, au contraire, les zones baptisées « zones de régulation ».

C’est au niveau des zones de régulation que s’attachent spécifiquement les enzymes impliqués dans la mise en activité ou le blocage
du génome : RNA polymérases, DNA polymérases, qui sont généralement des protéines acides ou neutres ainsi que des agents
répresseurs tels que les histones qui sont des protéines basiques ; ces zones sont sensibles aux signaux de l’environnement et
elles les transmettent à distance.

Ce type de mutation portant sur des zones de régulation provoque une modification plus ou moins drastique des processus de
reconnaissance entre une séquence d’ADN et une séquence polypeptidique, et par suite d’un changement dans le mode de réception
et de transmission des messages de l’environnement. Ceci est particulièrement spectaculaire dans le cas des séquences itératives
de l’hétérochromatine constitutive qui sont très voisines du cytoplasme et reçoivent en premier l’impact des variations du milieu.

L’amplification (synthèse partielle de l’ADN) dans les régions spécifiques du génome, qui ne contiennent pas nécessairement
des gènes, pourra conduire également au même type de changement dans la mesure où cette étape d’amplification est liée à des
fragmentations du génome.
Ces coupures se produisent plus particulièrement dans la matrice qui a été polydupliquée, et sont suivies de translocations en de
nouvelles régions du génome.
Les conséquences de l’étape d’amplification incluent donc un remaniement topologique des séquences de l’ADN.

L’échelle énergétique : de la nouvelle organisation topologique de l’ADN aux processus de téléaction

Les régions du génome soumises à des remaniements (amplification, délétions, translocations, etc.) sont souvent situées dans
l’hétérochromatine constitutive qui est généralement concentrée à la périphérie du noyau et qui est bien connue pour
contenir peu de gènes. Ses fonctions ont été longtemps ignorées des biologistes.
Par contre, nous savons que l’activité génétique d’un gène ou d’une famille de gènes dépend de sa place par rapport aux
séquences de l’hétérochromatique constitutive. Finalement, les remaniements chromosomiques décrits dans la première
partie de l’article vont se manifester essentiellement par des changements de place de certains gènes les uns par rapport aux
autres et surtout des changements de place de certains gènes par rapport aux séquences d’ADN de l’hétérochromatine constitutive.

Deux questions se posent alors :

— Quelles fonctions jouent les séquences d’ADN itératif (séquences répétées successivement plusieurs fois) présentes dans
l’hétérochromatine constitutive ?
— Où sont concentrés les métaux aptes à se fixer aux bases de l’ADN ?

L’une au moins des fonctions de ces séquences serait de participer à la réception et à la transmission des signaux de
l’environnement depuis la membrane nucléaire jusqu’aux séquences structurales des gènes.
C’est d’ailleurs au niveau de ces séquences que les métaux peuvent se fixer et, en première approximation, les variations des
composants de l’environnement vont se traduire par l’entrée dans le noyau ou la sortie de métaux normalement ou anormalement
présents à ce niveau.
A une échelle plus subtile, l’énergie de ces mêmes métaux pourra seule être échangée ou transmise. Ce transfert d’énergie de
type vibratoire se fera notamment par le changement de conformation des molécules d’eau qui « hydratent » l’ADN. L’ensemble
de ces modifications va se matérialiser au niveau moléculaire par la formation de nouveaux complexes ADN-métal entraînant
éventuellement la formation des structures ternaires nouvelles ADN-métal-protéine. Les complexes ADN-métaux sont concentrés
à la périphérie du noyau, à des moments déterminés du cycle cellulaire.

L’entrée du métal dans la séquence et/ou la variation énergétique correspondante est conditionnée par la réception d’un signal
qualitatif et quantitatif de l’environnement susceptible d’être transmis à distance (phénomène de téléaction) en fonction de
la nature et de l’ordre des fréquences de transmission adjacentes aux séquences de réception [9].
Ainsi, quand une variation de conformation a été induite dans une séquence réceptrice, soit par un métal, soit par une molécule
possédant la même énergie que le métal, cette perturbation (ouverture ou fermeture de la double hélice) peut être transmise le
long de la double hélice d’ADN jusqu’aux séquences structurales constituant les gènes.
Nous connaissons au moins un type d’organisation topologique présent dans de nombreuses unités de régulation de l’ADN des
procaryotes et des eucaryotes et capable de transmettre une perturbation le long de la double hélice par un mécanisme de téléaction :
il est constitué par des alternances de séquences d’ADN, soit riches en guanine et cytosine, soit riches en adénine et thymine.
Lorsque les perturbations ainsi produites par les variations de l’environnement sont suffisamment importantes et durables et si elles
atteignent au moment favorable des zones « sensibles » du génome, il peut en résulter un changement de l’ordre même des
séquences d’ADN dans les régions du génome où les métaux sont susceptibles de se fixer.
La nature, l’ordre et le nombre des séquences de transmission des signaux de l’environnement va effectivement changer au cours
des modifications du programme de développement, que celles-ci concernent les étapes d’embryogénèse, la différenciation, la
dédifférenciation ou les différentes étapes de tumorisation. Cette nouvelle organisation topologique des séquences d’ADN nucléaire
périphérique permettra la réception de nouveaux signaux de l’environnement et l’apparition de nouveaux rythmes cellulaires qui
pourront progressivement s’étendre aux tissus, aux organes et aux organismes.

Ces faits décrits à l’échelle moléculaire montrent donc clairement que les caractéristiques qualitatives et quantitatives des
énergies du système considéré vont être modifiées. Alors que les différences structurales entre les cellules saines et les cellules
tumorales commencent à être élucidées (notamment au niveau de la structure et de la conformation des macromolécules), nous
nous rendons compte que ces différences sont très fines, très subtiles. Elles vont se refléter aux autres niveaux avec la même
finesse, et de ce fait, il sera très difficile de mettre en évidence des différences véritablement significatives entre les deux types
de cellules, que ce soit à l’échelle des structures membranaires, des organites, des tissus, etc.
Par contre, ces différences d’ordre topologique qui se reflètent spectaculairement dans le mode d’utilisation des différentes
énergies de la cellule, nous paraissent beaucoup plus révélatrices d’un changement spécifique à l’échelle énergétique affectant
les différents stades de développement et surtout conduisant à l’état tumoral.
Ainsi, lorsque le mode de réception et de transmission des énergies potentielles est perturbé, il va modifier les énergies
mêmes de la cellule et se répercuter sur les tissus, les organes et tout l’organisme. Nous verrons que si la perturbation est
suffisamment intense, le potentiel cellulaire va se trouver irréversiblement modifié.


Le potentiel vibratoire de la cellule

L’état énergétique d’un système peut être décrit par son potentiel rapporté à un état standard.
Le potentiel est défini thermodynamiquement comme une tendance à faire un travail.
Ainsi le potentiel chimique d’une molécule d’eau dans un système donné est co-relié au système de force auquel est soumise la
molécule d’eau en tout point du système.

Pour une cellule vivante, le problème de la mesure du potentiel se complique dans la mesure où des forces autres que celles liées
à la présence du soluté entreront en jeu.
Nous devons tenir compte du lieu où se trouve la molécule d’eau par rapport à la surface de la terre (potentiel gravitationnel)
et surtout de la présence de structures particulières caractéristiques de la matière vivante.
Il s’agit notamment des structures colloïdales et capillaires qui ont toutes les deux tendances à retenir les molécules d’eau.
Ces deux dernières structures contribuent à créer le potentiel matriciel rendant très bien compte de l’organisation typique de la
matière vivante. Dans le cas d’ions et de molécules chargées, la notion de potentiel électrochimique est introduite.
A l’aide d’un certain nombre de lois telles que celle de Nernst, il est possible de déterminer la répartition des charges électriques
à l’équilibre de part et d’autre d’une membrane plasmique.
Si l’échange d’une substance se fait contre le gradient de potentiel électrochimique, il existe un transport actif : la cellule
consomme alors de l’énergie sous forme d’adénosine-triphosphate, les molécules d’ATP étant régénérées par le métabolisme
cellulaire. Il faut insister sur le fait que le potentiel décrit a tendance à produire un travail.
Ce concept permet de décrire de manière synthétique le système de forces auquel sont soumises les molécules, chargées ou non,
dans le compartiment considéré.
Avec les données dont nous disposons dans ce domaine, il est théoriquement possible de décrire l’état d’une cellule, d’un
organe, d’un organisme en analysant le système de forces auquel les molécules qu’ils contiennent sont soumises.
La résultante de ces forces va les faire croître ou rester stables dynamiquement, se diviser, régresser ou mourir si les conditions
de l’environnement s’y prêtent.
La description sera de plus en plus compliquée lorsque nous passerons d’une culture de cellules isolées dans un milieu nutritif
où il est possible de tout contrôler, à un être aussi organisé que l’homme.
Le potentiel vibratoire est un des composants du potentiel cellulaire.
Il est déterminé d’une part par toutes les structures de l’environnement susceptibles d’émettre des énergies vibratoires transférables
à la cellule et d’autre part par les caractéristiques propres de la cellule étudiée.

Quels sont les émetteurs d’énergies vibratoires ?
Les métaux, les sons, les radiations lumineuses, les parfums, tous les êtres vivants, les structures symboliques
et de manière générale l’ensemble de l’Univers dans lequel nous baignons et qui se manifeste à cette échelle essentielle
par des vibrations d’origine cosmo-telluriques. Beaucoup d’auteurs ont étudié les vibrations cosmo-telluriques :

elles modifient effectivement in vitro les propriétés des colloïdes et en particulier celles des complexes colloïdes-métal
comparables aux constituants de la matière vivante et qui déterminent le potentiel matriciel [10].


Nous venons de voir qu’il existe bien des supports vibratoires de nature colloïdale dans les cellules vivantes.
Ces supports peuvent transmettre à distance une perturbation équivalente à un signal (cf. « respiration » de l’ADN, téléaction, etc.),
ils peuvent changer de qualité, d’ordre topologique et acquérir ainsi la possibilité de transmettre de nouveaux signaux auxquels ils
étaient préalablement insensibles.

Maintenant nous disposons donc de tous les éléments EV + SV nécessaires pour tenter d’appréhender la nature et le mode d’action
des perturbations de la cellule qui conduisent à l’induction du cancer.






Trois cas sont a priori possibles : les énergies vibratoires ou les supports vibratoires sont seuls perturbés ; les deux composants du
couple sont perturbés (table 1).

Énergies vibratoires
Supports vibratoires
Conséquences
EV
SV
Tissu sain
EVt
SV
Tissu énergétiquement tumoral
EV
SVt
Tissu organiquement tumoral
EVt
SVt
Tissu tumoral

Table 1 : Illustration de l’évolution respective des composants du couple EV et SV suivant qu’ils sont sains ou tumoraux. EV, SV :
sains ; EVt, SVt : tumoraux.

Nous connaissons des exemples illustrant tous ces cas.

— Lorsque seul EV est modifié, l’individu est imprégné énergétiquement et non organiquement des énergies nocives du cancer.
Cette situation se produit classiquement lorsqu’un individu habite dans une maison située au-dessus d’un cours d’eau souterrain [11].
— En demeurant dans ces conditions, l’être humain accroît considérablement la probabilité de réaliser le couple EVt + SVt : en effet,
à la suite d’un stress de nature fort variée, l’ordre topologique de l’ADN sera modifié dans telle ou telle cellule et la situation favorable
pour le développement du cancer sera ainsi créée.
— Inversement si seul le support vibratoire est modifié, tant que les énergies vibratoires EVt spécifiques ne seront pas présentes, les
cellules tumorales à l’échelle organique resteront en sommeil.

— Elles auront tendance à se développer de manière plus ou moins invasive dès que les énergies favorables s’instaureront.
Les conséquences de cette présence des cellules tumorales à l’échelle matérielle dépendront du type d’organe touché et de l’importance
des dérèglements déjà produits.
— Quand les deux facteurs EVt et SVt sont réunis, le cancer se développera. Rappelons que les cellules cancéreuses sont des émetteurs
internes d’EVt (croix du soufre) et par conséquent des inductions internes : cette propriété devrait nous permettre de comprendre la
propagation de proche en proche du cancer et l’induction des métastases.

Dans notre prochain article, nous donnerons des exemples d’induction du cancer soit dans le monde végétal, soit dans le monde animal.
Nous en déduirons des conséquences pour le diagnostic précoce du cancer et le choix des thérapeutiques susceptibles d’être
appliquées lorsque le couple nocif EVt + SVt est détecté tôt.

Prochain article : exemples d’induction du cancer chez les végétaux et les animaux.

Processus d’induction du cancer par Étienne Guillé

(Revue 3e Millénaire – ancienne série. No 9. Juillet-Août 1983)
Dans son premier article n° 8 de 3e millénaire),

Étienne Guillé montrait comment le cancer pouvait se développer grâce aux déséquilibres vibratoires entre le couple Energie-vibratoire
et support-vibratoire.

Il est impossible de résumer un article d’Étienne Guillé ; aussi, nous vous suggérons de vous reporter à ce n° 8 avant de lire la
deuxième partie de son étude sur l’induction du cancer chez les végétaux et les animaux (le processus est identique pour l’homme) et
les moyens préventifs possibles.

A) Inhibition de la transformation tumorale des végétaux par les circuits oscillants
B)
Dès 1925, Georges Lakhovsky [12] montrait qu’un circuit oscillant constitué par un fil de cuivre rigide, nu et enroulé en forme de spire
autour de plants de Pélargonium, inhibait la croissance de la tumeur de crown-gall induite par la bactérie Bacterium Tumefaciens.
La tumeur s’est d’abord accrue rapidement sans entraver la vitalité de la plante. Puis la tumeur s’est complètement nécrosée et détachée
de la tige : la plante était guérie.

Nous avons repris ces travaux sur des plantes sensibles et insensibles à la transformation tumorale par la bactérie oncogène
Agrobacterium tumefaciens. Les résultats sont rapportés sur la figure 1.



Fig. 1. — les différents stades de l’événement tumoral.


— Séquences d’ADN itératif concentré dans l’hétéro-chromatine constitutive, enrichi en métaux lourds et soumis à des processus
d’amplification.

— Séquences d’ADN itératif amplifié.
++++ Séquences d’ADN exogène (virus, plasmide, etc.).
Le petit pois (Pisum Sativum) est lunaire : il a donc 9 énergies vibratoires (directions : b, 1, d, 2, e, f, 3, h, a et N : 16). Si nous pratiquons
des lésions avec un scalpel sur une feuille de pois, l’énergie vibratoire va baisser instantanément et va devenir pratiquement indécelable (N : 2),
pendant deux jours. C’est pendant ces deux jours que les cellules voisines des cellules blessées amplifient, découpent et changent l’ordre
topologique de certaines séquences d’ADN. Cet ensemble d’événements moléculaires et physiologiques correspond à un processus de
dédifférenciation.
Pendant cette période de temps où la vitalité de la plante est pratiquement nulle, deux orientations de son évolution sont classiquement
possibles : elle perd une direction de vibration ou elle acquiert la structure vibratoire du soufre.
— Si aucun agent tumoral n’est présent pendant cette période, au bout de trois à quatre jours, la feuille de pois a retrouvé sa vitalité (N : 16)
mais elle ne vibre plus que dans les huit directions du mercure (D : a, b, c, d, e, f, g, h). Elle est devenue mercurienne. Le changement
d’ordre topologique de certaines séquences de son ADN a entraîné une modification profonde de son mode de réception et de
transformation des signaux de l’environnement. Pour simplifier, en luttant contre le stress, elle a changé de tempérament. Nous pouvons
conclure que la plante garde l’empreinte du stress qu’elle a subi dans son information génétique.

— Si un agent tumoral est présent pendant cette période et réussit à transformer les cellules végétales, la tumeur émettra alors dans les quatre
directions du soufre (D : 1, 2, 3, 4).
— L’agent tumoral, la bactérie oncogène Agrobacterium Tumefaciens, émet aussi dans les mêmes directions mais, lorsqu’il est introduit
dans la plaie provoquée par la lésion, son énergie vibratoire n’est pas décelable (fig. 2). Nous voyons donc qu’il est possible de corréler un
ordre topologique de la molécule d’ADN à un type vibratoire déterminé. De tels faits ne se produisent pas avec les plantules de blé
(Triticum Vulgare) insensibles à cette transformation tumorale. Il est d’ailleurs révélateur que la lésion de cette plantule n’abaisse pas les
énergies vibratoires à N : 2, mais seulement à N : 8. Le résultat suggère l’idée qu’il suffit de remonter l’énergie vibratoire de N2 à N8 ou
d’empêcher le niveau vibratoire de descendre en dessous de N8 pour éviter la transformation tumorale. Nous avons effectivement
montré que l’application d’un circuit Laskovski polymétallique permettant de remonter le niveau vibratoire au-dessus de N2 et plus
spécifiquement à N16 suffit à empêcher le développement de la tumeur.


Fig. 2. — Évolution des énergies vibratoires de Pisum sativum (a) et Triticum vulgare (b), dans différents états physiologiques et
pathologiques.

Les plantules de pois et de blé sont maintenues dans des conditions contrôlées d’éclairement, de température et d’hygrométrie.
Le lot témoin est dans l’état physiologique standard. Les trois autres lots sont blessés stérilement : le 1er est maintenu dans
l’état standard, le 2e est infecté avec la bactérie oncogène Agrobacterium tumefaciens, le 3e est infecté et entouré d’un collier
Lakhovsky à 7 métaux.

– Énergies vibratoires du soufre.
– Énergies vibratoires du mercure.
— La transformation tumorale ne se produit que si l’agent tumoral est présent pendant la phase d’amplification de l’ADN de l’hôte.
L’induction de la tumeur est donc liée à la probabilité de rencontre d’un ADN exogène et d’ADN endogènes transitoirement
amplifiés pendant la phase de remaniement physiologique qui suit la lésion, phase qui a été baptisée : conditionnement de l’hôte
(phase tout à fait comparable à un stress) . Cette transformation peut être inhibée soit par la bromodéoxyuridine (La bromodéoxyuridine
est un nucléotide ayant fixé un atome de brome. Il prend la place de la Thymine lors de la synthèse de l’ADN et, étant plus dense que
ce nucléotide, il alourdit la molécule ce qui permet de repérer les séquences où il se fixe), introduite à faibles doses et qui prend
la place de certaines Thymines des séquences d’ADN amplifié, soit en piégeant les métaux qui sont en grande quantité dans ces mêmes
ADN amplifiés.
— Les circuits Laskovski inhibent cette même étape car en émettant les quatre énergies vibratoires du soufre, ils modifient la structure
de l’eau et par suite empêchent la constitution, soit du bon ordre topologique de l’ADN, soit la formation des bons complexes
ADN-métaux nécessaires à l’induction et au maintien de l’état tumoral.

Des faits comparables ont été mis en évidence avec la vigne vierge et le lierre.

C) Induction tumorale chez les animaux et les êtres humains
D)
Alors que chez les plantes, il n’y a généralement que deux niveaux vibratoires stables : N8 et N16, il existe plusieurs sphères
énergétiques chez les animaux et les êtres humains. Elles sont emboîtées les unes dans les autres et elles peuvent atteindre des
niveaux vibratoires très élevés [13]. Ainsi, des sphères internes peuvent être abaissées au niveau N2 alors que les sphères périphériques
et en particulier l’œuf cosmique ne semblent pas encore atteintes.

Lors d’un stress susceptible de conduire à l’induction du cancer, l’évolution des sphères énergétiques dépendra du point d’impact
initial de la perturbation nocive :
— Si l’induction est de type central, une lésion périphérique sera induite à distance mais elle ne sera que l’une des conséquences
du désordre central. Nous trouvons couramment cette situation avec des cancers hormonaux dépendants ; ils peuvent être
provoqués par un choc psychique. En acupuncture, ils se manifesteront par des perturbations caractéristiques du faisceau gouverneur [14].

— Si l’induction est de type périphérique, l’évolution de la maladie sera tout à fait différente. Il y aura inversion par rapport au
processus précédent : le désordre local se répercutera progressivement au niveau central en modifiant les processus de régulation.
Si la perturbation énergétique est détectée suffisamment tôt, et s’il est possible d’y remédier avant que la lésion tumorale ne s’installe
et retentisse sur la commande centrale, l’interruption de l’induction est possible. Malheureusement, c’est rarement le cas, le terrain
est déjà profondément modifié lorsque la lésion est détectée.

Dans le premier cas, au niveau vibratoire, nous observons des phénomènes similaires à ceux qui se déroulent chez les plantes à la
suite d’un stress.
Les fréquences des sphères énergétiques périphériques décroissent brutalement. Cet état transitoire dure beaucoup moins longtemps
que pour les plantes, de sorte qu’il est beaucoup plus difficile de le mettre en évidence à moins de faire appel systématiquement à une
technique d’analyse de rêves [15].

Dans le deuxième cas, nous observons une évolution inverse. La sphère énergétique d’un organe déterminé est touchée la première,
les fréquences de vibration baissent et si les conditions de stress se maintiennent, cette baisse de vitalité se transmet de proche en
proche aux sphères énergétiques reliées à la sphère perturbée pour finir par atteindre l’œuf cosmique lui-même. Il en résulte que la
structure vibratoire de la croix du soufre apparaît dans une sphère énergétique de faible niveau vibratoire bien avant qu’elle apparaisse
au niveau de la sphère énergétique la plus périphérique. Ainsi, lorsque le terrain du malade est favorable à l’induction de l’état tumoral,
P. Vernet retrouve en acupuncture l’association de deux points diagnostiques : le point ionique et le point rate (ibid.).

Si pendant cette baisse de l’énergie vibratoire, un agent cancérigène est présent, l’affrontement va se produire entre les énergies
amoindries de l’hôte et l’énergie vibratoire spécifique de l’agent tumoral. L’évolution de la situation ainsi créée dépendra des capacités
de l’organisme à accroître ses propres énergies vibratoires et à empêcher ainsi les modifications caractéristiques de l’ordre moléculaire,
de ses colloïdes constitutifs.

De toutes les réactions possibles des diverses sphères énergétiques à ces multiples perturbations, le fait fondamental — la clef de voûte
de l’induction du cancer — nous paraît être l’acquisition de la structure vibratoire de la croix du soufre. Cette acquisition stable est
dépendante d’un ordre topologique spécifique au niveau de macromolécules cellulaires telles que les protéines et les acides nucléiques.
Lorsque nous comparons la composition de ces macromolécules isolées de tissus sains et de tissus tumoraux correspondants,
il existe des différences, mais ces différences sont si ténues qu’il nous est difficile actuellement de les intégrer à une conception globale
cohérente du fonctionnement d’une cellule et a fortiori d’un organisme aussi complexe que l’être humain.

Par contre, quel que soit le tempérament de l’hôte (de Saturnien à Lunaire et même Plutonien) et la nature de l’agent oncogène (virus,
carcinogènes chimiques, radiations, etc.), les cellules tumorales qu’il contient émettent dans les quatre directions de la croix du soufre.

Beaucoup de théories ont été émises pour tenter de décrire le mécanisme d’induction de tous les types de cancers connus : à notre
connaissance, seule la structure vibratoire D : 1, 2, 3, 4, nous paraît être une constante commune.
Ces données nous suggèrent l’existence d’étapes communes dans le processus d’induction de l’état tumoral.

La croix du soufre est émise non seulement par les cellules tumorales mais aussi par les agents cancérigènes et les substances
anti-tumorales.

En fait, il ne s’agit pas de la même croix du soufre : elle peut différer pour les valeurs de fréquence (N) et d’amplitude (A) ; mais surtout,
elle peut être l’indice d’un manque ou d’un excès d’énergie vibratoire.
Or, comme l’a si bien décrit G. Lakhovsky, un excès d’énergie vibratoire peut provoquer l’effet inverse de la dose optimale…

Il est très révélateur que de nombreuses substances utilisées par les médecines dites différentes émettent ces quatre énergies
caractéristiques : citons notamment les physiatrons, le gui fermenté, le laetrile, le K12, etc. [16]. Compte tenu des espoirs et des
controverses que ces substances font naître dans le grand public et dans le monde médical, il nous paraît essentiel de tester leurs
éventuels modes d’action sans a priori, en utilisant des technologies suffisamment performantes et adaptées au niveau cellulaire
sur lequel elles sont censées agir — c’est-à-dire — le niveau vibratoire et non le niveau matériel sensu stricto.
Notre équipe étudie, depuis quelques années, la tumeur ascitique induite chez la souris suisse. En utilisant le 64CU, isotope du cuivre,
émetteur d’électrons Auger, nous avons pu obtenir 50 % de survie avec une population de ces souris tumorales [17].
Dans ces expérimentations, c’est avant tout l’ordre topologique de l’ADN tumoral et plus spécifiquement les complexes tumoraux
ADN-cuivre, que nous choisissons comme cible privilégiée.

Il paraît évident que seules la connaissance des énergies vibratoires de la souris, de leur transfert de sphère énergétique à sphère
énergétique et leur manipulation sont susceptibles de nous permettre d’améliorer ce résultat.



Fig. 3. — Représentations schématiques de formes typiques de cristallisations sensibles au chlorure de cuivre.

— Formes géométriques : I. Trigone rénal ; II. Polygone rénal ; III. Forme hépatique ; IV.
— Forme pulmonaire ; V. Rosettes gastriques ; VI. Rosettes intestinales.
— Formes ellipsoïdales : VII. Formes génitales (utérus, ovaires, etc.).
Barres transverses
V) Les méthodes de diagnostic précoce du cancer

Dans la séquence des événements vibratoires et organiques qui conduit progressivement à l’induction du cancer, nous avons vu
que les toutes premières étapes sont corrélées à la baisse de l’énergie vibratoire d’une sphère énergétique déterminée.

Il en résulte généralement un changement de directions de vibration qui conduira à la structure vibratoire de la croix du soufre.
Si nous pouvons déceler précocement ces variations, il devient possible d’appliquer des thérapeutiques purement énergétiques
avant que l’ordre topologique tumoral soit inscrit dans les macromolécules cellulaires telles que l’ADN.

Plusieurs méthodes de diagnostic précoce sont pratiquées dans le monde ; peu sont connues en France [18].

Nous allons brièvement décrire l’une des plus performantes : la méthode des cristallisations sensibles au chlorure de cuivre.

Cette méthode a été découverte en 1932 par Pfeiffer [19].
Elle consiste à étudier et à caractériser les formes de cristallisation apparaissant lors de l’évaporation d’une solution aqueuse
de chlorure de cuivre à laquelle a été rajouté un liquide biologique (sang, sève, etc.), ou un produit chimique. Suivant la nature
de l’extrait testé, il se forme des structures caractéristiques qui ont été répertoriées par le laboratoire de Selawry [20].

Ces structures peuvent être classées en deux types principaux : géométriques et ellipsoïdaux s’inscrivant à l’intérieur d’une
trame constituée de striations de texture variée. Cette méthode permet de découvrir les phases précoces de l’induction tumorale
par l’apparition de formes spécifiques baptisées barres transverses (fig. 3). La trame de base rayonnant à partir d’un ou plusieurs
centres de cristallisation se retrouve barrée transversalement. Si seul le terrain est perturbé, là où les barres transverses sont
dispersées en différents points de la trame ; si l’état tumoral est déjà installé au niveau organique, les barres transverses
seront situées dans l’une des structures géométriques ou ellipsoïdales décrites sur la fig. 3.
Nous avons montré que les barres transverses sont en fait la visualisation des énergies vibratoires de la croix du soufre grâce
aux supports vibratoires présents dans l’extrait testé [21].
Elles sont aussi spécifiques de l’induction et du maintien de l’état tumoral que la croix du soufre.
L’étude des différentes directions des formes de cristallisation montre qu’il y en a au maximum 12 par plaque de cristallisation
et ces 12 directions sont celles de la grille personnalisée. Le nombre de striations dans une direction donnée est linéairement
corrélé à la fréquence de vibration de l’extrait; de même, la longueur des striations est corrélée à l’amplitude des vibrations.
Notre équipe a reproduit les principales formes caractéristiques présentes dans les cristallisations sensibles provenant de
liquides biologiques, en utilisant soit des métaux « dynamisés » (formes géométriques), soit des complexes naturels
chélatant-métaux (formes ellipsoïdales) [22].

Les figures de cristallisation décrivent à un moment donné, L’ETAT ENERGETIQUE A L’ECHELLE VIBRATOIRE de l’extrait étudié,
en visualisant les énergies vibratoires perturbées (en plus ou en moins).

Nous pouvons ainsi les caractériser analytiquement par leur DNA et confronter ces résultats à ceux que donnent d’autres
techniques d’analyse des propriétés des couples EV+SV (spectrophotométrie Raman-laser, électrobiophotographie, téléaction
dans les colloïdes biologiques, etc.).

Ces formes peuvent être considérées comme les coupes par un plan horizontal de l’œuf cosmique et de ses multiples sphères
énergétiques, animant les supports vibratoires présents dans l’extrait étudié.
Cette méthode illustre parfaitement la méthode générale d’analyse des systèmes appliquée à l’analyse des couples EV+SV.
Un être en parfait équilibre énergétique aura une plaque de cristallisation parfaitement rayonnante à partir de ses centres de
cristallisation. Par contre, dès qu’une perturbation énergétique spécifique existera dans la préparation étudiée, les énergies vibratoires
déconnectées du plan énergétique d’ensemble s’imprimeront par leurs DNA respectifs si un support vibratoire sensible aux énergies
vibratoires testées est présent dans la solution.

Cette déconnection du plan énergétique peut se traduire par un excès ou un manque d’énergie dans telle ou telle sphère
énergétique qui se manifestera par la même forme de cristallisation.

C’est la raison pour laquelle un extrait de plantes, utilisé en homéopathie ou en phytothérapie, donne des formes de cristallisation
homologues pour leur DNA à celles du sang du malade dont elles sont capables de contrecarrer les carences et les troubles.

Plusieurs laboratoires français sont en train d’installer des enceintes pour réaliser cette méthode de diagnostic précoce.
L’analyse des formes de cristallisation sera facilitée par l’utilisation d’un programme « analyse d’images » réalisé en informatique.

La difficulté majeure subsiste : il est en effet nécessaire de former des médecins à cette méthode de diagnostic et malheureusement
notre éducation figée dans la spécialisation à outrance ne favorise guère le développement à grande échelle de l’analyse systémique.


VI) Des propriétés des couples EV+SV aux lois d’équilibre, de transfert et d’évolution des énergies vibratoires : leurs perturbations
lors de l’induction du cancer

Tout système inerte ou vivant peut être décrit par les lois qui lient SES supports vibratoires (SV) et LES énergies vibratoires qui l’animent (EV).

Nous pouvons dire que ces relations thermodynamiques décrivent les caractéristiques du système considéré
et qu’elles s’appliquent quel que soit le niveau de réalité étudié : des quarks aux galaxies !…

La description de ces lois va nous permettre de définir les capacités d’évolution de tout système et ses possibilités d’interaction
avec les autres systèmes que ceux-ci soient indépendants ou liés matériellement au système étudié.

A) Les lois thermodynamiques qui régissent les couples EV + SV
B)
Pour simplifier la description de ces lois, nous les avons regroupées en trois familles qui s’expriment successivement au cours de
toute création ou transformation d’un système donné. Il s’agit des phases de SEPARATION, RECOMBINAISON et EXPRESSION des énergies vibratoires.
Prenons l’exemple de la fécondation :

— lors de la gamétogenèse, les quatre énergies du soufre et les huit énergies du mercure sont séparées ;

— lors de la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde, les 12 énergies (4+8) vont se recombiner dans un ordre défini a, b, 1, c, d, 2,
e, f, 3, g, h, 4, de nature comparable à celui d’un mandala. Pendant les neuf mois de la grossesse, les énergies sel vont imprégner l’embryon ;

—au moment de la naissance, en fonction du lieu et du moment, c’est-à-dire de la situation
cosmo-tellurique, un ordre vibratoire spécifique va imprégner tous les supports vibratoires
de l’embryon et notamment l’ADN constituant son patrimoine génétique.
—L’ADN va être imprégné par le DNA du lieu et du moment.
—L’expression de cette imprégnation se manifestera de Saturne à la Lune (3 à 9) ou de Saturne à Pluton (3 à 12) suivant le niveau d’intégration du système.

Nous venons de décrire les trois familles de lois définissant un système dans le monde dit positif.
Dans le monde dit négatif, les mêmes lois existent, applicables aux 14 énergies qui sont notamment caractéristiques de la plupart
des êtres morts.
En radiesthésie, ces énergies se manifestent par l’arrêt du pendule.


Fig. 4. — Les 12 étapes de la transformation alchimique

Les étapes Calcinatio et Solutio sont dans le monde vibratoire dit négatif. Remarquons que les Exaltatio Argumentatio et Projectio
correspondent à un accroissement du niveau de fréquences de N32 à N56
Ces trois familles de lois étaient parfaitement connues des alchimistes dans les douze opérations de l’œuvre (fig. 4).

Ainsi, les étapes Calcinatio et Solutio sont dans le monde négatif, puis viennent les phases de Séparation, de Conjonction et la
mise en œuvre des huit énergies du mercure.

Lorsqu’il y a expression des sept composants ou des dix composants, il suffit que l’un des composants soit modifié — en excès
ou en manque — pour perturber tout l’équilibre du système.

Ainsi, toute évolution du système se fera à partir d’un des composants précédents par séparation des quatre énergies du soufre
et des huit énergies du mercure du niveau vibratoire immédiatement inférieur à la sphère énergétique perturbée.


Nous nous retrouvons avec tous les éléments de la transformation alchimique que j’ai longuement analysée dans mon article sur
l’analyse des rêves.

Dans le cas de l’induction du cancer, l’apparition de la croix du soufre détectable par radiesthésie dans telle ou telle sphère
énergétique et la formation des barres transverses en cristallisations sensibles sont les manifestations les plus précoces de cette
séparation des énergies vibratoires.

Remarquons que ce ne sont pas des événements négatifs en soi : ils rendent compte du combat de l’être pour tenter de répondre
à l’agression. Si l’être arrive à maîtriser l’agression, il peut évoluer ; dans le cas contraire, un nouvel ordre va s’instaurer qui ne
dépendra pas seulement de la nature des supports vibratoires perturbés et des énergies vibratoires nocives, mais aussi des propriétés
spécifiques du couple EV+SV.

Cette séparation des énergies vibratoires caractéristiques des capacités d’évolution d’un système peut se manifester à toutes sortes
d’échelles de la réalité. Dans le cas de l’induction du cancer, nous allons en décrire plusieurs exemples en partant des faits décrits
dans la première partie.

C) L’induction du cancer
D)
L’application des trois familles de lois peut être faite à toutes sortes de niveaux. Pour illustrer cette application, nous allons
choisir les niveaux de l’ADN, du code génétique, des chromosomes et des formes de cristallisation.
Qu’arrive-t-il lorsqu’il y a induction de cellules tumorales ?

L’ADN Z

Différents types de conformation de molécules d’ADN ont été décrits, dépendant de la nature de la séquence d’ADN et des conditions
du micro-environnement ionique. Ainsi, les formes baptisées A, B et C ont été décrites par diffraction aux rayons X. Plus récemment,
la forme Z (Zig-Zag) a été découverte : elle se forme lorsque la séquence CGCGCG-GCGCGC est présente dans la molécule d’ADN,
en présence de fortes concentrations de Sodium ou de certains ions spécifiques [23].
Alors que la plupart des agents cancérigènes doivent couper la chaîne d’ADN lorsqu’elle a les conformations classiques telles
que B, ils peuvent par contre se fixer facilement sur la conformation Z. Cette conformation Z a la structure vibratoire Soufre inversée
3, 4, 1, 2.

LES ACIDES AMINÉS ANORMAUX DES TUMEURS VÉGÉTALES

Les trois lois : Séparation, Recombinaison, Expression peuvent être appliquées au code génétique classique avec les 64
triplets déterminant la place des 22 acides aminés présents dans les protéines constituant la charpente de nos cellules.

Rappelons que ces 64 triplets (groupement de 3 nucléotides pris dans les quatre ATGC constituant l’alphabet de l’ADN) ont été confrontés au niveau de leur nature énergétique aux 64 hexagrammes du Yi-king décrits dans Le Livre des Mutations [24].

Dans les tumeurs végétales de crown-gall décrites dans la première partie, il existe des acides aminés « anormaux » qui sont présents dans le cytoplasme mais sont absents des protéines. Ils dérivent biologiquement des acides aminés présents dans les protéines.

Ainsi, la lysopine dérive de la lysine, l’octopine, présente aussi dans l’octopus, dérive de l’arginine, etc. Si nous comparons les structures vibratoires de ces différents acides aminés, nous nous trouvons dans une situation voisine de celle décrite pour les conformations de séquences d’ADN.

Ainsi, alors que la lysine est mercurienne, l’arginine est martienne, à N24 toutes les deux, leurs homologues tumoraux ont exactement les structures vibratoires inverses.

Il est symptomatique que la lysine et l’arginine appartienne à des histoires spécifiques liées à l’ADN respectivement sur les zones riches en (A + T) et riches en (G + C).

Ce sont ces mêmes zones qui contiennent les métaux, sont soumises aux processus de téléaction et subissent des remaniements lors de l’induction du cancer.

LE CARYOTYPE ET L’ÉVOLUTION DES CHROMOSOMES

Après les séquences d’ADN et le code génétique, les trois lois peuvent être appliquées aux chromosomes et au caryotype.
Ainsi, chaque chromosome va avoir une énergie vibratoire spécifique de DNA3 à DNA9 ou de DNA3 à DNA12 suivant le degré d’intégration du système étudié. Si nous reprenons les exemples des cellules résistantes au méthotrexate, nous constatons que tous les chromosomes qui subissent des amplifications acquièrent les vibrations de la croix du soufre quel que soit leur DNA vibratoire de base.
Si le chromosome a une énergie vibratoire inversée après l’amplification, il aura la croix du soufre inversée. S’il s’agit d’un chromosome Saturnien, l’amplification entraînera le passage à la croix du soufre dans le monde négatif.


LES BARRES TRANSVERSES DES CRISTALLISATIONS SENSIBLES

Nous avons vu que le sang d’un être en parfait équilibre énergétique donnait naissance à une figure de cristallisation parfaitement rayonnante à partir de ses centres de cristallisation.

Les sept ou dix composants des familles EV + SV pour une sphère énergétique déterminée ne se manifestent pas par leurs DNA caractéristiques sur la plaque de cristallisation car ils sont harmonisés par les sphères énergétiques de niveaux immédiatement supérieurs.

Par contre, si une perturbation existe dans l’être étudié, les énergies vibratoires de telle ou telle sphère énergétique déconnectée du plan énergétique global s’imprimeront par leurs DNA respectifs indépendamment des autres sphères de même niveau énergétique.

Si nous prenons par exemple le niveau des organes de fréquence N32, nous verrons apparaître de Saturne à Pluton (D3 à D12) les dix formes suivantes : Rein, Foie, Rate, Cœur, Estomac, Intestin, Vessie, Pancréas, Vésicule biliaire, Organes sexuels.


Le Poumon a la croix du soufre au sens constitutif du terme.

Dans les exemples précédents nous voyons la croix du soufre se manifester à toutes sortes de niveaux de réalité : elle correspond à la phase SÉPARATION du chaos alchimique.

Elle peut subir toutes sortes d’évolution : s’inverser, diminuer de fréquence, disparaître ou se maintenir.
Le devenir de l’être en sera totalement dépendant en fonction des sphères énergétiques qui seront atteintes et par suite des supports vibratoires qui seront topologiquement modifiés.

CONCLUSIONS

L’induction du cancer, la détection précoce des premières étapes de cette induction et les thérapeutiques qui en découlent sont totalement dépendantes des propriétés des couples : énergie vibratoire + support vibratoire.

Lorsque des perturbations vont naître provoquées par des variations du micro-environnement, il en résultera une baisse de la fréquence vibratoire d’une ou plusieurs sphères énergétiques.

Cette dysharmonie locale se maintiendra un certain laps de temps, jusqu’à ce que les sphères énergétiques hiérarchiquement supérieures puissent rétablir l’équilibre.

C’est pendant cette baisse transitoire de l’énergie vibratoire que les agents cancérigènes pourront agir et imposer progressivement l’ordre topologique (SV) de l’état tumoral notamment dans l’ADN, l’énergie vibratoire D : 1, 2, 3, 4 (EVt) et les propriétés émergentes du couple EVt + SVt.

Si nous ne tenons pas compte de ces deux aspects interdépendants de l’induction du cancer, il nous sera impossible de décrire de manière cohérente les phases principales de cette induction et par suite illusoire d’envisager une thérapeutique performante.

Ainsi, la médecine allopathique classique, en ne tenant pas compte des énergies vibratoires, ne pourra obtenir des rémissions définitives.

Inversement, les médecines dites différentes qui ne feraient qu’utiliser les énergies vibratoires sans tenir compte des propriétés modifiées des supports vibratoires correspondants conduiraient tout autant à l’échec.

La solution nous paraît être de se servir des deux approches en tenant compte à la fois des propriétés des supports vibratoires et des qualités des énergies vibratoires.

Il est fondamental de remarquer que les propriétés du couple EV + SV vont varier en fonction du tempérament du sujet considéré. Dans le cadre de la récente « Concertation sur le Cancer », il est évident que cette voie d’étude aurait dû être défendue.

Des substances telles que les physiatrons, le gui fermenté, le K12, etc., mériteraient d’être testées sereinement par des méthodologies adaptées à la mesure des énergies vibratoires.

La mise au point de méthodes de diagnostic précoce nous paraît essentielle pour pouvoir ensuite développer des thérapeutiques plus subtiles et par suite mieux adaptées à la nature duelle de l’induction du cancer.

Dans ce domaine, seules les méthodes basées sur l’analyse systémique nous permettront de progresser.
A ce stade de la connaissance des énergies vibratoires, de leurs liens avec les différents supports vibratoires et des lois du transfert, nous préconisons des approches du type de celle de Abelin [25].

Dans l’harmonigramme sont en effet réunis les différents niveaux vibratoires de la grande pyramide (N2 à N56) et une double spirale où se situent à l’échelle énergétique les différents organes, les circuits hormonaux, les systèmes nerveux central et végétatifs, les niveaux psychiques, etc.

Avec cette représentation dynamique, nous obtenons des informations comparables â celles fournies par l’œuf cosmique contenant les différentes sphères énergétiques emboîtées les unes dans les autres et tournant de façon différente suivant le type de tempérament.


Lorsqu’une sphère énergétique est perturbée, l’harmonigramme permet d’en déduire les conséquences pour les sphères hiérarchiquement supérieures et inférieures.

Les niveaux de la pyramide nous fournissent la baisse des fréquences N ; la double spirale permet de décrire la séquence des événements à partir de l’impact initial et surtout elle fournit un moyen rapide d’évaluer si les forces antagonistes et complémentaires constituant le potentiel cellulaire, visualisées par des vecteurs sur les deux spirales tournant en sens inverse, peuvent corriger la perturbation initiale.

Lorsque l’homme prendra conscience de ses sphères énergétiques périphériques, c’est-à-dire lorsqu’il apprendra à capter et à maîtriser les énergies vibratoires de fréquences élevées, il deviendra un homme nouveau accessible à d’autres niveaux de réalité.

Comme l’écrit P. Veret, l’homme a certainement perdu des sens tels que ceux qui sont utilisés en radiesthésie mais les récepteurs sont toujours présents.

Il suffirait de débloquer ces récepteurs, de libérer les circuits de réception et de transmission pour que l’homme réapprenne à capter les énergies vibratoires qui l’animent inconsciemment.

Il est donc possible d’imaginer une autre médecine pour cet homme nouveau, pleinement conscient de ses liens avec le cosmos et les utilisant en toute lucidité pour élargir son champ de conscience et progresser.

Cet homme deviendra alors pleinement responsable de lui-même : il n’aura plus besoin de s’en remettre à une autorité supérieure imposée par une éducation et une culture mal comprises.

Il s’autogérera et s’auto-soignera sans que cela nuise à l’évolution concomitante de la société. Nous pourrons rebaptiser cet homme de l’adjectif de religieux au sens originel du terme (religare : aptitude à relier) et nous atteindrons progressivement l’âge d’or de la spiritualité annoncé par toutes les traditions.

Nous pensons que la compréhension du mécanisme du cancer et des conséquences thérapeutiques qui en découlent sont totalement dépendants de cette prise de conscience aussi bien par le chercheur et le médecin que par le malade lui-même.

Dans cette approche, nous sommes en parfait accord avec un spécialiste des médecines traditionnelles qui écrit : « L’espace, le temps, les formes et les substances, ne sont perçus comme tels qu’à cause des modalités d’état de l’être qui les perçoit. » [26]

Remerciements : Nous remercions vivement S.L., G.T., et P.V. pour leur aide précieuse, notamment pour les circuits Lakhovsky et l’harmonigramme de Abelin.

Polymérases : enzymes impliqués dans la polymérisation des macromolécules nucléiques ADN et ARN.

Phage : virus de bactérie ou bactériophage.

Carcinogène : agent cancérigène.

Aspartate trauscarganylase Dihydrofolate reductase : enzymes impliqués dans la synthèse de l’acide folique, substance anti-anémique que l’on trouve notamment dans le foie des animaux.

Chromosome double minute : forme modifiée de petits chromosomes qui sont doubles et très petits d’où leur nom double minute.

Crowngall : ou gale ou collet. C’est un cancer induit chez les végétaux par une bactérie.

Métabolite : corps qui est l’un des intermédiaires des échanges de matière et d’énergie qui se produisent lors du fonctionnement cellulaire.

Fibroblastes sychomes : cellules conjonctives jeunes qui aboutissent par maturation à la cellule du tissu conjonctif fibreux. Synchrômes parce qu’on les cultive de manière à ce que chaque cellule ait pratiquement le même état physiologique à un moment donné.

Oncogène : agent cancéreux.

Hétérochromatine : les chromosomes ne se présentent pas
phytologiquement de la même manière suivant la phase cellulaire.
Lorsqu’elle est opérative dans le noyau elle est baptisée enchromatine par opposition à hétéro-chromatine quand elle est condensée et ne semble pas opérative à cette échelle phybologique.

Eucaryotes et procaryotes ; les premiers ont une structure nucléaire différenciée (membrane nucléaire) les seconds n’en n’ont pas.

Rétro-virus : il n’a qu’un acide nucléique et, avec l’aide d’un enzyme appelé reverse transcriphase, il synthétise de l’ADN qui peut être incorporé dans le matériel génétique de la cellule hôte.

Adénosine triphosyphate : molécule d’adénosine sur laquelle sont fixés trois atomes de phosphore l’adénosine est composée d’adénosine (une des vases de l’ADN) et d’un sucre, le ribose.
Colloïde : ce mot vient d’un type de solution particulier constituée de fines particules solides restant en suspension dans un liquide.



L’Égypte vibratoire : initiation à l’approche systémique par Étienne Guillé
22 mars 2012

Il existe des lois permettant d’établir que les différentes familles de supports vibratoires existant actuellement dans le système solaire sont soumises à des énergies vibratoires que nous pouvons classer et quantifier aussi rationnellement que leurs supports matériels.

Il en résulte que beaucoup de faits, généralement interprétés comme irrationnels peuvent maintenant être pris en considération pour deux raisons majeures : d’une part, des techniques ont été mises au point pour les mesurer et, d’autre part, ils s’intègrent sans difficultés dans un système ouvert, comme le définit la méthode générale d’analyse des systèmes.

(Revue 3e Millénaire. No 7 ancienne série. Mars-Avril 1983)

L’univers dans sa totalité et dans son devenir peut être décrit par les méthodes systémiques appliquées aux propriétés des couples Support-Vibratoire et Energie-Vibratoire. Et les Egyptiens anciens maîtrisaient et respectaient ces lois fondamentales !

Tout ce qui vit… vibre.

L’univers entier n’est que vibrations à différents niveaux.
C’est la symphonie cosmique qui se développe et, au tréfonds de nous, nos cellules l’entendent et y participent puisqu’elles sont récepteur et émetteur de ces vibrations.

C’est cette musique qui modèle l’univers.

La complexité de cette partition dont les chercheurs commencent à peine à débrouiller les premières méandres, il semble bien que les anciens Egyptiens la connaissaient plus que nous !

Ces énergies vibratoires, ils les maîtrisaient et les respectaient. Ils savaient construire des temples, des sanctuaires, en tenant compte des énergies vibratoires telluriques et cosmiques.

Etienne Guillé, en revenant d’Egypte, a rapporté dans ses bagages une mine d’informations si précises et si avancées dans la connaissance que le spécialiste des énergies vibratoires des cellules qu’il est n’hésite pas à se remettre en question.

Pour les Egyptiens l’approche systémique était à la base de toute initiation.
« J’ai atteint les con­fins de la mort : ayant foulé du pied le seuil de Proserpine je suis revenu transporté à tra­vers tous les éléments. Au milieu de la nuit, j’ai vu le soleil étincelant de sa lumière blan­che. »
APULEE
(L’âne d’or, Livre XI)

La matière vivante est constituée d’unités fonctionnelles duelles. Ces unités comprennent deux éléments interdépendants de nature différente : une structure matérielle susceptible de vibrer animée d’une énergie vibratoire spécifique. Nous appellerons SV + EV, le couple : support vibratoire-énergie vibratoire.

Quelles sont les propriétés fondamentales des deux composants du couple ?

A l’échelle matérielle : le support vibratoire peut être par exemple un colloïde tel qu’un enzyme avec ses sites actifs, glycoprotéines constituantes des membranes cellulaires, acides nucléiques (ADN ou ARN), phospholipide, etc., ou une molécule apparemment aussi simple que la molécule d’eau.
A l’échelle énergétique : une gamme de vibrations que nous pouvons caractériser par leur direction, leur fréquence et leur amplitude [1] met en action les supports vibratoires décrits ci-dessus.

Tous nos sens fonctionnent ainsi : des énergies vibratoires de longueur d’onde et d’amplitude déterminées déclenchent le fonctionnement de récepteurs spécifiques de l’œil, de l’oreille, des papilles gustatives, etc.
Ce modèle de réception et de transmission des signaux de l’environnement peut être généralisé et étendu à toutes les catégories de vibrations existantes.
Alors que les recherches sur les sons et la lumière se poursuivent depuis des siècles, c’est seulement depuis quelques années qu’il nous est possible d’avoir accès aux récepteurs d’énergies vibratoires plus subtiles comme celles provenant des métaux (cf. par exemple les métaux dans la molécule d’ADN et le processus de téléaction) [2].

Imaginez deux diapasons émettant l’un des ondes cosmiques et l’autre des ondes telluriques.
Tous les êtres possédant des récepteurs à ces vibrations vont vibrer en harmonie avec les fréquences émises. Suivant les caractéristiques des récepteurs (SV) existant à chaque niveau des systèmes considérés, certaines vibrations, de DNA défini, vont être reçues et transmises jusqu’aux structures matérielles effectrices qui, dans le cas de l’information génétique, sont constituées par les gènes structuraux.
Dès qu’un récepteur SV reçoit une énergie spécifique d’un type donné EV, il va être perturbé et pourra transmettre à distance un signal spécifique.
Le concert commence.
Ce n’est pas une cacophonie mais une prodigieuse symphonie dirigée de main de maître par un chef d’orchestre de génie. Tout y est merveilleusement coordonné : des atomes à l’écosystème en passant par les molécules, les cellules, les tissus, les organes, les organismes.
Tous les récepteurs — instruments de musique de l’orchestre — possédant les supports vibratoires adaptés vont entrer en résonance avec les diapasons cosmo-telluriques : la musique des sphères va modeler l’Univers.
A certains moments, de place en place, des perturbations vont naître provoquées par des variations du microenvironnement de la région considérée. Il en résultera une dysharmonie locale rapidement corrigée par les sphères énergétiques hiérarchiquement supérieures à celles qui sont perturbées.

La durée du rééquilibrage dépend du niveau d’intégration du système considéré : ainsi, pour une plante soumise à un stress physique ou chimique,
il faudra deux jours pour retrouver un état d’équilibre stationnaire; pour un animal tel que la souris, le rat, le hanneton, il suffira de quinze minute ; pour un homme, quelques secondes, comme le montrent les analyses de rêves.

Remarquons que c’est pendant cette période de chaos apparent que les agents cancérigènes peuvent agir et imposer leur propre ordre, aussi bien à l’échelle vibratoire qu’à l’échelle matérielle.
Nous ne pouvons connaître l’état du système à un moment donné que si nous connaissons la nature et le nombre de tous ses composants, ainsi que la nature de toutes les interactions susceptibles d’exister à ce moment entre les composants du système.
En fonction de la complexification du système, nous aurons de plus en plus de difficultés à le décrire.
Un système peut être défini mathématiquement de plusieurs façons.
C’est notamment le cas d’un système d’équations différentielles simultanées.
Ces systèmes d’équations s’appliquent à beaucoup de domaines : citons l’expression générale de la loi d’action de masse, la cinétique des processus cellulaires et l’établissement d’une théorie de la compétition à l’intérieur d’un organisme [3].

Cette représentation fait abstraction des conditions spatiales et temporelles qui seraient exprimées par des équations aux dérivées partielles.
Elle ne tient pas compte non plus du fait que les événements peuvent dépendre de l’histoire antérieure du système, ce qui introduirait des équations intégro-différentielles.
L’introduction de telles équations a un sens bien précis : le système considéré est un tout non seulement du point de vue spatial mais aussi temporel [4].
S’il nous manque des données dans l’une des relations servant à décrire le système, nous ne pourrons ni le caractériser, ni déterminer son évolution au cours du temps.

Pour illustrer ces contraintes de l’analyse systémique, nous décrivons sur la figure 1 l’évolution des énergies vibratoires de l’homme pendant ses états de veille et de sommeil. Si nous ne tenons pas compte des énergies, donc des informations reçues pendant le rêve, ou si nous ne savons pas les intégrer dans une relation définissant le comportement de l’homme, une grande partie de ses motivations nous demeurera inexplicable et par suite incohérente.


Figure 1
Interaction des énergies cosmo-telluriques et des énergies vibratoires de l’être humain pendant les états de veille (A) et de sommeil (B).

Pour l’état de veille nous avons représenté un être humain avec 7 niveaux vibratoires : Ng à N24.
Pendant la phase de sommeil, il ne subsiste plus que 2 niveaux vibratoires : Ng et N16; les autres niveaux sont maintenant sur le réseau de Hartmann.
………. Réseau de Hartmann
———— Ng et N16
———— N24 et N56

(Le réseau met en jeu de faibles champs électromagnétiques qui subissent des variations spectaculaires en fonction, notamment, de la présence de cours d’eau souterrains, de failles géologiques etc… E. HARTMANN Krankheit als Standort – problem – Heidelberg 1976).


L’Univers dans sa totalité et dans son devenir peut être décrit par les méthodes d’analyse systémique appliquées aux propriétés constitutives des couples SV + EV.

Il existe des lois permettant d’établir que les différentes familles de supports vibratoires existant actuellement dans le système solaire sont soumises à des énergies vibratoires que nous pouvons classer et quantifier aussi rationnellement que leurs supports matériels.

Il en résulte que beaucoup de faits, généralement interprétés comme irrationnels peuvent maintenant être pris en considération pour deux raisons majeures : d’une part, des techniques ont été mises au point pour les mesurer et, d’autre part, ils s’intègrent sans difficultés dans un système ouvert, comme le définit la méthode générale d’analyse des systèmes.

Au cours d’un récent voyage en Egypte, nous avons pu vérifier que les anciens Egyptiens maîtrisaient parfaitement ces lois et les respectaient.

Au lieu de décrire longuement la constitution et la résolution des équations intégro-différentielles, nous allons découvrir en nous-mêmes cette analyse systémique en foulant cette terre « noire » d’Egypte, dans les temples et les tombeaux de la vallée du Nil.

Remettons-nous en question,
prenons conscience de nos sphères énergétiques périphériques : l’initiation est sans doute à ce prix !


Les énergies vibratoires des temples et des tombeaux : La hiérarchie des énergies

La légende osirienne décrivant la deuxième victoire de Seth sur Osiris et le démembrement du vaincu en 14 fragments, dispersés dans les 14 nomes ou provinces, est tout à fait explicite.
Il s’agit des 14 énergies vibratoires qui animent tous les êtres [5]. Isis dans sa seconde quête va tenter de retrouver les 14 fragments et de reconstituer Osiris.

Chaque temple a une énergie vibratoire spécifique caractérisée par un DNA déterminé.

Il en est de même pour les tombeaux, les stèles, les colonnes des temples, les sculptures, les fresques et finalement chaque hiéroglyphe.

Ainsi la pyramide à 6 degrés de Djeser à Saqqarah, construite par l’architecte Imhotep, émet dans les 4 directions du soufre (1, 2, 3, 4) respectivement à N2, 8, 16, 24, 32, 40, suivant le niveau à partir du sol, L’édifice en gradins symbolise l’ascension du mort vers le ciel, selon les doctrines solaires héliopolitainnes.

A l’intérieur de la pyramide de Chéops à Gizeh, nous retrouvons les mêmes directions et les fréquences atteignent N56 dans la chambre du roi. Par contre à l’extérieur de la pyramide, toutes les vibrations sont arrêtées comme nous l’observons à la surface d’un fruit ou pour l’œuf fécondé à l’intérieur de la cavité cœlomique.

Dans l’allée des Sphinx à tête de bélier de Karnak, tous les sphinx sont jupitériens D : b, d, 2, g, avec des fréquences de vibrations croissant de 2 à 56, puis redescendant à 2, pour augmenter à nouveau de fréquence avec de nouvelles amplitudes.

Le ka, sous le menton de chaque sphinx, est par contre constant à N16.
Il devient clair que dans chaque temple, entre chaque colonne, le parcours est fléché énergétiquement : il constitue un chemin initiatique pour l’individu qui est en harmonie avec les directions de vibration du site.

Si nous nous plaçons correctement devant la structure vibratoire, il y aura transfert d’énergie : nous pourrons ainsi apprendre à contrôler l’entrée ou la sortie des énergies vibratoires et progressivement à maîtriser et à élever nos niveaux de conscience sans variations brutales de l’état d’énergie global de notre être.

Cette civilisation a su apprivoiser dans les blocs de pierre sculptés, dans les fresques, dans les hiéroglyphes, les énergies cosmo-telluriques pour les mettre à la portée de l’homme afin qu’il les utilise en toute conscience.
Il faut que nous réapprenions à les manier à l’école subtile de l’Ancienne Egypte.
Ces énergies vibratoires imprégnées dans la pierre et hiérarchisées en des structures symboliques sont totalement dépendantes des relations cosmo-telluriques du lieu où elles sont construites.

Les preuves abondent.
Ainsi tous les temples de la rive gauche du Nil sont riches en Soufre, et tous les temples de la rive droite sont riches en Mercure (fig. 2).

Un obélisque de nature lunaire découpé sur la partie rive gauche du Nil n’a pu être déplacé : il a éclaté avant d’être terminé.

Les temples transplantés comme ceux de Phylaë et d’Abou-Simbel n’émettent plus d’énergies vibratoires ; par contre les lieux d’où ils proviennent émettent toujours.
Figure 2
Nature des énergies vibratoires périphériques dans quelques villes de la Vallée du Nil.

La flèche indique la première direction de la ville considérée.
(Sur mon dessin le Soufre est en trait plein et le Mercure en pointillé).



Ces résultats expliquent probablement pourquoi les architectes de la vallée du Nil allaient jusqu’à démonter certains temples jugés périmés quant à l’ordre cosmique, et les reconstruisaient ailleurs en fonction d’un symbolisme neuf, relié à l’activité zodiacale.

Nous pouvons d’ailleurs nous demander si cette apparente renaissance vibratoire de l’Egypte n’est pas due aux mêmes phénomènes : les influx cosmo-telluriques seraient à nouveau prépondérants dans cette région du globe terrestre en ces débuts de l’ère du Verseau !

La séparation des énergies de part et d’autre du Nil

L’existence de deux familles de temples de part et d’autre de la vallée du Nil, soit riches en énergies du soufre (1, 2, 3, 4), soit riches en énergies du mercure (a, b, c, d, e, f, g, h), nous fournit une information essentielle sur la répartition et l’évolution des énergies vibratoires en fonction du lieu et du moment.

La rive gauche du Nil émet les quatre énergies du soufre, la rive droite émet les huit directions du mercure, l’eau du fleuve émet dans le sens des aiguilles d’une montre et l’eau du delta dans le sens inverse, dans tous les cas, à la fréquence N56.

Sur le bateau qui remontait le Nil, regardant les Egyptiens façonner leurs briques noires sous le ciel considéré comme le plus clair du monde, je réfléchissais à l’origine de l’alchimie : El Chemiya – terre noire d’Egypte !

Les énergies décrites par les alchimistes sont là, éclatantes de vérité à la portée de tous nos sens, elles nous animent, régissent notre inconscient.
Et les touristes, caméras au poing, insensibles à tant de signaux, déambulent sans rien voir, sans rien sentir…

Cependant, n’est-ce pas ici que le monde vivant a commencé à prendre conscience de son essence ! …

Le limon du fleuve va recevoir toutes ces énergies d’où l’extrême fertilité de la vallée, étroit couloir entre les déserts de Libye et d’Arabie : nous trouvons là une jolie démonstration, la plus naturelle qui soit, de l’agriculture dite biologique : en effet, les énergies vibratoires de la terre, de l’eau, se transmettent aux plantes de ces régions et même aux animaux et aux hommes qui y vivent.

Cette séparation des énergies n’est pas propre à la vallée du Nil.

Nous la retrouvons dans les vallées de l’Euphrate (N48), de l’Indus (N40), du Mékong (N32), du Pô (N16), de la Seine (N8), etc.

Nous pouvons ainsi décrire sur le globe terrestre une spirale qui, commençant dans la vallée du Nil, se termine au pôle Sud.

A plus petite échelle au niveau spatial, nous avons séparation des énergies de part et d’autre de 8 petits fleuves ou lacs de l’île Mayorque dans les Baléares, autour des lacs de la forêt de Meudon dans la région parisienne, etc.
Cette séparation des énergies vibratoires est inscrite dans les symboles des civilisations qui se sont développées dans les vallées ainsi sélectionnées par les sociétés qui y vivaient à cette époque.

Pour l’Egypte, il s’agit du symbole avec les papyrus et les lotus.

Pour Sumer, l’épopée de Gilgamesh est illustrée par Gilgamesh lui-même entouré de deux représentations d’Enkidu et soutenant un disque ailé [6].

Ce symbolisme existe même pour les armes de la ville de Paris où l’on voit un bateau antique, au mât tenu par trois cordages : le nom primordial de Paris vient en effet de la déesse égyptienne : Isis (Par Isis) [7].
Cette séparation des énergies de part et d’autre de la vallée du Nil est à confronter à celle qui se produit chez les êtres vivants lors de la formation des gamètes.
Le spermatozoïde émet dans les 4 directions du soufre et l’ovule dans les 8 directions du mercure.
L’ovule fécondé émet dans les 12 directions de la grille personnalisée et dans les deux directions circulaires, de sorte que pendant l’embryogénèse nous retrouvons une structure typique de mandala [8].

Tant que l’embryon est dans le cœlome, ses vibrations sont indécelables car arrêtées par celui-ci.
Nous retrouvons la même situation énergétique avec le fruit qui arrête aussi toutes les vibrations et protège ainsi la graine qui, elle, continue à émettre.
La même situation existe à l’extérieur de la pyramide de Chéops.

A la naissance, les conditions cosmiques et telluriques — les deux diapasons cités dans l’introduction — imposent à l’embryon une structure vibratoire typique (généralement 3 à 9 directions de vibration).

Jusqu’à ce stade, l’énergie vibratoire de l’embryon dépendait uniquement des conditions énergétiques de sa mère.

Les alchimistes ont parfaitement compris cet aspect énergétique de la reproduction sexuée avec les 3 énergies : Soufre, Mercure, et Sel.

Chez l’embryon humain, les énergies Sel se constituent pendant les 9 mois de la grossesse, et c’est à la naissance, en fonction du lieu et du moment, que les énergies Soufre et Mercure sont sélectionnées conduisant aux différents types de comportement humain.

Les lois de l’astrologie — si controversées aujourd’hui — reposent donc bien sur des bases scientifiques solides mais ces bases se situent au niveau de l’énergétique vibratoire et non au niveau de la matière.

Les Egyptiens l’avaient parfaitement compris et considéraient l’alchimie, l’astrologie et la magie comme les trois sciences de base.

III. L’inversion des énergies vibratoires

Les différents tempéraments définis au niveau de la réception et de la transmission des énergies vibratoires débutent dans un quart du cercle de la grille personnalisée : soit dans les directions 4, a, b ou 1. L’inverse existe aussi : départ dans le quart de cercle opposé par les directions 2, e, f ou 3. Nous qualifierons d’inversés les tempéraments correspondants.
Les Egyptiens avaient une parfaite connaissance de l’inversion des énergies : chaque pharaon avait deux cartouches : un direct et un inversé.
Sur les stèles et les monuments, les énergies vibratoires sont classées dans l’ordre direct, puis dans l’ordre inverse : citons notamment la table d’Isis à Dendérah [9].

Nous pensons que ce sont pour les mêmes raisons énergétiques que tous les sanctuaires pharaoniques avec leurs villes sont dédoublés.
Un dieu possédait un temple en basse Egypte et un second en haute Egypte.
Ainsi Thot avait un temple dans le Delta et l’autre dans la région de Thèbes.
De même, la plupart des pharaons se firent construire deux tombeaux pour des raisons magiques.
Aménophis IV devenu Akhenaton (1370-1350 avant J.-C.) est un exemple typique d’être inversé au niveau vibratoire avec la structure D : e, 3, 4, 1, 2. N56.
Il fonda Akhenaton, « l’horizon du Disque » actuellement Tell el-Amarna.

Cette inversion des énergies solaires permet de comprendre sans aucune ambiguïté l’affrontement avec les prêtres d’Amon, dieu solaire non inversé.
Nous pouvons classer les différents tempéraments en fonction de leur pourcentage d’opposition, que l’on peut comparer à un caractère double.
Nous trouvons l’ordre Mercure, Lune, Vénus, Mars, Soleil, Jupiter et Saturne.

Lorsque l’homme incarnera dans l’œuf cosmique les énergies vibratoires provenant des trois dernières planètes découvertes, celles-ci prendront les toutes premières places compte tenu du grand nombre de leurs directions de vibration.

Les énergies vibratoires sont tout à fait naturelles et fréquentes dans le monde actuel.
Nous les trouvons réparties en alternance avec les énergies directes au niveau de certains sites spécifiques, par exemple dans les Pyrénées [10].
Elles se manifestent en rêve très couramment.

Citons par exemple ce rêve rapporté par Pierre Solié [11].

« Nous (elle et moi) sommes ensemble dans mon lit. Un serpent énorme, tout vert, de plusieurs mètres de long, vient me parler. Il s’approche, m’enlace, se déroule et ça nous plaît beaucoup. Il vient ensuite tous les soirs et maintenant je le reçois nue.
Or ce serpent vert a un frère jumeau noir et méchant qui me terrorise. Il passe la tête à travers la porte de temps en temps et me menace d’approcher. Il a du venin celui-là ; pas son frère. Je sens que le combat fratricide ne va pas tarder… »

Le serpent vert est mercurien : D : a, b, e, d, e, f, g, h à N56 et le serpent noir D : e, f, g, h, a, b, c, d, à la même fréquence. Ce texte est à rapprocher du mythe des deux dieux aztèques Quetzalcóatl et Tezcatlipoca à forme de serpents ailés et qui sont ennemis.
L’hérédité, le lieu, le moment (notre ciel de naissance), l’éducation déterminent un mode de fonctionnement des sphères énergétiques parmi plusieurs types potentiellement possibles.
Mais il ne s’agit pas d’une organisation définitive qui ne se modifierait qu’au cours du vieillissement et disparaîtrait à la mort. Cette organisation dynamique n’est pas figée : elle est susceptible de changer au cours de la vie dans les limites définies par les lois de la Thermodynamique Vibratoire (1, 5).
Ces changements seront d’autant mieux supportés que nous en aurons davantage conscience et arriverons ainsi à nous rendre maîtres de nos sphères énergétiques périphériques.

Dans ce sens, les structures énergétiques directe et inversée sont aussi cohérentes l’une que l’autre. Il s’agit en fait d’un problème d’orientation dans l’espace.

Dans le premier cas, l’espace est orienté positivement par les énergies cosmiques ?
et négativement par les énergies telluriques ?.

C’est l’inverse pour les énergies opposées.
Il est symptomatique que les deux secteurs vibratoires soient limités par les quatre énergies du Soufre.

L’inversion lors de la naissance est un phénomène courant.

En revanche si l’individu se trouve inversé brutalement, des troubles vont très vite apparaître dans son comportement.

Ils se manifesteront au niveau émotionnel, affectif, intellectuel et même à l’échelle physique lorsque l’inversion vibratoire se matérialisera dans la matrice organique au niveau de telle ou telle sphère énergétique.

Il est aussi évident que pour exercer un pouvoir, il suffit de pratiquer l’inversion pour instaurer le désarroi chez les adversaires et arriver ainsi plus facilement à les vaincre.

L’inversion est fréquente dans les symboles alchimiques : des dragons aux diables en passant par les chars de feu (Baphomet, etc.) elle rend compte de l’affrontement de deux mondes séparés qui cohabitent dans chaque être.

Dans le pharaon, les forces opposées coexistent en toute conscience.
Comme l’écrit J.L. Bernard [12] « roi sethien du Sud, le pharaon régnait sur les enfers, roi horien du Nord cosmique, il s’imposait par sa filiation divine ».

Cet affrontement est perpétué par les OVNI : les contactés ont des énergies vibratoires inversées et lors d’atterrissages
il y a bien séparation des énergies, mais là aussi inversées.

Rappelons que ces manifestations ne sont pas seulement récentes. Citons le dieu « Martien » du Tassili dont les traits sont proches de ceux d’un cosmonaute avec inversion des énergies, des globes lumineux autour du volcan Hekla au Moyen-âge en Islande, etc.


Des émissions cosmo-telluriques aux symboles :
le cosmos mis à la portée de l’homme

Lorsque nous étudions les émissions des constellations décrites par les astronomes — 88 sont répertoriées — nous constatons que nous ne percevons que les énergies émises par 14 d’entre elles.

Il s’agit des 12 du Zodiaque, du Dragon et de la Petite Ourse qui émettent dans les 12 directions définies par la grille personnalisée (réf. 1) et dans les deux directions circulaires.

Les positions des constellations du Lion aux Poissons sont dans le même sens que celles des directions h à c ; par contre, les positions des constellations de la Vierge au Verseau sont inversées



par rapport aux positions d à g (fig. 3)

Figure 3
Description des émissions cosmiques de 14 constellations et de leur réception par l’être humain.
Energie du Soufre. —
Energie du Mercure ——
Suivant le lieu et le moment de naissance, un calcul simple montre qu’en fonction des influx reçus des 14 constellations, un individu peut avoir telle ou telle structure vibratoire, directe ou inversée.
L’hérédité, l’éducation, la culture, vont contribuer à la modifier plus ou moins profondément.

Il est symptomatique que les Egyptiens utilisaient ces mêmes constellations pour leurs déterminations astronomiques et astrologiques.

Le Zodiaque de Dendérah sur lequel beaucoup de livres ont été écrits en est une vivante illustration.
Nous y retrouvons la disposition des 12 signes du Zodiaque dont 6 inversés par rapport à leurs directions d’émission vibratoire.

Le Zodiaque est tenu par « quatre femmes ou prêtresses, représentant Isis, et par 8 génies mâles à genoux et à tête d’épervier » (Slosman).
Ces 12 figures sont placées dans les 12 directions du Soufre et du Mercure de la grille personnalisée.

Comment se fait-il que nous ne recevions que les influx vibratoires de ces 14 constellations ?

Il semble que cela soit dû à l’existence de récepteurs spécifiques notamment dans nos ADN aptes à capter des énergies vibratoires homologues.
Nous pouvons nous demander si cette situation a évolué au cours des différentes civilisations ou si elle est restée stable : si la première solution est la bonne, nous nous retrouverions dans une situation vibratoire comparable à celle de l’Ancienne Egypte.

Il est probable que les autres constellations émettent aussi des vibrations spécifiques mais dans une autre gamme de DNA et les humains ne semblent pas actuellement aptes à les percevoir.

Avec la sphère des fixes, nous possédons maintenant le système de référence nous permettant de décrire à tout moment l’état de nos énergies vibratoires.
Nous pouvons ainsi décrire notre état potentiel par des équations intégro-différentielles et déterminer nos moments favorables et défavorables en mesurant l’orientation et la grandeur des vecteurs énergétiques, qui nous animent, par rapport aux vecteurs cosmo-telluriques de référence.

En Egypte, nous avons successivement découvert les énergies vibratoires hiérarchisées, la séparation, la recombinaison et l’inversion de ces mêmes énergies.

Qu’arrive-t-il à la mort physique ?

Les énergies vibratoires quittent le corps pendant les trois jours qui suivent le décès.

Lorsque l’individu est momifié, une partie des énergies vibratoires subsiste dans la momie.
Cette sortie des énergies vibratoires est liée à la sortie des métaux lourds et plus particulièrement de ceux liés à l’ADN qui ne peuvent se maintenir à l’intérieur des cellules, lors de l’annulation du potentiel transmembranaire.

Cette sortie des énergies vibratoires ne se fait pas au hasard.

Nous allons retrouver les phénomènes décrits précédemment : le regroupement des 14 comme dans l’ovule fécondé, la séparation et l’inversion des énergies.

Ainsi le ba, figuré classiquement en âme-oiseau, état immortel de l’âme, a la structure D : a, b, 1, c, d, 2, e, f, 3, g, h, 4 ; N16, les ailes de l’oiseau donnant les deux mouvements circulaires inversés.

Le Moi (Ib) et le double (ka) ont les mêmes directions de vibration que l’individu.

Ce sont eux qui, pendant le sommeil, quittent le corps et reçoivent les énergies vibratoires de l’état de rêve en parcourant le réseau de Hartmann.

Deux autres entités existent aussi : shout et khaïbit.
Elles sont toutes les deux inversées à N8.
Shout est l’ombre : elle est souvent représentée en démon parce qu’elle évolue au sein du tellurisme.
A la mort, shout et khaïbit quittent le corps avec à nouveau les 12 énergies du soufre et du mercure mais séparées et inversées, respectivement D : 4, 3, 2, 1 et D : e, f, g, h, a, b, c, d.

La momification ne peut retenir le ba mais par contre tente de maintenir les autres entités dont le ka et le Ib.

La connaissance d’une telle anatomie dynamique de l’âme nous permet de comprendre pourquoi les Egyptiens considéraient la mort physique comme un simple changement d’état.


Conclusions : Du DNA à l’ADN
dans le tombeau de Sethi I

En Egypte le système des énergies vibratoires est parfaitement défini par leur DNA respectif : 15 énergies, de directions, de fréquences et d’amplitudes déterminées.

Les interactions entre les différents composants du système sont décrites par des lois immuables : b 2 g; b d 2 g; 1 2 3g 4; etc., ou les directions opposées !

D’autres lois existent pour l’augmentation et la décroissance des amplitudes…

Les Egyptiens maîtrisaient parfaitement les techniques de transfert : leurs temples, leurs stèles, leurs tombeaux en sont une vivante illustration.

Tout à fait conscients de leurs liens avec les vibrations cosmo-telluriques, ils les transféraient à partir de lieux privilégiés dans toutes leurs structures symboliques : ces constructions étaient des lieux d’initiation et de formation de l’individu à une vision systémique du monde.

Nous connaissons maintenant les musiciens et le chef d’orchestre qui, dans l’ADN, règlent le ballet des séquences itératives constitutives à la périphérie du noyau, là où le mini-zodiaque et les planètes intériorisées vibrent au rythme du cosmos.

Les séquences d’ADN qui se découpent s’amplifient, s’inversent, se transloquent dans un chaos apparent, sont dirigées par les énergies vibratoires régnant au moment considéré. Un nouvel ordre moléculaire, topologique, une nouvelle configuration, sont susceptibles de s’instaurer : ils reproduiront nécessairement l’ordre alchimique, car, compte tenu des contraintes thermodynamiques, il n’existe qu’un nombre fini de possibilités d’évolution du système.

Le ballet se déroule à toutes sortes d’échelles : de la molécule d’ADN qui vibre par téléaction — ouverture, fermeture — au rythme du cœur de l’Egypte — systole, diastole — aux phases de constriction et d’expansion, à l’alternance veille/sommeil, vie/mort.

De la séparation des énergies du spermatozoïde et de l’ovule, à leur recombinaison ; de l’affrontement des forces opposées à leur inversion, de la sortie des énergies pour une nouvelle recombinaison ; tout naît, semble se détruire et renaît à un autre niveau de la réalité. Merveilleuse éternité qui s’empare de nous dès que nous prenons conscience de ce monde invisible, si présent en Egypte.

La fin du voyage approchait.
Nous n’étions pas au bout de nos surprises : sur les murs des tombeaux de Sethi I et de Ramsès VI, en fresques miraculeusement conservées, régnait la molécule d’ADN !

Pas cette molécule froide et inerte du tube à essai que nous découpons en tentant de décrypter ses multiples signaux, mais une molécule bien vivante, en train de fonctionner, décrivant par ses formes multiples le ballet de la téléaction.
Le DNA animant l’ADN !

En découvrant les énergies décrites comme dans les livres des rayons d’une bibliothèque, mises en œuvre dans le corps, l’âme et l’esprit à travers une multitude de supports vibratoires, nous restions muets d’émerveillement et d’humilité.
Qu’a donc découvert notre civilisation industrielle capable, dans 1000-2000 ans, de retenir l’attention des futures générations ?

Et quelle continuité dans l’Univers !

Seth veut toujours morceler et inverser Osiris ; Isis s’ingénie inlassablement à le réunifier.
L’alternance de l’analyse et de la synthèse est un gage de sagesse : la musique des sphères continue éternelle même si le public ne perçoit plus la mélodie Seth. Isis… Seth. Isis… Osiris est mort… Osiris renaît…
Remerciements : Nous tenons à remercier vivement les autorités égyptiennes pour les facilités qu’elles nous ont accordées, et le peuple égyptien pour son merveilleux accueil. Nous remercions aussi vivement M.G. et J.N.K. pour leur participation essentielle.



De la réception des énergies vibratoires à la pensée créatrice par Étienne Guillé
13 juillet 2011

L’étude des énergies vibratoires par l’alchimie, l’astrologie et la radiesthésie confrontée aux données des sciences analytiques contemporaines telles que la biologie moléculaire et la génétique nous a permis de proposer l’existence de deux codes génétiques dans le génôme des êtres vivants.
Ces deux codes sont distincts mais interdépendants.

(Revue 3e Millénaire. No 5 ancienne série. Novembre-Décembre 1982)

L’imagination est l’astre
dans l’homme, le corps céleste ou supracéleste
(Dictionarium alchemisticum. Francfort, 1612)


Voici le 4e volet des recherches d’Étienne Guillé sur l’ADN et notamment sur les énergies vibratoires qui le rendent opérationnel et actif.
De la réception de ces énergies vibratoires peut naitre une pensée créatrice.
Notre ADN sait tout ce que le vivant a vécu et il contient tout ce que le vivant pourra vivre.

Mais tout dépend de la qualité des énergies que notre ADN se recharge d’énergie.
Selon ce que nous rêvons, nous vivrons de bonnes ou de mauvaises journées.
Selon notre niveau de conscience nous serons à même de profiter plus ou moins des messages cosmiques.

Accrochez-vous, l’article n’est pas facile à lire, mais c’est un passionnant voyage au bout de la nuit auquel nous invite Etienne Guillé.

NOUS avons démontré que les énergies vibratoires qui «animent» l’univers peuvent être décrites par 15 types différents soigneusement étudiés par les alchimistes du Moyen Age [1].

Le concept DNA a été proposé pour les quantifier : D est la direction de vibration dans l’espace, N est le nombre de battements du pendule de radiesthésie dans une direction donnée, corrélé à la fréquence de la vibration transmise par l’individu et A est l’amplitude de la vibration.

Les quinze énergies sont constituées de douze énergies réparties dans douze directions de l’espace séparées par des secteurs de 30° comme dans le Zodiaque: a b I c d 2 e f 3 g h 4. I, 2, 3, 4 et a, b, c, d,
e, f, g, h, étant respectivement les directions du Soufre et du Mercure.

Les trois directions supplémentaires sont les girations du pendule dans le sens et dans le sens inverse des aiguilles d’une montre a etc., et l’arrêt du pendule provoqué par des énergies qui s’opposent aux quatorze premières dans un espace convenablement repéré.

La mise en œuvre de ces énergies vibratoires se manifeste à toutes sortes d’échelles suivant la nature du support vibratoire mis en jeu.

Sur la terre, nous les trouvons au niveau des ondes cosmiques et des courants telluriques; dans la matière vivante de la bactérie à l’homme elles participent au mode d’action de tous les sens et elles existent aussi dans les créations de l’homme plus particulièrement dans celles qui ont été baptisées symboliques.

Si nous ne tenons pas compte de l’existence et des caractéristiques de ces énergies vibratoires, les êtres vivants donnent l’impression d’être des marionnettes manipulées par des fils invisibles et dont le comportement peut paraître totalement aberrant.
Par contre si nous tentons de comprendre la nature, l’origine, les lieux d’action de ces fils, nous constatons qu’une remarquable cohérence s’impose.

Nous ne sommes plus ballottés par des forces mystérieuses qui nous faisaient peur : nous nous sentons partie intégrante du cosmos, d’un tout ordonné qu’il suffit d’appréhender avec méthode et patience.

Plusieurs techniques sont utilisables pour mesurer les caractéristiques vibratoires (le DNA) des objets et êtres testés.

Le choix de la technique dépendra de la nature du ou des supports vibratoires constituant l’objet testé ; l’analyse et l’interprétation des résultats obtenus devront tenir compte des constantes du support vibratoire utilisé pour faire les mesures.

Si le système à mesurer est complexe, nous disposons d’appareillages tels que le radio-cellulo-oscillateur de Laskowsky [2] permettant de transférer l’énergie vibratoire du système à mesurer à un autre support tel que l’eau pour laquelle nous disposons de plusieurs méthodes de mesure.

Dans ce domaine, les techniques les plus couramment utilisées sont les suivantes: techniques de cristallisations sensibles au chlorure de cuivre où le support vibratoire est de type protéique (colloïde), l’électro-biophotographie (peau, limbe de feuille…), la spectroscopie Raman laser (eau), les études thermodynamiques des acides nucléiques (cf. processus de téléaction dans l’ADN etc.) et des techniques dérivées de la radiesthésie (le support vibratoire est alors l’individu dans sa totalité).

Un colloïde vibre en résonance avec les énergies vibratoires susceptibles de l’animer.
Ses caractéristiques dépendent : d’une part, dans le cas d’un ADN, de sa séquence de nucléotides, dans le cas d’une protéine de sa séquence d’acides aminés ; et d’autre part, des caractéristiques du micro-environnement dans lequel il baigne, caractéristiques qui détermineront notamment la répartition des charges < o et > o à sa surface.

Dans toutes ces techniques, l’état moléculaire de l’eau et de manière générale du solvant utilisé est la clef de l’état vibratoire global observé.

Les molécules d’eau constituent le fil invisible qui relie tous les êtres entre eux car ces molécules peuvent dans certaines conditions garder l’empreinte des énergies qu’elles ont reçues.

Ainsi, en homéopathie, un métal dynamisé pourra transférer son énergie vibratoire au solvant, alors qu’il n’y a plus d’atomes de métal décelables dans la solution.
Il est d’ailleurs aisé de relier l’activité des solutions homéopathiques au DNA décrit ci-dessus.

Deux codes génétiques

L’étude des énergies vibratoires par l’alchimie, l’astrologie et la radiesthésie confrontée aux données des sciences analytiques contemporaines telles que la biologie moléculaire et la génétique nous a permis de proposer l’existence de deux codes génétiques dans le génôme des êtres vivants.
Ces deux codes sont distincts mais interdépendants.

— Le code génétique I, classique, responsable notamment de la synthèse protéique, code à base 3, avec les codons déterminant la place des acides aminés dans les protéines qui constituent la charpente de tous les êtres vivants.
— Symboliquement, il est possible de dire que ce code gouverne la partie consciente de l’être vivant.
— Le code génétique II, qui est directement mis en œuvre par les signaux qu’il reçoit de l’environnement et qui est susceptible d’évoluer en fonction de la variation de ces signaux.
— Ce code est à base deux et nous y retrouvons énergétiquement la manifestation de la dualité, de l’opposition des contraires — notions si chère aux alchimistes, du Yin et du Yang du Tao, la loi d’action et de réaction de la thermodynamique, etc.
— C’est dans ce deuxième code génétique que j’attribuerai à l’inconscient, siège de l’ordre alchimique, que se situent les séquences d’ADN et les complexes ADN-métaux susceptibles de recevoir et de transmettre les signaux de l’environnement par le processus de la téléaction.
— Nous avons pu progresser dans la connaissance des liens conscient/inconscient grâce aux résultats concernant ces séquences d’ADN où peuvent se lier les métaux «alchimiques».
— Les quinze énergies vibratoires ci-dessus sont en effet susceptibles d’«animer» la molécule d’ADN et de lui permettre ainsi de transmettre à distance (par téléaction) un signal jusqu’aux gènes qui pourront ainsi, soit fonctionner, soit être bloqués (ouverture et fermeture de la chaîne d’ADN).
— Cette capacité de recevoir et de transmettre un signal de l’environnement est liée aux capacités respectives du support vibratoire: l’ADN, et du signal: une énergie vibratoire spécifique.
— Les capacités vibratoires de l’ADN vont dépendre de la nature et du nombre de ses séquences nucléotidiques susceptibles de vibrer et de la place de telle ou telle de ces séquences par rapport à l’ensemble des autres et aux gènes qu’elles peuvent contrôler.
— L’énergie vibratoire susceptible d’être reçue et transmise sera spécifique d’un arrangement topologique déterminé. L’ordre des séquences nucléotidiques de l’ADN est directement corrélé aux différentes directions de déviation du pendule ; il y en a donc sept grands types.
— Cet ordre est susceptible d’évoluer au cours de la vie cellulaire à la suite d’un stress.

De nombreuses questions se posent :

1) Comment tel niveau vibratoire N8, 16, 24, 32, etc., anime-t-il telle structure matérielle déterminée présente dans le système nerveux, hormonal, dans tel ou tel organe, etc.?

Est-il possible de relier ces sphères énergétiquement emboîtées les unes dans les autres aux boucles de rétroaction et aux processus de régulation décrits chez les êtres vivants [3]?

2) Il y a discontinuité de fréquences entre les différentes sphères énergétiques. Comment se réalise le passage de l’une à l’autre?

A partir de quel état physiologique, cellulaire, moléculaire, énergétique change-t-on de sphère énergétique?

Par quelles techniques est-il possible de changer de niveau vibratoire?

3) Quelles sont les modalités du transfert d’énergies vibratoires entre deux supports vibratoires indépendants ?

L’application de la méthode générale d’analyse des énergies vibratoires et du concept DNA à l’analyse des rêves va nous permettre de fournir des réponses à certaines de ces questions.
Application du concept DNA à l’analyse de rêves

En prenant comme référence les quinze sortes d’énergies vibratoires définies dans l’introduction, nous pouvons classer toutes les catégories d’êtres et d’objets susceptibles de recevoir et de transmettre ces énergies vibratoires.

Ce tableau va être constitué avec toutes les données fournies par les sens : toucher, vue, odorat, goût, ouïe ;
les métaux, les pierres précieuses, les plantes, les animaux,
les hommes
et aussi tous les symboles qui émettent des ondes de forme : les alphabets, les symboles des planètes, les talismans, les carrés magiques, les mandalas et en fait tout l’arsenal composite des figures alchimiques.

Pour affiner l’analyse, dans chaque colonne, nous pouvons préciser les valeurs de N et de A.
Ce type de classement permet de définir les grands types classiques d’harmonie vibratoire :
de Saturnien (3D)
à Lunaire (9D) ;
harmonies qu’il est aisé de relier aux données de l’astrologie et de la caractérologie.

Notre méthode d’analyse de rêves est basée sur cette même classification : d’après les données du rêve, nous déterminons quelles sont les-énergies vibratoires mises en jeu en cachant telle ou telle case dans les différentes colonnes du tableau précédent.

Ainsi, lorsque le rêveur voit un objet rouge, nous obtenons: 1, 2, 3, g, 4. (N8); un palmier: 4, b, I, c, 2, f, g. (N32); un poulet: b, d, 2, g. (N24). Que signifient ces énergies vibratoires qui se manifestent dans nos rêves, soit sous forme d’objets et d’êtres comparables à ceux de la vie courante, soit sous forme de symboles qui à l’échelle du conscient nous, paraissent souvent décrire des situations incohérentes et absurdes.

Pendant les phases d’éveil, l’individu est animé par les énergies vibratoires revues pendant les phases antérieures de sommeil.

Si nous testons les énergies vibratoires de l’individu pendant qu’il dort, nous constatons que quel que soit son niveau vibratoire pendant ses phases d’éveil, il vibre uniformément à N16 comme la majorité des plantes.

Les niveaux vibratoires N24, N32, etc., sont détectables à l’aide du pendule de radiesthésie à quelques mètres au-dessus du dormeur, au niveau du réseau de Hartmann qui parcourt tout le cosmos suivant des trajectoires bien déterminées.

Au réveil, les niveaux vibratoires de fréquences supérieures à N16 vont réintégrer le corps physique et seront à nouveau mesurables au pendule mais ils seront modifiés par rapport à la phase d’éveil précédent par toutes les énergies vibratoires qu’ils auront reçues au niveau du réseau de Hartmann.

Lorsque nous confrontons le DNA d’un individu et ses énergies vibratoires mesurées dans ses rêves, nous constatons que les énergies décrites dans les rêves sont celles qui l’animent potentiellement pendant la vie éveillée.

A partir de la description précise des rêves, il est donc théoriquement possible de déterminer du moins au niveau potentiel, l’émotivité, la sensibilité, la qualité des sensations, les besoins, le type de pensées d’un individu.

Comme les variations énergétiques précèdent toujours dans le temps les variations de la matière, il est aussi possible par l’analyse des rêves de découvrir les tout débuts d’une maladie à l’échelle vibratoire ou une situation favorisant l’éclosion d’une maladie.

C’est au cours du passage inconscient/conscient que se déroulent les événements délicats qui font qu’en nous tout peut paraître dirigé par les structures inconscientes qui reçoivent et transmettent les signaux de l’environnement.

A l’échelle des structures de l’inconscient, nous pouvons invoquer une mémoire chimique ou plus précisément moléculaire et énergétique vibratoire.
Au cours de l’évolution, une énergie vibratoire de fréquence et d’amplitude données a structuré tel ou tel support vibratoire de l’ADN d’un individu : ces supports vibratoires vont à nouveau vibrer lorsque les fréquences N24, N32 etc., imprégnées de cette même énergie viendront animer le corps physique.

Pour le fonctionnement de l’inconscient et le passage inconscient/conscient, je pense qu’il s’agit là du fait crucial ou déterminant.

Il n’y a pas d’action directe de la vibration exogène, sur le corps physique : il faut qu’il y ait transfert de la vibration exogène dans le complexe vibratoire du sujet (problème de réceptivité) et par suite, intériorisation de la vibration dans le DNA du sujet pour qu’elle puisse ultérieurement agir sur les différents constituants vibratoires jusqu’à l’action ultime au niveau de la matière organique.

Pour illustrer ces différents aspects, nous allons maintenant décrire quelques exemples de rêves à l’échelle la plus périphérique des sphères énergétiques, c’est-à-dire celle de l’œuf cosmique.

La transformation alchimique

L’application de la méthode d’analyse de rêves fait tout de suite apparaître qu’il est très rare de trouver des individus qui ont des fréquences homogènes sur toute leur grille.
Il y a une certaine hétérogénéité dans les fréquences de vibration en fonction des directions de vibration.

D’où provient-elle?

1) Hétérogénéité dans la transmission des fréquences de vibrations :
Lorsque nous faisons une lésion à une plante, son niveau vibratoire descend de N16 à N2 presque instantanément.
Dans les deux jours qui suivent le stress, elle retrouvera son niveau vibratoire N16 mais elle aura perdu une direction de vibration.
C’est pendant cette même période transitoire qu’une transformation tumorale devient possible si un agent tumoral est présent.
A l’échelle moléculaire, cette perte d’une direction de vibration se traduit par un changement dans la nature, le nombre et l’arrangement topologique de séquences déterminées d’ADN appartenant généralement aux groupes des séquences répétées de l’hétérochromatine constitutive (I).
Pour la plante, ces modifications vont finalement se traduire par l’installation progressive d’un autre type de réception et de transmission des signaux de l’environnement et l’acquisition d’une nouvelle harmonie vibratoire.

Lorsque nous étudions l’influence du stress sur les animaux, et l’homme, nous allons observer des événements comparables mais le nombre de sphères énergétiques étant plus grand que chez les plantes, la variation N2 ne sera observée sur l’œuf cosmique que si le stress est suffisamment intense et suffisamment prolongé.

Le niveau N2 pourra cependant être détecté au niveau d’une sphère énergétique inférieure en tenant compte que chaque sphère énergétique exerce un contrôle sur la sphère de niveau immédiatement inférieur.

Voici quelques exemples de situations hétérogènes que nous trouvons fréquemment dans les analyses de rêves :

— la personne rêve qu’elle vole avec une sensation de plaisir intense. Ses fréquences passent brutalement de 8 à 32 et ceci deux fois à chaque cycle de vibrations,

— la personne rêve qu’elle tombe dans un précipice, qu’elle dévale une descente à toute vitesse en perdant le contrôle de son véhicule. Situation inverse de la précédente avec descente brutale des fréquences de N32 à N8,

— toutes les nuits, la personne rêve d’animaux. Elle est vénusienne et N24. Les animaux qu’elle voit en rêve sont vénusiens comme elle et vibrent à N24,

— la personne se retrouve toujours en situation conflictuelle où elle est attaquée par des gens armés de revolvers, dans un avion qui sombre.

Tout n’est que feu, explosion, séismes, etc. Elle est vénusienne et à N8 de sorte que ses liens avec le cosmos sont extrêmement faibles, au niveau du métal que l’on retrouve dans le revolver, l’avion et le train.

2) Exemples de rêves rendant compte d’une transformation alchimique en cours de réalisation. La restructuration des énergies vibratoires :

Chez l’être humain à partir d’un système énergétique donné, qu’arrive-t-il lorsque se produit un stress au sens le plus général du terme ?

Une dysharmonie est née dans le DNA et perturbe le rythme antérieur.
L’individu va tenter inconsciemment de restructurer ses énergies vibratoires pour obtenir une nouvelle harmonie énergétique.

Plusieurs solutions : baisse de la fréquence, diminution du nombre de directions de vibration, etc.
Ces tentatives se traduiront au niveau des rêves par l’apparition de structures vibratoires rendant compte de cette phase de changement.

Nous pourrons ainsi vérifier comment se fait le passage inconscient/conscient et notamment s’il y a un progrès dans l’intégration des données de l’inconscient au niveau de la conscience.
Cette dernière évolution se traduira par l’apparition de symétries de plus en plus typiques, soit au niveau des directions de vibrations, soit au niveau des fréquences.

— La personne rêve d’une jeune fille morte qui renaît. Martienne avec D: I, 2, 3, g, 4. et N: 40, 8, 40, 40, 40. La morte est en fait la rêveuse qui hésite encore entre ses énergies martiennes en train de décroître et ses énergies futures de jupitérienne.

— La rêveuse cherche des objets ou des êtres cachés. Pour cela elle doit enlever des couches de matériaux, de chiffons, de couvertures entassés les uns sur les autres : par exemple une poupée de chiffon que l’on enterre et qui est ramenée à la surface. Martienne avec la même structure énergétique que la personne précédente soit D: I, 2, 3, g, 4. et N: 40, 8, 40, 40,40.

— Il y a aussi visualisation des différentes enveloppes énergétiques qui vont se séparer au cours de la transformation alchimique (N40 deviendra N8 puis N2) et qui ultérieurement se remettront dans un nouvel ordre.


Les mêmes événements se déroulent avec des êtres humains qui sont découpés en morceaux puis reconstitués instantanément.

A travers cette symbolique d’Osiris démantelé et reconstruit, nous voyons le processus de transformation progresser et devenir de plus en plus contraignant.

Les liens inconscient/conscient sont en train de se modifier et se font mal.
La transformation est difficile pour des raisons thermodynamiques et surtout parce que la rêveuse résiste à l’envahissement de sa personnalité par les données traumatisantes de l’inconscient.

Elle semble plongée dans un chaos dont elle ne voit pas l’issue possible et elle réalise peu à peu que ses émotions, ses sensations, ses sentiments et sa façon d’appréhender le monde sont en train de changer profondément. Elle ne se reconnaît plus: elle devient une autre.

Je me rends compte que je supprime le premier chiffre d’un nombre et que je mets le deuxième chiffre à sa place.
Exemple: on me dicte 126, j’écris 26 ou 216… A l’échelle du génôme, lors des phases de stress, des événements très comparables au niveau énergétique se déroulent.

Dans ce rêve, le rôle joué par les chiffres est alors tenu par les nucléotides A, T, G et C : les séquences d’ADN se découpent, s’amplifient, se dégradent, se transloquent ; il en résulte que les signaux de l’environnement seront reçus et transmis différemment, le processus de téléaction évolue.

Les rêves ultérieurs montrent que la transformation alchimique est en bonne voie.

Il y a une énorme statue de bouddha femme allongée. Des gens viennent voir la découverte…, la statue se lève. Elle est immense. De tous petits hommes sont à sa portée. Elle les attrape avec des gestes lents et mécaniques et les tue…

Je me frotte le dos sur la terre comme un serpent qui veut se débarrasser de sa vieille peau ou quelqu’un dont le dos démange…

Le rêve de bouddha femme n’est pas exceptionnel. Ainsi, il est très fréquent qu’un contemporain rêve de gravures alchimiques du Moyen Age qu’il n’a jamais vues.

Ainsi Jung [4] décrit le cas d’une femme dont les rêves avaient été illustrés par un dessin fait par elle-même, ayant de nombreuses analogies avec des gravures alchimiques.
Le dessin représente une femme-serpent avec un serpent émergeant de sa zone génitale, une étoile d’or à cinq branches, un oiseau qui descend portant en son bec un rameau pourvu de fleurs dont quatre sont déposées comme un quaternio et dont l’une d’elles, la plus importante, est dorée.
Ce dessin représente de frappantes analogies avec la figure 4 du Rosarium Philosophorum [5] où le Roi et la Reine inaugurent leur mariage en descendant dans le puits mercuriel bien identifié aux organes sexuels de la Reine.

Cette figure est en fait la manifestation de l’énergie 4 du soufre à la fréquence N24. Dans ce cas, nous pouvons facilement vérifier que nous vibrons dans la vie éveillée en harmonie avec les symboles dont nous rêvons.

A priori, trois évolutions sont possibles pour les deux personnes dont nous venons de citer quelques rêves.

Ces évolutions sont illustrées sur la figure I où les symétries nouvelles — spatiales et temporelles — sont clairement mises en évidence.

Fig. 1: Evolutions possibles des énergies vibratoires d’une
configuration martienne a, Mars: I, 2, 3, g, 4. ; b,
Soufre: I, 2, 3, 4. ; c:
Jupiter: b, d, 2, g. ;d:
Mars: 1, 2, 3, g, 4.
avec 2 N8 opposés.
La représentation des énergies vibratoires sous forme d’histogramme
confrontée à la représentation dynamique de la grille personnalisée
permet de mieux discerner les différents types de
symétrie-spatiales et temporelles-possibles.

Ia: Mars. dissymétrie dans la direction 2.

Ib: Soufre. Perte de la direction g et apparition d’une structure parfaitement symétrique à la fois au niveau spatial et au niveau temporel. Cette structure énergétique est avec celle du Mercure et du Sel, l’un des constituants de base de l’œuvre alchimique.

Ic: Jupiter. Il y a bien quatre directions comme pour le Soufre mais avec un nouvel équilibre thermodynamique. D: b, d, 2, g. Seules les directions 2 et g de la structure martienne sont conservées mais la symétrie temporelle est retrouvée (N40).

Id : Mars avec 2 N8 opposés: la structure martienne avec cinq directions de vibrations est conservée.
La symétrie temporelle est trouvée par la baisse de N40 à N8 dans la direction 4 opposée à la direction I. Cette structure vibratoire avec un niveau de fréquence N56 et deux N8 opposés donne des facultés de clairvoyance qui maîtrisées correctement peuvent être appliquées pour soigner les êtres réceptifs.
L’individu qui a cette structure vibratoire perçoit avec intensité les dissymétries et les manques énergétiques chez les êtres qui vibrent dans les mêmes directions que lui. Il peut ainsi acquérir la possibilité de transférer ses énergies vibratoires à celui qui en est démuni
Les méthodes d’électrobiophotographie (effet Kirlian) appliquées à ces deux personnes, avant et après le traitement, permettent de mesurer comment le transfert énergétique s’est déroulé.


Les vibrations du type pierre précieuse :

Les pierres précieuses ont des énergies vibratoires qui évoluent suivant une progression arithmétique : commençant à N8, elles progressent de 8 en 8 dans chaque direction successive jusqu’à N152, fréquence de vibration pour laquelle mes supports vibratoires sont saturés.
Ainsi le rubis est martien et a la grille suivante:

D: I, 2, 3, g, 4
N: 8, 16, 24, 32, 40
48, 56, 64, etc.

Les rêves de ce type vont être caractérisés par la présence d’objets et d’êtres n’ayant apparemment aucun rapport objectif entre eux, mais qui correspondent en fait aux différents N auxquels. vibre le rêveur.

Des situations tout à fait absurdes au niveau matériel deviennent parfaitement claires au niveau vibratoire.

La progression arithmétique des fréquences ne dure qu’un tour de la grille de sorte qu’à chaque début de cycle une chute se produit dans les fréquences, chute d’autant plus brutale que le rêveur a plus de directions de vibrations.

Rêve 1 :
La rêveuse sur une route poudreuse tire une ficelle à laquelle est attachée une raie qui tente de se dissimuler dans le sable pendant qu’une voiture arrive sur elles à toute vitesse.


Jupiter:
D: b, d, 2, g.
N: 24, 32, 40, 48.
(La raie est aussi jupitérienne).

Rêve 2 :
Je me promenais dans les marais. La nature était magnifique, verdoyante, sans grand soleil. Ensuite je marchais près d’un plan d’eau et je remorquais par une ficelle une maison qui me suivait sur l’eau. J’entendis un fracas immense, la maison bascula sur sa diagonale…
Mars:
D: I, 2, 3, g, 4.
N: 8, 16, 24, 32, 40.
(Les rêves type pierre précieuse sont souvent très colorés avec des passages féeriques jusqu’à la chute ou la destruction de l’un des composants de la scène).

Rêve 3:
La rêveuse voit deux hirondelles plonger vers le sol et disparaître. Elle s’approche, inquiète, se demandant ce qu’elles sont devenues. Elle voit une ouverture minuscule dans le sol: elle se penche et découvre avec émerveillement une immense grotte où trois niveaux sont très nettement différenciés. Tout en haut de la grotte sur des fils électriques, les deux hirondelles pépiant de joie au milieu de leurs congénères, au centre des poulets juchés sur des claies de poulailler et tout en bas des poulets morts ficelés, prêts à être vendus sur l’étalage du commerçant…
Jupiter:
D: b, d, 2, g.
N: 24, 32, 8, 40.
Il faudrait analyser ce rêve en détail. Je retiendrai comme fait majeur le symbole de la tripartition — corps, âme, esprit — que la rêveuse retrouve dans de nombreux rêves et les volatiles morts qui ont les mêmes directions et fréquences de vibrations que les canards et poulets des offrandes peints sur les murs des tombes égyptiennes.

Rêves 4 et 5:
…Un bâtiment sur la gauche: blanc hexagonal ou une figure approchant l’hexagone ou l’octogone. Des marches, je monte… Puis, sur la droite en haut un grand bâtiment long, les classes… des couloirs, puis une pièce…
Nous partons dans les couloirs jusqu’à une grande baie vitrée qui donne sur la nature et le ciel bleu et rose… Le paysage est très beau, le ciel est bleu et rose comme un lever ou un coucher de soleil (je ne sais pas) mais on ne voit pas le soleil, seulement le rayonnement; la végétation est luxuriante. Depuis là-haut, on domine.
Nous partons. Sentier serpentant entre les rochers et descendant vers une crique de sable fin où je rencontre une dame que je connais bien et qui vient de perdre un bébé de quelques mois.
Je dis: Et si on montait là-haut, on verrait mieux. Tous d’accord, les deux montent avant moi, puis je monte à mon tour facilement.
En fait nous montions grâce à un objet noir, brillant, lisse qui planait dans le ciel et était relié à la plage par un câble.
Mais là-haut, ça s’agitait un peu. J’avais entre le vertige et le mal de mer… Le paysage était splendide. Je leur demandais de moins faire bouger le monolyte. C’était drôle: vu de dessus, va ressemblait à un miroir géant et noir et pourtant on ne s’y voyait pas dedans!
Vénus:
D: 4, b, I, c, 2, f, g.
N: 32,40, 48, 8, 64,72, 8.
Structure en pierre précieuse démarrant à une fréquence très élevée: N32, avec deux N8 opposés: directions c et g. Cette personne a accès naturellement à deux mondes vibratoires coexistant: N32 à N56 et N56 à N80 que nous avons représentés sur sa structure vibratoire théorique avant qu’elle ait les deux N8 (fig. 2). Dans les deux rêves se manifeste l’alternance des montées de pentes différentes (I, 2, 4, 5, 7) et les chutes plus brutales (3 à 6). Nous retrouvons l’aspect très coloré, paradisiaque et enchanteur entrecoupé de situations de conflit correspondant aux chutes. L’aspect pierre précieuse est en plus précisé par les structures géométriques: hexagone, octogone, etc. L’existence de deux N8 opposés donne des potentialités médiumniques caractéristiques.

Fig. 2: Evolution des énergies vibratoires dans les rêves
analysés par C.G. Jung dans Psychologie et Alchimie.
Phase a, b, c: les énergies 1, 2, 3, g, 4 s’abaissent
progressivement de N48 à N2. C’est la phase la plus
délicate à mesurer où elle dure en général peu de temps
et peut ne concerner qu’une sphère énergétique inférieure
difficile à atteindre.
Phase c: Transformation alchimique: Mars Soufre
avec une augmentation du niveau vibratoire: N48 N2 N56.
Phase d: Annonce d’une nouvelle transformation alchimique:
la direction 2 du soufre chute à 14 fréquence N8.
Phase e: Rééquilibrage dynamique des énergies vibratoires
par acquisition de 2 N8 opposés.

Les rêves de mandalas : La quête du Soi

La quête du Soi telle que l’a définie Jung [6] peut être analysée énergétiquement en étudiant toutes les possibilités de restructurer symétriquement les énergies vibratoires. Nous avons repris l’analyse de 76 rêves issus eux-mêmes d’une liste de 400 analysés dans «Psychologie et Alchimie» en les traitant par la méthode décrite ci-dessus (fig. 3).

Fig. 3: Evolution des énergies vibratoires de la personne ayant fait
les rêves 4-5. L’histogramme actuel des fréquences est en traits
pleins; l’histogramme théorique avant l’apparition des 2 N8 est
en traits pointillés.

Dans cette succession chronologique, nous voyons clairement apparaître deux phases susceptibles de conduire le rêveur à des transformations alchimiques.
La première phase s’étend jusqu’au rêve 22 de la série initiale; la deuxième phase débute au rêve 6 de la deuxième série et s’achève au rêve 59.

Première phase : Transformation alchimique Mars — Soufre.
Cette phase est caractérisée par des rêves d’escaliers et d’échelles que le rêveur monte ou descend, rêves qui s’apparentent à des rites d’initiation et par des rêves d’échanges où un objet est mis à la place d’un autre.
Les 7 stades de la transformation apparaissent sous la forme du chiffre 7 lui-même ou par le père du rêveur qui s’écrie: «C’est le septième» (structuration de D9 à D3 ou progression de N8 à N56). Au rêve 22 qui va se traduire par la perte de la direction g, le rêveur passe de la structure Mars (D: I, 2, 3, g, 4.) à la structure Soufre (D: I, 2, 3, 4.). La transformation alchimique est réussie: Nous ne retrouvons plus la structure martienne dans les rêves ultérieurs. En partant d’une structure déjà relativement symétrique (fig. 2b), le rêveur accroît effectivement la symétrie dynamique de ses énergies vibratoires en acquérant une structure quaternaire (fig. 2d).

Deuxième phase: Acquisition de 2 N8 opposés:

Cette deuxième phase est constituée de nombreux rêves de mandalas basés essentiellement sur la quaternité et qui visualisent ainsi de multiples aspects de la mise en œuvre des quatre énergies vibratoires du Soufre.
L’horoscope est lui-même un mandala qui tourne vers la gauche avec les maisons et les phases planétaires. Citons notamment des espaces carrés ou rectangulaires, des scènes à quatre personnages dont le rêveur jusqu’au rêve 59 que Jung a baptisé la Grande Vision. Cette évolution des énergies à travers les variations des fréquences (N), est corrélée à un meilleur ordonnancement des structures de l’inconscient dont l’énergie enfin acceptée, et non refoulée comme au cours des rêves antérieurs, va s’infiltrer dans le conscient et provoquer une situation favorable à la synthèse inconscient/conscient.

Au cours des différents rêves, nous assistons à la progression de cette synthèse.
Ainsi dans le rêve 22 de la deuxième série: «Il est dit qu’il y a une révolution en Suisse; un parti militaire se livre à la propagande suivante — étrangler complètement la gauche —», alors que dans le rêve 25: «Il s’agit de construire un point central et de rendre la figure symétrique par réflexion sur ce point.»

Et Jung conclut: «Ainsi, l’inconscient avec ordre en partie incompréhensible devient le complément symétrique de la conscience et de ses contenus.»

Dans la dernière vision: le rêveur voit l’horloge du monde constituée d’un cercle vertical avec une aiguille, d’un cercle horizontal, le tout étant entouré d’une bague dorée.

L’aiguille, le cercle horizontal et la bague tournent à des rythmes différents dont l’unité est le 1/32° du cercle. Nous retrouvons les trois rythmes décrits dans la grille personnalisée et constituant le DNA (I): le cercle tournant vers la gauche en un temps déterminé, les différentes directions (D), le nombre de battements (N) correspondant aux fréquences de vibrations et les amplitudes de vibrations (A) qui sont elles-mêmes quantifiées.

En restructurant les infrastructures de son inconscient par l’acquisition de 2 N8 opposés dans les directions 2 et 4 du Soufre, le rêveur a progressivement acquis des potentialités de clairvoyance qu’il exprime remarquablement dans le rêve 59. Une nouvelle fois, nous vérifions bien, que tout est régi par les nombres: les sphères énergétiques s’emboîtent les unes dans les autres et tournent à des rythmes différents rendant compte de la diversité des tempéraments (I); nous sommes là aussi très proches de la vision de l’archéomètre de Saint-Yves d’Alveydre [7].

Jung propose que l’inconscient du rêveur produise une abondance de mandalas qu’il égale au Soi.
Je serai plus prudent en disant qu’il y a en fait plusieurs chemins susceptibles de mener à la découverte du Soi, en liaison étroite avec l’existence de plusieurs sortes de tempéraments (de Saturnien à Lunaire et même à Plutonien).

Il en résulte que le mandala n’est pas la seule production ultime de l’être rendant compte de l’atteinte d’un équilibre dynamique pas nécessairement stable.

L’évolution décrite dans «Psychologie et Alchimie» s’applique parfaitement au tempérament martien qui est déjà régulé par 5 énergies vibratoires dont les 4 du Soufre et n’oublions pas que Jung était lui-même martien.

La manipulation des énergies vibratoires et le conditionnement de l’individu:

Parmi les conséquences favorables et défavorables des manipulations des énergies vibratoires, je décrirai deux exemples complémentaires.

a) Les vibrations du symbole ésotérique »
Les vibrations du symbole ésotérique ont les caractéristiques suivantes:
D: 4, b, I, c, 2, f, g.
N: 8, 56, 56, 8, 56, 56, 8.

Fig. 4: Analyses des énergies vibratoires
du symbole ésotérique


Nous les avons détectées sur plusieurs personnes :
est-il possible de corréler l’existence de ces vibrations
au comportement, au mode de vie, à la sensibilité de ces personnes, à ce qu’elles pensent et à ce qu’elles imaginent ?

Je citerai deux exemples typiques :

— l’écrivain Ernst Jünger a cette structure vibratoire.
— Venu de l’extrême droite nationaliste et antirépublicaine, il devient progressivement un anarchiste réactionnaire et il invoque le réalisme magique.
— C’est ce même auteur qui dans «Orages d’acier» [8] faisait l’apologie de la guerre, de l’«ivresse de la mort», des «hommes durs» et qui maintenant, sans renier tout à fait ses premiers écrits fascistes, s’oriente vers la description d’expériences psychédéliques. Nous pouvons nous demander si après avoir subi l’aspect négatif de ses structures vibratoires, cet écrivain n’est pas en train d’en découvrir et d’en maîtriser l’aspect positif;


— cette structure vibratoire est aussi celle d’hommes et de femmes victimes de graves accidents ayant entraîné des comas prolongés et qui, depuis, ont des visions de guerre qu’ils attribuent spontanément à des vies antérieures.

A la lecture de tels exemples, notre réelle liberté d’action paraît être réduite.
Les vibrations reçues et transmises dans nos supports vibratoires conditionnent toutes nos émotions, notre comportement et finalement notre pensée, notre créativité.

Alors que les Egyptiens pratiquaient avec subtilité le rêve thérapeutique, il est possible de conditionner tout un peuple en manipulant l’inconscient de ses individus.

Si une organisation politique sait manipuler ces énergies vibratoires, elle devient capable de modifier les vibrations de toute une catégorie d’êtres qu’elle fera penser et agir comme elle le désirera.

Il faut si peu de chose pour transformer un paisible vénusien en un tortionnaire assoiffé de sang !

b) Les degrés de liberté de l’individu : des émissions telluriques aux ondes cosmiques :


Fig. 5: Les relations vibratoires du cosmos,
de l’homme et des créations humaines (version simplifiée)
(A) Ondes cosmiques agissant sur le globe terrestre.
(A’) Ondes cosmiques agissant directement sur l’homme
et sur l’ensemble de la nature.
(B) Courants telluriques.
(C) Vibrations émises par l’homme et qui participent à sa créativité.
(D) Vibrations émises par les œuvres symboliques de l’homme.
L’étude des caractéristiques (DNA) des différentes vibrations
citées dans ce tableau est décisive pour la compréhension du
processus de transfert d’énergie à l’échelle vibratoire entre
les différents constituants du système.


A l’échelle vibratoire, la vie résulterait donc d’un équilibre dynamique entre l’influence des ondes reçues et celle des ondes émises par l’être considéré.

L’interaction des deux types d’ondes opposées dans leurs directions est totalement dépendante de la nature des supports vibratoires constituant les cellules, de la nature et de l’ordre des acides aminés dans les protéines et des nucléotides dans l’ADN et en particulier des caractéristiques de la molécule d’eau (et des vibrations des électrons).

L’équilibre d’un être à l’échelle de l’énergie vibratoire va dépendre en premier lieu du maintien de cet équilibre oscillatoire de toutes les cellules de son organisme.

Si un déséquilibre oscillatoire existant dans le milieu extérieur est transféré à un compartiment cellulaire, s’il se maintient, c’est-à-dire s’il n’est pas corrigé par la hiérarchie des sphères énergétiques qui règlent l’être et s’il touche progressivement les supports vibratoires essentiels au maintien de la vie, la matière organique sera perturbée à son tour.

C’est ainsi qu’il est possible de déceler des perturbations des sphères énergétiques périphériques bien avant que la matière organique soit touchée de manière décelable par les techniques analytiques actuelles. Un exemple de ce type est fourni par les maisons dites à cancer où les habitants reçoivent pendant qu’ils dorment des énergies vibratoires nocives provenant de failles ou de cours d’eau souterrains.

Ces énergies vibratoires vont ensuite «animer» les supports vibratoires des habitants jusqu’à ce qu’une situation favorable à l’échelle cellulaire se présente permettant l’établissement progressif de la transformation tumorale. Il en résultera l’altération du fonctionnement des cellules à l’échelle locale puis généralisée, et de proche en proche, de sphère en sphère (N56 à N2), l’apparition de la structure vibratoire caractéristique de la cellule cancéreuse et la remontée des fréquences de vibration.

La transmission des énergies vibratoires nocives se fera à tout l’organisme et se terminera inéluctablement par la mort. Il est impossible de changer définitivement les émissions telluriques du sol et de modifier la nature et l’intensité des rayonnements cosmiques.

Mais par contre, il est possible de diminuer la probabilité de rencontre entre un organisme stressé (à N2) susceptible de prendre une orientation énergétique défavorable et des énergies vibratoires nocives, qu’elles proviennent du sol, de l’atmosphère ou d’une structure quelconque.
Pour cela il est important de savoir détecter les énergies vibratoires et bien sûr, en contrepartie, de pouvoir utiliser avec profit les énergies bénéfiques, ce que savaient si bien faire les anciens Egyptiens.
Ainsi, la connaissance du DNA vibratoire d’un organisme et de son évolution au cours du temps peut nous permettre de corriger subtilement l’influence des agressions vibratoires nocives et par suite de rétablir progressivement l’équilibre oscillatoire passagèrement compromis.


CONCLUSION

1) La transformation alchimique peut être décrite en données moléculaires et énergétiques :

L’analyse des rêves que nous venons de décrire succinctement permet de mieux comprendre les liens si développés entre la symbolique individuelle du rêve de l’Alchimie du Moyen Age. C. G. Jung a longuement étudié ces liens (4,6).

La présence de métaux «alchimiques» au niveau de la molécule d’ADN et surtout l’existence d’énergies vibratoires propres à chacun d’eux susceptibles d’être transférées à la molécule d’eau et de changer ses propriétés vibratoires (cf. Spiritus Metallorum: esprit des métaux).

Elles éclairent d’un jour nouveau l’analyse des rythmes biologiques à travers l’influence des composantes des rythmes cosmiques.

Elles nous font saisir pourquoi les anciens dieux des planètes et les composantes de la destinée en astrologie ont survécu de quelque façon dans nos structures inconscientes en résistant ainsi au façonnement, à la structuration de la conscience successivement par le christianisme et par la science.

Les données génétiques et moléculaires récentes confrontées aux caractéristiques vibratoires de tous nos constituants cellulaires nous permettent de décrire la transformation alchimique en termes biologiques, énergétiques et physiologiques.

Cela revient à dire qu’à un moment donné les êtres vivants reflètent de quelque façon à une échelle déterminée l’état du cosmos à ce même moment.

Pour ce faire, il est nécessaire que les signaux de l’environnement soient bien reçus par les structures vibratoires et bien transmis aux centres effecteurs.
Une telle réception et transmission des signaux de l’environnement est très facile à démontrer avec les végétaux et certains animaux.

Elle est plus compliquée à démontrer avec les humains car alors nous devons analyser le processus en termes de conscient et d’inconscient : pour cela, il faut qu’il y ait réception des signaux par l’inconscient et qu’une synthèse cohérente puisse se faire entre ces données et celles du conscient, c’est-à-dire si les structures de ce dernier ne refoulent pas les données inconscientes.

Il en résulte que l’indépendance vis-à-vis du cosmos peut paraître de plus en plus grande à mesure que l’on monte dans l’échelle évolutive des bactéries à l’homme, c’est-à-dire à mesure que l’on acquiert la maîtrise des fréquences de vibration de plus en plus élevées (cf. Steiner).
Mais quoi qu’on fasse, nous ne pouvons nier l’existence du cosmos en nous dans nos structures inconscientes.
On a beau ne pas en tenir compte, il finit toujours par se manifester à une échelle ou à une autre au moment où on s’y attend le moins.

Comme l’écrivait Papus [9], «La loi cosmique est unique. Elle se manifeste exactement de la même façon dans la marche des astres que dans la marche des organes humains ou dans les créations de la nature et de l’imagination humaine. Cette loi cosmique imprègne tout, nous ne pouvons ni la nier ni ne pas en tenir compte, ni la dépasser: nous ne pouvons que la vivre.»


Le système dynamique de forces qui anime l’univers est le même quelle que soit l’échelle considérée.
Cette identité n’est pas absolue mais relative ce qui veut dire que lorsque nous comparons deux sous-systèmes faisant partie de cet univers, les rapports des forces constituantes sont identiques alors que les constituants qui subissent ces forces peuvent être très différents par exemple des métaux aux planètes.

Ainsi, les couples métal/séquence d’ADN où le couple énergie vibratoire d’un métal/séquence d’ADN reproduit énergétiquement à l’échelle de la cellule, le couple planète — constellation du Zodiaque actif à l’échelle du système solaire.

Il en résulte que nous pourrons obtenir des formes comparables à partir de constituants divers si ces derniers sont soumis à des énergies vibratoires analogues et si leurs fréquences de résonance le permettent. L’ensemble de ces données peut être résumé par la figure 5.

Ainsi les créations de l’homme reproduisent et ne peuvent reproduire que la structure énergétique du cosmos car à l’échelle énergétique l’homme est structuré comme le cosmos et ne peut donc transmettre — partiellement dans la plupart des cas — que ces mêmes énergies.

2) Les symboles constituent la véritable connaissance :

A l’échelle de l’inconscient, les symboles constituent la véritable connaissance unitaire en harmonie avec les données cosmiques. Cette connaissance absolue n’est jamais atteinte mais seuls peuvent aspirer à l’atteindre ceux qui ont parcouru le chemin souvent ardu de l’initiation.
Rien n’est occulté : tout est clair pour celui qui a fait le travail qui mène patiemment à la compréhension des choses.

Il n’y a par suite, aucun problème de pouvoir et de secret qui donnerait des avantages décisifs à ceux qui le posséderaient.

Il n’y a pas non plus de problème de hiérarchie : Nous ne pouvons supporter (donc vibrer) de manière stable et répétitive que le niveau de vibration qui correspond aux fréquences de résonance de nos supports vibratoires.
C’est donc un travail sur soi, qui ne donne aucun avantage sur les autres et qui mène à la découverte de l’absolu, du Soi de Jung.

Les symboles effleurent et stimulent l’inconscient comme une véritable nourriture spirituelle.

Notre conscient est loin de tout comprendre surtout si par l’éducation et la vie en société, il a été trop brutalement coupé du monde de l’enfance qui a ses racines profondes dans l’inconscient.

L’inconscient se souvient toujours des choses sacrées immémoriales aussi étrangères qu’elles puissent être ; un événement anodin suffit à l’activer si le passage inconscient/conscient devient subitement possible.

L’homme moderne a perdu le contact avec ses racines et avec ses liens cosmiques: les symboles sont devenus pour lui incompréhensibles.
Il erre désemparé dans un univers qu’il ne comprend pas et ne cherche pas à comprendre.

Les humains, les groupements, les partis politiques, les pays, les sociétés, les civilisations nous donnent l’impression de se comporter comme des pantins ou des marionnettes parce qu’ils sont bâtis et se développent comme s’ils étaient autonomes et libres de tout lien cosmique. Inéluctablement,

il en résulte des crises économiques, sociales, politiques, des conflits armés et une situation générale qui est de plus en plus chaotique. Par contre les sociétés dites primitives vouaient une sorte de culte à ces liens.

Elles savaient parfaitement que l’inconscient est la forme originelle du psychisme mais aussi la condition que nous traversons durant notre enfance et à laquelle nous retournons chaque nuit.

Elles savaient aussi que ce sont ces énergies vibratoires enregistrées par nos structures inconscientes qui nous animent le jour. Nous avons perdu ou oublié ces données essentielles pour l’atteinte d’un équilibre stable : Nous sommes en train de les retrouver…

Dans notre être, il y a continuellement affrontement entre deux langages de type différent : le langage du conscient rationnel et déductif et le langage de l’inconscient considéré comme irrationnel et intuitif.

Les contraintes imposées par l’éducation, la vie en société et les différents pouvoirs établis font que très souvent l’homme refuse d’entendre et de tenir compte de l’un des langages: celui de l’inconscient.
Cet affrontement dynamique, qui met en jeu des énergies opposées, va se refléter à toutes sortes d’échelles: ainsi au niveau moléculaire nous avons décrit deux types de codes génétiques qui coexistent dans l’ADN; dans ce cas l’information passe d’un code à l’autre.

Quelle attitude pouvons-nous adopter face à ces forces opposées qui semblent condamnées à toujours s’affronter dans un combat dont nous saisissons mal et la nature et la raison ?

La première obligation est de tenter de décrypter et de comprendre les deux langages. Le langage de l’inconscient est aussi ordonné et logique que celui du conscient, mais il ne contient pas le même ordre que celui-ci.

Il faut donc analyser cet ordre propre à l’inconscient et le concept DNA appliqué notamment à l’analyse des rêves est une méthode qui permet de définir rationnellement les énergies mises en jeu au niveau des émotions, des sensations, etc.

L’irrationnel est bien loin! Arrivés à ce stade de l’analyse des énergies vibratoires, nous nous rendons compte que le dialogue de ces deux langages est possible et absolument décisif pour la survie de l’homme.

L’inconscient ne demande qu’à dialoguer avec le conscient, à échanger des informations avec lui car c’est justement cet inconscient qui contient des informations essentielles pour le développement harmonieux de l’être dans je jeu cosmique.

Et ainsi beaucoup de psychoses et de névroses pourraient être évitées ! …

La recherche et la compréhension de ce subtil équilibre dynamique entre des forces opposées et complémentaires n’est-elle pas finalement la quête patiente de la pierre philosophale!


L’énergie vibratoire de la cellule par Étienne Guillé
27 octobre 2010

Une grande partie de nos potentialités est bloquée par l’éducation, la vie en société, les habitudes, le conditionnement et de manière générale par les normes qui nous entravent et nous empêchent de nous exprimer.

Imaginons ce grand livre que constitue l’ADN, où des chapitres resteraient à jamais fermés parce qu’ils sont interdits ou parce que nous n’avons pas appris à les lire.

Imaginons aussi les pages blanches de ce livre qui n’attendent que la main de l’écrivain qui saura les mettre en valeur…

(Revue 3e Millénaire. Ancienne Série. No 3. Juillet-Août 1982)

L’ensemble des caractéristiques de ces énergies vibratoires permet de définir ce qu’est un niveau de conscience.
Et l’étude de ces niveaux nous montre que nous n’utilisons qu’une infime partie de nos potentialités.
Là est la possibilité d’une mutation spirituelle.
Après avoir constaté l’importance du rôle joué dans notre ADN par les métaux (n° 1) et étudié l’espace qui contenait et la matière et l’esprit (n°2), Étienne Guillé va plus loin dans cet article.

Pour lui les énergies vibratoires des cellules sont modifiables.
Plus elles s’élèvent en intensité plus le niveau de conscience de l’individu s’élève.

Pour le moment rares sont ceux qui peuvent déclencher cette intensification obtenue généralement par la méditation ou la relaxation profonde.
Mais demain ?

Des mutants auront la volonté et la possibilité de le faire, ils initieront leur entourage et peu à peu, lentement, une grande mutation spirituelle mènera à l’illumination intérieure par la connaissance de l’être en toute lucidité, en toute liberté.

Le mot radiesthésie vient du latin radius qui signifie rayon et du grec esthésie qui veut dire sensibilité.
Un radiesthésiste peut donc être caractérisé comme étant sensible aux ondes ou vibrations qu’émet tout corps qu’il soit solide, liquide, ou gazeux.
L’emploi de la baguette de radiesthésie, considéré comme art de la rhabdomancie, était connu depuis la plus haute antiquité. Ainsi quelques milliers d’années avant l’ère chrétienne, les Chinois se servaient de la baguette notamment pour rechercher des eaux souterraines.

La radiesthésie proprement dite a vu le jour lorsque le pendule fut utilisé comme appareil de détection.

En fait, comme la baguette, il ne constitue qu’un amplificateur de réactions de l’organisme humain.
La radiesthésie peut donc être définie comme l’ensemble des techniques permettant de détecter et de mesurer les « ondes » (ou « vibrations ») des êtres ou des objets, grâce à leur action sur l’organisme humain.
Cette définition soulève immédiatement deux problèmes : quelle est la nature des vibrations émises par les objets testés et quelles réactions produisent-elles sur l’organisme permettant de les différencier les unes des autres et même de les quantifier ?
Ces techniques sont utilisées non seulement pour la recherche des eaux souterraines et des gisements minéraux et pétroliers mais aussi pour décrire l’état physiologique et surtout pathologique d’un être vivant : végétal, animal et humain.

La détection peut être faite directement sur l’objet ou l’être considéré mais elle peut être pratiquée à distance à l’aide de témoins : cartes géographiques, photographies, cheveux, écritures, etc…
La sensibilité de la détermination dépasse souvent de plusieurs ordres de grandeur celle des appareillages les plus sophistiqués.

Beaucoup d’hypothèses ont été émises pour tenter de donner une explication cohérente des données de la radiesthésie et surtout pour tenter de trouver une interprétation rationnelle de ses stupéfiants succès qui contribuent à la comparer aux techniques divinatoires.
Beaucoup de controverses en ont résulté qui découlent des deux possibilités suivantes : la radiesthésie est-elle en avance sur les disciplines scientifiques contemporaines ou bien n’est-elle que fumisterie et charlatanisme puisque actuellement il semble impossible de l’expliquer rationnellement ?

Pour répondre à ces questions, nous allons montrer que tout dépend du niveau de la réalité que nous analysons.

Ainsi, il est clair que les branches hyperspécialisées des disciplines scientifiques et en particulier de la biologie n’ont pas accès à un niveau de vision synthétique que seule une méthode d’analyse des systèmes permet d’appréhender.
Elles n’ont qu’une vision partielle de l’objet qu’elles analysent et il leur est pratiquement impossible d’intégrer leurs résultats à une vision cohérente du monde quelle qu’elle soit.

Par contre, la radiesthésie et l’astrologie, dans leur acception originelle sont basées sur les méthodologies d’analyse systémique qui permettent notamment de prévoir comment le système analysé peut évoluer compte tenu de son état à un moment donné, de son historicité et de ses potentialités.

Dans le cas précis de la radiesthésie, nous allons voir que c’est une méthodologie très élaborée qui permet de décrire avec une extrême finesse la réception et la transmission des énergies vibratoires pour un support vibratoire donné, et ceci dans une gamme de vibrations de fréquences et d’amplitudes déterminées pour le système considéré.

Mise en évidence des énergies primordiales par les techniques de radiesthésie :

Des faits bruts :

Nous allons décrire des expériences très simples que nous pouvons effectuer avec un pendule classique en testant les émissions d’objets familiers tels que sucre, aspirine, métaux etc. Pour cela, dessinons un cercle sur une feuille de papier et partageons-le en quatre secteurs égaux par deux diamètres perpendiculaires.
Nous nous plaçons devant cette feuille de papier en tenant le pendule dans la main droite (ou gauche si nous sommes gaucher) au-dessus du centre du cercle.
Dans les conditions dites de références, lorsque notre main gauche n’est pas proche d’un objet ou être émetteur, le mouvement du pendule est un battement régulier d’avant en arrière, suivant un rythme caractéristique de l’individu. Dans certains cas, le mouvement de référence est un cercle ; de plus certaines personnes semblent être incapables de se servir d’un pendule.

Pour tester les émissions d’énergies vibratoires d’un être vivant, d’une substance ou d’une forme (écriture, symbole…), il suffit de diriger l’index de la main gauche (ou droite si nous sommes gaucher) vers l’objet, de 0,5 à 1 centimètre de cet objet, tout en gardant le pendule dans la main droite au-dessus du cercle. Toutes les modifications du mouvement du pendule que nous allons maintenant observer seront dues à la somme de deux types d’énergies : celles qui donnent le mouvement de référence, et celles qui sont émises par l’objet testé : quatre mouvements de base peuvent ainsi être mis en évidence : l’arrêt, des battements dans des directions déterminées, des cercles et des ellipses.


a) Arrêt du pendule :

Dirigeons notre index gauche vers un morceau de sucre. Les mouvements du pendule se ralentissent et il finit par s’arrêter de battre ou de tourner. Cet arrêt peut être symbolisé par le point. Ce résultat est obtenu avec des substances qui ne piègent pas les métaux : substances dites chélatantes.
Cet arrêt ne correspond pas à une absence d’émission d’énergie par la substance testée. En fait l’énergie émise ou le système de forces mis en jeu s’oppose à celui qui faisait battre le pendule d’avant en arrière.

b) Battements rectilignes :

Dirigeons notre index vers une bague en or ou en argent.
Nous observons d’abord l’arrêt du pendule comme dans l’expérience précédente et ensuite, le pendule reprend ses battements dans plusieurs directions (6 pour l’or, 9 pour l’argent) en alternance avec des arrêts pour chaque direction.

Après avoir décrit tout le cercle, il reprend les battements dans la première direction. Nous pouvons symboliser ces différentes directions par des lignes se coupant toutes en un même point : le centre du cercle. Ces battements rectilignes sont induits par les métaux et les sels métalliques qu’ils soient cristallisés ou en solution. D’une manière générale, les directions de battements dépendent essentiellement du cation et de l’individu.

Le nombre et l’amplitude des battements dans une direction donnée dépendent de l’anion, de la dilution du sel métallique et du traitement naturel ou non que le métal a subi.
Les variations du nombre de battements sont particulièrement spectaculaires dans le cas de préparations homéopathiques et dans tous les cas de solutions « dynamisées ».

Les directions des battements qui sont toujours au nombre de 12, sont caractéristiques de l’individu qui effectue l’expérimentation : elles sont corrélées à son « véritable » thème astral qui est lui-même dépendant de son patrimoine génétique.

En première approximation, l’analyse au pendule suggère qu’il n’y a que deux catégories de métaux : ceux qui provoquent une seule déviation du pendule et qui comprennent notamment les alcalins, les alcalino-terreux, le lithium, etc… et ceux qui provoquent plusieurs déviations du pendule.

Ces derniers sont les métaux typiquement alchimiques : Pb, Sn, Fe, Au, Cu, Hg, Ag, Sb, et quelques autres : Zn, Cd, Mn, Ni, Co, Bi, Pt, etc… dont le nombre de déviations va de 3 à 12.

c) Le pendule décrit un cercle :

Testons maintenant une substance telle que l’aspirine qui est une substance chélatante, l’acide salicylique, mais qui ne contient pas de métaux liés dans la préparation pharmaceutique usuelle.

Le pendule décrit un cercle qui suivant les individus tournera soit dans le sens des aiguilles d’une montre, soit dans le sens inverse.

Faisons une expérience supplémentaire en couplant les expériences b et c et approchons maintenant notre pouce du métal de l’expérience b, nous allons voir progressivement le cercle se transformer en ellipse dont la direction sera la première direction du métal testé.
Et nous verrons successivement 6 ellipses pour l’or et 9 ellipses pour l’argent.
Et après un cercle complet de cette « roue magique », nous recommencerons. Dans cette expérience, nous aurons en fait réalisé en nous la synthèse de deux types d’énergie émises par l’aspirine et le métal testé.

c) Le pendule décrit une ellipse :

Ces mouvements ellipsoïdaux sont obtenus avec des molécules chélatantes ayant fixé le métal.
La direction de l’axe de l’ellipse nous définira et le métal et la vibration impliqués dans cette énergie. Généralement, il s’agit de la première vibration du métal. Deux informations supplémentaires sur l’amplitude de la vibration nous sont apportées par la grandeur de l’axe de l’ellipse et par le nombre d’ellipses dans une direction donnée. Lorsque le métal est ainsi fixé à une molécule chélatante, il ne dévie plus le pendule que dans une direction alors qu’il pouvait en avoir jusqu’à 12 à l’état de métal ou d’ion.

Interprétations :

Ces expériences élémentaires montrent que les mouvements et les déviations du pendule ne sont pas aléatoires. Ils obéissent à des lois strictes, à un ordre comme l’illustrent les 12 déviations de la grille personnalisée [1].
Si nous réussissons à quantifier les déplacements du pendule, ils deviendront utilisables pour décrire les caractéristiques des énergies vibratoires émises par l’objet testé. Nous avons vu que trois critères peuvent être utilisés pour décrire les déviations du pendule : la nature et le nombre de directions D, le nombre N et l’amplitude A des battements (ou des cercles ou des ellipses) dans chaque direction. Nous pouvons aussi mesurer le temps nécessaire à chaque opération en n’oubliant pas le temps d’arrêt entre chaque changement de direction.

Le pendule ne constitue qu’un amplificateur des vibrations que l’expérimentateur reçoit et transmet dans les différentes parties de son organisme.
La justesse des résultats va dépendre de la fiabilité de la réception et de la transmission des signaux émis par la structure testée. Dans le cas de l’expérience décrite ci-dessus, les vibrations émises par l’objet vont modifier le potentiel énergétique des points d’acupuncture de notre index gauche.
La perturbation ainsi créée va suivre les méridiens d’acupuncture, elle va être transformée dans l’hypophyse, la glande pinéale et les surrénales et finalement par les nerfs, les muscles et le réseau capillaire du pouce et de l’index droit, elle va être amplifiée au niveau du pendule.

Le système de forces que constituent les vibrations initiales va être transformé en mouvements du pendule. Que de voies possibles, mal connues semble-t-il entre la zone de réception du signal et la zone de mesure avec toutes les possibilités de pertes, d’interférences, de « court-circuitage », que de pièges en quelque sorte tout le long de ce circuit !

D’une manière générale, nous avons montré que si nous isolons bien l’objet que nous testons des autres objets émetteurs voisins, si nous sélectionnons correctement la gamme de fréquences et si nous n’exerçons pas le contrôle mental, nous obtenons des faits parfaitement reproductibles [2].

Généralisation : application à l’énergie vibratoire des cellules vivantes :

La grille personnalisée découverte en utilisant les métaux ou les solutions métalliques s’applique à tous les objets, êtres et structures qui émettent de l’énergie vibratoire.

Tous ces émetteurs vont dévier le pendule dans une à douze directions qui sont les 4 du Soufre et les 8 du Mercure [1].

Ainsi, il est facile de trouver des couleurs, des parfums, des sons, des saveurs, des zones de la peau ou des muqueuses qui provoquent des déviations du pendule identiques en direction et en nombre à celles que nous avons décrites pour les métaux.

Les seules différences qui existent entre ces diverses vibrations concernent le nombre de battements, les amplitudes de chaque battement, et la direction par laquelle ils débutent ou finissent. Nous pouvons en déduire que tous nos sens sont programmés sur le même schéma vibratoire, c’est-à-dire qu’ils peuvent percevoir et répondre uniquement à certaines fréquences vibratoires des structures émettrices.

Cette méthode peut être étendue à toutes sortes de niveaux d’organisation : aux métaux, aux molécules, aux cellules, aux plantes, aux animaux et à l’homme.

Dans ces trois derniers cas, nous retrouvons l’attribution de tel être à une planète ou luminaire, de la Lune à Saturne (cf. Fig. I).

Actuellement, nous possédons un seul exemple humain vibrant en harmonie avec la planète Pluton (12 directions).
Dans le cas des humains, leur écriture ou leur salive vibrent dans les mêmes directions qu’eux.

Chez l’être humain les niveaux N4 à N32 correspondent respectivement aux corps physique, éthérique, astral et au Moi [1].

Pendant l’état de sommeil, les niveaux 24, 32 et supérieurs ne sont pas détectables au voisinage immédiat du corps.

Dans le cas de la matière vivante, trois points essentiels sont à signaler : les propriétés vibratoires des molécules d’ADN, le nombre de battements dans une direction déterminée et l’évolution de l’amplitude de ces battements.

— Nous retrouvons les manifestations de ces énergies vibratoires au niveau de tous les colloïdes et en particulier de l’ADN.
— Il existe ainsi des séquences d’ADN qui arrêtent les battements du pendule, qui le dévient suivant un cercle ou une ellipse dans les deux sens possibles ou qui le dévient dans une à douze directions décrites ci-dessus.
— Il est significatif dans ce dernier cas, que ce soient les mêmes qui constituent les séquences répétées de l’hétérochromatique constitutive, soumise aux processus de télé-action.
— Elles sont aussi susceptibles de contenir les métaux « alchimiques » qui eux-mêmes dévient le pendule dans les mêmes directions. L’existence de ces mêmes vibrations à toutes sortes d’échelles de la réalité nous fait entrevoir ce processus de réponse qui permet d’approcher la compréhension de l’harmonie de l’Univers.

— Suivant le matériel que nous testons, nous obtenons des nombres N caractéristiques de battements dans chaque direction. Ces valeurs sont respectivement 8, 16, 24 et 32 pour les métaux, végétaux, animaux et humains.
— Dans le cas d’une plante blessée, nous n’avons plus que 2 battements. Il est symptomatique de noter que les quatre premières valeurs sont des multiples de huit, et que par conséquent, l’énergie vibratoire varie de façon discontinue.

— Il est possible d’atteindre des niveaux de vibration plus élevés : 40, 48, 56 et même 112 lors d’états de méditation par exemple.
— La limite maximum atteinte actuellement est de 152 battements (19 x 8), lorsque nous utilisons par exemple un circuit Laskovski constitué de 7 métaux.

— L’étude des variations des amplitudes du pendule au cours de chaque battement est aussi très révélatrice mais elle pose des problèmes techniques pour sa mesure.
— A l’aide d’un pendule scripteur, d’une caméra ou de cellules photo-électriques, il est possible de démontrer que les variations d’amplitude sont tout à fait comparables au niveau énergétique à celles qui existent dans les carrés magiques et dans les structures palindromiques de l’ADN.

Application de la méthode d’analyse des systèmes à l’étude de l’énergie vibratoire de la matière vivante :

L’état énergétique d’un système peut être par son potentiel rapporté à un état standard.
Le potentiel est défini thermodynamiquement comme une tendance à faire un travail. Par exemple, la mesure du potentiel chimique de l’eau (appelé potentiel hydrique), permet d’expliquer comment l’eau pénètre du sol dans les racines par absorption au niveau des poils absorbants, monte dans la tige et quitte les feuilles au niveau des stomates en s’évaporant dans l’atmosphère. Dans tous ces compartiments, l’eau peut circuler passivement du potentiel le plus élevé au potentiel le plus faible.

Dans le cas d’ions ou de molécules chargées, la notion de potentiel chimique est introduite.
A l’aide d’un certain nombre de lois telles que celles de Nernst, il est possible de déterminer la répartition des charges à l’équilibre de part et d’autre des membranes qui constituent la charpente de toutes les cellules.
Au niveau de la membrane plasmique il existe une différence de potentiel de l’ordre de – 90 mV : elle est appelée d.d.p. transmembranaire.
Elle varie au cours des différentes phases de la vie cellulaire et dépend des caractéristiques physiologiques et/ou pathologiques. Le potentiel transmembranaire devient nul à la mort de la cellule. Un gradient de potentiel existe donc entre les différentes parties d’un être. Ce gradient est un des facteurs énergétiques responsables des échanges cellulaires.

Si l’échange d’une substance d’un compartiment à un autre, donc de part et d’autre d’une membrane, se fait contre le gradient de potentiel électrochimique, nous constaterons que la cellule considérée consomme de l’énergie pour assurer le transport actif de la substance. Les réactions du métabolisme cellulaire conduisant à la synthèse de molécule d’ATP fournissent l’énergie nécessaire à ce transport actif.

La vie est strictement dépendante de la possibilité pour la cellule de créer des différences de potentiel à toutes sortes de niveaux de l’organisme et si la variation de potentiel peut déclencher des processus de reconnaissance par exemple entre l’ADN et un métal, ou une protéine et un métal, il en résultera des variations des rythmes biologiques qui refléteront plus ou moins les rythmes cosmiques.

Les dosages des différentes molécules, des métaux etc… ne donnent qu’une vision statique de ce qui est en train de se dérouler dans la cellule.
Par contre, la mesure du potentiel va nous permettre de décrire les tendances des particules ou des molécules chargées à se déplacer ou à rester dans tel ou tel compartiment cellulaire. Ainsi, les mesures de potentiel et de différence de potentiel fournissent une vision dynamique du fonctionnement cellulaire rendant compte du mode d’échange de l’énergie et de la matière, éventuellement des rythmes auxquels les êtres vivants sont soumis.

Nous voyons donc que le concept de potentiel permet de décrire de manière synthétique le système de forces auquel sont soumises les molécules ou les êtres présents dans les différents milieux du sol à l’atmosphère en n’oubliant pas les êtres vivants et surtout de prévoir l’évolution de ce système de forces en fonction des variations de l’environnement.

Les vibrations que nous mesurons au pendule sont aussi la manifestation d’un système de forces, mais les forces mises en jeu sont variables.
Elles suivent un rythme caractéristique par résonance sur nos propres structures vibratoires.

Il s’agit d’un potentiel vibratoire qui, dans le cas des cellules vivantes, fait partie du potentiel cellulaire.
Il s’établit par un équilibre subtil entre la matière et l’énergie.
Les différentes formes d’énergie « animent » la matière vivante : il est soumis à des processus de régulation dépendant de l’état des supports vibratoires soumis aux énergies de niveaux inférieur et supérieur [3].

Au début du XXe siècle, de nombreux auteurs ont montré que l’organisme vivant si simple soit-il, est susceptible d’agir comme un collecteur et un émetteur d’ondes [4].
Ainsi certains animaux et végétaux émettent des radiations lumineuses (ver luisant, champignons, micro-organismes…) et tous les organes vivants rayonnent de la chaleur.

La cellule peut être considérée comme un élément de circuit électrique oscillant doué de capacité, de self-inductance et de résistance électrique[5]. Elle est susceptible de vibrer sur une fréquence d’oscillation très élevée qui peut varier en fonction des constantes du micro-environnement ionique.

Nous avons vu le grand rôle joué par les colloïdes (protéines et acides nucléiques) et par les métaux dans la réalisation de cet état énergétique.

A l’échelle vibratoire, la vie résulterait donc d’un équilibre dynamique entre l’influence des ondes reçues et celles des ondes émises : l’intersection des deux types d’ondes étant totalement dépendante de la nature des supports vibratoires constituant les cellules et en particulier de la nature des séquences d’ADN.

L’équilibre énergétique d’un individu va dépendre en premier lieu du maintien constant de cet équilibre oscillatoire de toutes les cellules qui le composent. Si un déséquilibre oscillatoire naît, s’il se maintient, s’il n’est pas corrigé, et s’il touche les supports vibratoires essentiels à la vie, la matière organique sera à son tour perturbée. Il en résultera l’altération du fonctionnement de la cellule et finalement la mort. Il est impossible de changer définitivement les émissions telluriques du sol et de modifier la nature et l’intensité des rayonnements cosmiques.


Par contre, il est possible d’agir sur l’équilibre oscillatoire des cellules pour pouvoir, en fonction de la fréquence et de l’amplitude de leurs vibrations, corriger l’influence des émissions telluriques et des courants cosmiques et rétablir progressivement l’équilibre.


Les différents niveaux de conscience

Les fréquences de vibrations reçues par l’expérimentateur peuvent être corrélées au nombre de battements du pendule dans une direction donnée. Suivant les objets testés, nous avons vu que nous pouvions atteindre des échelles de 2 à 112 battements par direction.

Ce nombre de battements du pendule peut être corrélé aux données de l’électrobiophotographie (ou effet Kirlian), des cristallisations sensibles, du Raman laser, des processus de télé-action dans l’ADN et aux informations récentes de la biologie moléculaire.

La matérialisation du potentiel vibratoire va dépendre de la nature du support vibratoire : ainsi les informations fournies par l’étude de l’eau, des colloïdes tels que les protéines et les acides nucléiques ou l’être dans sa totalité ne concerneront pas les mêmes niveaux de vibrations (Fig. 2).
Ces énergies vibratoires sont donc mesurables : nous pouvons les définir au niveau de chaque sphère énergétique par leur amplitude et leur fréquence.
Elles varient dans de nombreuses conditions physiologiques et pathologiques.
Elles peuvent être transférées de support vibratoire à support vibratoire : nos cellules le font continuellement et ce transfert est une des bases fondamentales de la vie.

Les alchimistes connaissaient et connaissent les méthodes permettant d’isoler, de séparer et de restructurer ces énergies.

Le monde matérialiste est en train de les redécouvrir car les faits auxquels aboutissent les méthodes analytiques les plus sophistiquées ne peuvent être interprétés que par leur mise en œuvre.
Les mythes, les rites magiques et sacrés sont essentiellement basés sur la description de ces énergies, leurs transformations et leurs fonctions dans l’être comme le montre l’étude des symboles des différentes civilisations qui ont précédé la nôtre.

Nous pouvons dire que l’ensemble des caractéristiques de ces énergies permet de définir ce qu’est un niveau de conscience. Nous le voyons clairement dans le cas du pendule avec le nombre de battements par direction.

Nous avons montré que plus les fréquences des vibrations sont élevées et plus est grand le champ de conscience : c’est ainsi que des valeurs de N : 40, 48, 56, 64, etc., sont atteintes lors d’états de méditation.

Il existe plusieurs méthodes naturelles et artificielles pour accroître le champ de conscience : l’usage des substances psychédéliques en est une belle illustration.
R. Gordon Wasson [6] propose que le soma des Aryens chanté dans les hymnes du Rig Veda, au second millénaire avant J.-C., soit en fait l’amanite tue-mouche (Amanita muscuria) qui contient plusieurs substances psychédéliques.
Ce champignon pousse en relation mycorhizale avec certains arbres dont le bouleau.
Et l’auteur conclut « L’arbre de vie n’est-il pas le bouleau légendaire et le fruit défendu de l’arbre de vie qu’est-ce d’autre que le soma, l’amanite tue-mouche, la chair de Dieu… »
Il est significatif que le bouleau vibre à N24 comme les animaux alors que les plantes sont à N16 et ce résultat peut être à relier à son caractère sacré, les peuples vivant à cette époque ayant un accès tout à fait direct à cet aspect vibratoire.

Nous retrouvons un rôle voisin de celui joué par le champignon Psilocybe mexicana dans l’expérience religieuse des Indiens de la Sierra Mazatèque au Mexique.
Les substances psychédéliques élargissent le champ de conscience en agissant sur les énergies vibratoires par augmentation de leur fréquence.

Nous retrouvons là l’origine de nombreux rites et pratiques religieuses noyés dans la nuit des temps. Nous pensons qu’il n’est pas nécessaire de faire appel aux drogues artificielles qui ne sont finalement que de très puissants amplificateurs des phénomènes psychiques.
Nous avons en nous les résonateurs naturels, les oscillateurs cellulaires susceptibles de vibrer à ces fréquences : c’est à nous de les découvrir et de les mettre en œuvre pour changer d’échelle de fréquences c’est-à-dire de spirale énergétique [3].

Par contre, d’un point de vue historique, l’étude de l’usage rituel des substances psychédéliques peut nous permettre d’une part de comprendre comment une ethnie a réussi à vivre harmonieusement au sein de son écosystème et d’autre part d’appréhender l’origine lointaine du phénomène religieux.

L’échelle du nombre de battements dans une direction donnée 8 à 56 (multiples de 8 et 56 = 7 x 8) qui correspond en fait à une échelle de fréquences de vibrations est identique dans ses implications à celle décrite dans l’ouvrage Dialogue avec l’Ange [7] et que nous rappelons sur la figure 3. Les nombres de 8 à 32 correspondraient au monde créé, et 32 à 56 au monde créateur. Rappelons que nous pouvons atteindre une valeur de 152, ce qui va dans le sens de l’existence d’un nombre élevé mais fini de niveaux vibratoires même à l’échelle humaine.

Nos potentialités pour la grande mutation spirituelle :

L’étude des différents niveaux de conscience nous montre que nous n’utilisons qu’une infime partie de nos potentialités.

Les recherches en neurologie en ont fourni les preuves à l’échelle du système nerveux et du cerveau [8].

Mais cela est vrai à d’autres échelles telles que celles de l’ADN : à un moment donné nous n’utilisons qu’une infime partie de ce mètre d’ADN qu’il y a dans chacune de nos cellules.

Une grande partie de nos potentialités est bloquée par l’éducation, la vie en société, les habitudes, le conditionnement et de manière générale par les normes qui nous entravent et nous empêchent de nous exprimer.
Imaginons ce grand livre que constitue l’ADN, où des chapitres resteraient à jamais fermés parce qu’ils sont interdits ou parce que nous n’avons pas appris à les lire. Imaginons aussi les pages blanches de ce livre qui n’attendent que la main de l’écrivain qui saura les mettre en valeur.
Ainsi nous possédons les séquences d’ADN qui peut vibrer à N 40, 48 et même 152, et qui peuvent transmettre à distance. Nous avons en nous les pages blanches, les pages de brouillon pour s’exercer, tâtonner, se tromper, les ébauches de circuit, un ordinateur aux possibilités inimaginables mais c’est à chacun de nous de le vouloir, de décider de bien écrire les pages blanches. La grande mutation spirituelle qui s’annonce est à ce prix.

Pour la mise en œuvre des énergies vibratoires aux différentes échelles de fréquences, les grandes difficultés se font jour au niveau de leur matérialisation.

La réussite de l’atteinte de l’équilibre et son maintien dynamique dépendront des qualités des supports vibratoires au niveau de chaque sphère énergétique (Fig. 2).

Cette matérialisation posera des problèmes différents suivant qu’il s’agira de molécules d’eau, de colloïdes ou de l’être humain dans sa totalité. Ainsi, l’atteinte et le maintien de l’équilibre énergétique à un niveau donné vont dépendre des caractéristiques matérielles des niveaux énergétiques inférieurs, régulables par le niveau supérieur.

Il faudra par exemple vérifier que les structures matérielles supportent les chocs « vitaux » et qu’en particulier le corps physique dans sa totalité ou en tant que somme de tissus et de sphères énergétiques ayant des interactions entre eux supporte les fréquences vibratoires mises en jeu.

Seule, l’application de la méthode d’analyse des systèmes permettra de définir tous les types d’évolution possibles à un niveau donné en fonction de l’état des niveaux immédiatement supérieur et inférieur [9].

Les hommes cherchaient et cherchent toujours des symboles, des objets, des structures, des formes, des « signes » susceptibles d’émettre en résonance avec le cosmos à un moment donné.

Leur quête consciente ou inconsciente vise à retrouver l’harmonie perdue avec les forces cosmiques ou à éliminer les énergies dites nocives en se servant de relais à leur portée.

Nous pensons que cette quête, que ces « rites » ne sont pas illusoires, que nous pouvons maintenant en donner une interprétation cohérente en analysant rationnellement les lois des différentes échelles d’énergie vibratoire.

Lorsque l’équilibre est perturbé, il est nécessaire de déterminer quel est l’événement primaire qui a contribué à modifier telle ou telle sphère énergétique (Fig. 2).

Nous pourrons alors tenter de réguler cette sphère en agissant sur les sphères qui l’encadrent, soit énergétiquement, soit matériellement en n’oubliant pas que quel que soit le niveau perturbé initialement, c’est d’abord l’énergie vibratoire qui est modifiée et dont tout découle par cascades. Ainsi dans le cas de préparations homéopathiques, il ne suffira pas de choisir des substances qui vibrent en harmonie avec le tempérament du sujet (nombre de directions), mais il faudra aussi tenir compte des fréquences de vibrations qui sont perturbées (nombre de battements).

Arrivés à ce stade de la description des énergies vibratoires, nous comprenons mieux la nature et le sens des opposés des alchimistes, du Yin et du Yang du Tao, la loi d’action et de réaction de la thermodynamique.
La voie qui mène à l’équilibre dynamique de l’être harmonisé se dessine alors, sans ambiguïté, dépendante de la compréhension des lois qui nous animent et qui sont en fait les empreintes (le reflet) indélébiles des lois cosmiques sur nos différents supports vibratoires.

Nous pouvons alors tendre vers cette ère spirituelle annoncée par la tradition où les « Mutants » exprimés décideront en toute conscience d’utiliser leurs circuits vibratoires à haute fréquence. Ils auront la volonté de le faire, ils ne s’en serviront pas comme d’un pouvoir qu’il soit matériel ou spirituel et ils initieront leur entourage sans conditionnement et sans sectarisme.

Le travail sera long : il n’est pas facile de structurer les niveaux de basse fréquence à l’aide des spirales de niveau élevé, mais en contrepartie, ces efforts sur la matière physique nous conduiront à augmenter notre niveau d’énergie vibratoire donc à élargir notre champ de conscience (Fig. 4).

Le chemin qui conduit à la grande mutation spirituelle nous paraît aller dans ce sens.
La redécouverte de la magie et du sacré.
En toute lucidité, en toute liberté : La voie royale de l’illumination intérieure par la maîtrise des multiples aspects de la connaissance de l’être.



De la matière à l’esprit ou les lois de l’énergie à travers les données biologiques par Étienne Guillé
15 octobre 2010

En poussant notre raisonnement à l’extrême, nous pourrions dire que c’est l’énergie qui prend conscience d’elle-même dans la prise de conscience du moi, que nous devenons l’énergie qui nous anime à toutes sortes d’échelles.

Un gain dans l’échelle des niveaux de conscience se traduit finalement par un progrès dans l’intégration et la compréhension des différents niveaux d’énergies qui nous animent. Pour revenir à l’image de la partition et du chef d’orchestre, par la maîtrise des niveaux élevés de conscience, l’esprit nous paraît capable de déchiffrer la partition, de devenir le chef d’orchestre et même, d’écrire lui-même la partition…

(Revue 3e Millénaire. Ancienne Série. No 2. Mai-Juin 1982)

Dans son premier article, Etienne Guillé montrait que, pour qu’une molécule d’ADN soit opérationnelle — c’est-à-dire active — elle doit être pénétrée par les métaux que la Tradition alchimique a attribués aux planètes de notre système solaire. Pour ce deuxième numéro, Etienne Guillé va plus loin encore dans ses explications et indique que l’on peut penser que l’ADN est peut-être l’un des supports vibratoires de l’âme et que c’est l’esprit qui en est le facteur structurant.

La présence des métaux à l’intérieur de la molécule d’ADN a permis de mieux comprendre comment s’effectuent les variations d’énergie nécessaires pour le fonctionnement de cette molécule.

Cette entrée des métaux se produit notamment lorsque la molécule d’ADN s’ouvre, soit pour se répliquer, s’amplifier, ou se transcrire.
Les métaux susceptibles d’ouvrir la molécule sont ceux qui ont été attribués par les alchimistes aux planètes connues du système solaire.

Cette corrélation nous a permis de relier les rythmes biologiques aux rythmes cosmiques.

Cette relation est claire pour les plantes dont la nutrition minérale est totalement dépendante des métaux présents dans le sol ; elle est plus difficile à établir pour les animaux et l’homme dans la mesure où il existe dans leurs cellules des sites de séquestration des métaux où ils peuvent puiser à volonté, suivant leurs besoins.

Les propriétés des complexes ADN-métaux et des autres molécules impliquées dans le transfert des métaux de la membrane plasmique à leurs sites d’action nous ont permis de confronter les données moléculaires récentes aux données traditionnelles et d’aboutir à l’analyse des concepts de corps éthérique et de corps astral des ésotéristes [1].

En poursuivant cette analyse des lois de l’énergie, des particules subatomiques au système solaire et même aux galaxies, nous allons progressivement aboutir à une vision cohérente du monde où s’imbriquent harmonieusement, en plus du corps physique conçu comme un système ouvert, l’âme et l’esprit décrits par les différentes religions et les différentes philosophies.

L’ADN transmet des signaux à distance : il est un support vibratoire
Nous avons environ un mètre d’ADN par cellule ce qui veut dire, que si nous mettions bout à bout toutes nos molécules d’ADN présentes dans toutes nos cellules, nous obtiendrions une distance plus grande que celle de la terre au soleil.

Dans ce mètre conçu comme un livre, est écrit avec un alphabet à quatre lettres A, T, G et C, tout ce qui a été vécu par les êtres vivants et tout ce qu’ils sont susceptibles de vivre.

Ce livre n’est pas facile à déchiffrer car nous ne connaissons pas encore tous les signaux utilisés, et s’il existe des pages blanches correspondant à celles que nous pourrions écrire donc à nos éventuelles évolutions, nous ne maîtrisons pas actuellement les méthodes pour les écrire.

Le code génétique à base trois qui est constitué à partir des 4 lettres de l’alphabet prises 3 à 3 (les 69 codons) est relativement bien exploré que ce soit en génétique ou en biologie moléculaire. Il sert notamment à déterminer la nature et l’ordre des acides aminés qui sont les briques élémentaires des protéines constitutrices à la fois de la charpente de nos cellules (les protéines de structure) et de leur machinerie énergétique (les protéines-enzymes).

Mais il existe un deuxième code génétique qui est lié à la propriété de la molécule d’ADN de transmettre à distance des perturbations ou des signaux. Cette propriété a été baptisée la Téléaction [2].

Lorsqu’une séquence d’ADN est ouverte à un endroit déterminé, la perturbation ainsi créée pourra être transmise à distance, par exemple jusqu’à un gène déterminé, s’il y a au voisinage de la séquence ouverte (séquence de réception du signal) les bonnes séquences de transmission de ce signal.
Ces séquences de transmission d’un signal sont généralement constituées par des alternances de blocs riches en Guanine et Cytosine et riches en Adénine et Thymine, et elles sont préférentiellement localisées à la périphérie du noyau dans des zones de chromatine qui ont été baptisées hétérochromatine constitutive car elles sont caractéristiques de l’espèce considérée.

La molécule d’ADN pourra transmettre à distance différents types de signaux qui iront jusqu’à tel ou tel gène représentant un chapitre du livre de l’ADN.
La transmission du signal dépendra de la nature des séquences de réception et de transmission, de l’ordre et du nombre de ces séquences c’est-à-dire de l’organisation topologique de la région considérée et aussi de l’état du micro-environnement : pH, force ionique, potentiel transmembranaire, etc.

Les métaux « alchimiques » jouent un très grand rôle dans la mise en œuvre de ce code de réception et de transmission des signaux de l’environnement.

Nous avons comparé les complexes ADN-métaux aux complexes-signes du zodiaque-planètes régissant les échanges d’énergie dans le système solaire.
Ce deuxième code va nous définir les différents types de signaux et d’énergies vibratoires susceptibles d’être reçues et transmises dans une cellule déterminée.
Ce code n’est pas figé.
Il est évolutif et nous pourrions même dire qu’il est programmé à évoluer.

Il va changer au cours des différentes phases de programme de développement et au cours de certaines phases pathologiques telles que l’induction du cancer, c’est-à-dire que le nombre, la nature et l’organisation topologique de la molécule d’ADN sont susceptibles d’évoluer en fonction des variations de l’environnement.

Ces événements se déroulent notamment lors des étapes d’embryogenèse, lors des phases de dédifférenciation et de différenciation telles que la floraison chez les plantes et lors de la tumorisation.

Ces vibrations transmises par les molécules d’ADN vont se retrouver à toutes sortes d’autres échelles.

Elles sont une des composantes du champ des forces qui nous structure. Ainsi elles vont rendre compte de la forme de chaque cellule, de chaque tissu, de chaque organe et de chaque organisme. Il faut insister sur le fait que ce champ de forces n’existe pas qu’au niveau de l’ADN : par exemple le champ électrique du LSD est semblable à celui de la sérotonine, molécule qui se trouve naturellement dans notre cerveau et qui contrôle la transmission des signaux nerveux notamment lors des rêves.

L’ADN est-il un des supports vibratoires
de l’âme ?

Nous voyons que les vibrations que nous venons de décrire brièvement ont de nombreuses caractéristiques de l’âme. L’âme serait donc d’essence vibratoire : elle serait liée aux métaux « alchimiques » qui peuvent ainsi « animer » les structures vibratoires, constitutives de la matière vivante.

Toutes sortes de recherches dans différents domaines montrent que les métaux sont directement impliqués dans la définition structurelle de l’âme telle qu’elle a été décrite par les différentes traditions.

Ainsi les métaux « alchimiques » quittent les cellules dans les trois jours qui suivent la mort physique : ce fait est à rapprocher de la perte concomitante des vibrations décrites ci-dessus et aussi de la résurrection du Christ.
La momification telle que la pratiquaient les Egyptiens empêchait cette sortie des métaux des cellules et il en résultait que les momies continuaient à émettre des vibrations des métaux seuls ou d’un support vibratoire subsistant dans la momie et « animé » par ces mêmes métaux.
Ce sont aussi ces mêmes faits qui ont conduit au concept de réincarnation.

Il existe plusieurs méthodes pour mesurer l’amplitude et la fréquence des énergies vibratoires émises dans la matière vivante.

Citons notamment la radiesthésie, les cristallisations sensibles et l’électrobiophotographie ou effet Kirlian.

Nous avons choisi une représentation sous forme de roue ou de cercle qui décrit les différents modes de réception et de transmission des signaux de l’environnement : ils décrivent comment un être est harmonisé au niveau énergétique (fig. 1).

Cette roue énergétique va se refléter à toutes sortes d’échelles : la séquence d’ADN, la synthèse protéique mais aussi, la physiologie, la morphologie et les différents rythmes biologiques de l’être cosidéré.

http://pro.ovh.net/%7Eemillena/blog/wp-content/uploads/2010/10/Guill%C3%A9-EM1.jpg

Nous avons défini sept grands types vibratoires que nous avons baptisés Saturnien, Jupitérien, Solaire, Martien, Vénusien, Mercurien et lunaire, en liaison avec les données traditionnelles.

En plus de ces caractéristiques énergétiques, nous pouvons en effet leur attribuer respectivement une planète, un métal, une couleur, une note de musique, un parfum, etc. Nous retrouvons là la loi des correspondances qui est en fait une loi énergétique portant sur les correspondances de fréquences de vibrations à différentes échelles de niveau d’énergie.

Il existe des cas intermédiaires et nous n’avons pas jusqu’à maintenant trouvé des plantes, des animaux ou des hommes vibrant suivant un modèle à l0, 11 ou 12 énergies (d’Uranien à Plutonien), ce qui laisse supposer que nous n’arrivons pas encore actuellement à harmoniser ces énergies vibratoires.
Ces types vibratoires décrivent le mode de circulation de l’énergie qui se déroule suivant une spirale que l’on peut représenter sur une structure ovoïde telle que l’œuf cosmique (fig. 2).

Lorsque nous nous servons du pendule de radiesthésie nous nous plaçons dans un plan perpendiculaire à l’axe de la spirale.
Chaque fois que la spirale coupera ce plan, nous aurons une déviation du pendule : ainsi un modèle lunaire coupera neuf fois le plan alors que le modèle Saturnien ne le coupera que trois fois.

Toutes ces spirales ne sont pas indépendantes : dans certaines conditions nous pouvons passer de l’une à l’autre. Nous allons maintenant en donner quelques exemples :

Le lierre a quatre énergies vibratoires : il est Jupitérien.
Si nous pratiquons des lésions avec un scalpel sur une feuille de lierre, l’énergie vibratoire va baisser instantanément et va devenir pratiquement indécelable pendant deux jours, ce qui correspond à une baisse importante de la vitalité.
C’est pendant ces deux jours que les cellules voisines des cellules blessées changent leur ordre topologique au niveau de certaines séquences d’ADN, peuvent se dédifférencier et devenir transitoirement sensibles à la transformation par la bactérie virulente Agrobacterium tumefaciens, agent du cancer végétal.

Au bout de trois à quatre jours, la feuille de lierre a récupéré sa vitalité (amplitude vibratoire) mais elle ne vibre plus que dans trois directions de l’espace, au lieu de quatre comme précédemment. Elle est devenue Saturnienne.
Si un agent tumoral est présent et réussit à transformer les cellules végétales, la tumeur vibre dans les quatre directions du soufre. Nous voyons donc qu’il est possible de corréler un ordre topologique dans la molécule d’ADN à un type vibratoire déterminé.
Des événements du même ordre se déroulent au cours des étapes de l’embryogenèse et de différenciation telles que l’induction de la floraison.
Ainsi l’azalée est Solaire alors que sa fleur est Martienne.
Lorsque la fleur perd une énergie primordiale par rapport à la feuille ou à la tige, elle acquiert en contrepartie, la possibilité de synthétiser des pigments et de produire des essences, c’est-à-dire finalement d’avoir accès à un niveau de fréquences plus élevées.
L’ADN garde donc l’empreinte sous forme d’un ordre topologique déterminé des différents événements que l’être a subis.


Mais qu’arrive-t-il pendant la reproduction sexuée ?

Le spermatozoïde vibre dans les quatre directions du soufre, l’ovule vibre dans les huit directions du mercure, de sorte qu’au cours de la spermatogenèse et de l’ovogenèse, les cellules peuvent ré-extraire, restructurer et séparer les énergies primordiales.

Les alchimistes ont là aussi raison à l’échelle vibratoire et nous comprenons mieux maintenant pourquoi ils cherchaient et cherchent encore à transférer les douze énergies de base au bon support vibratoire.

A l’échelle moléculaire il faut maintenant comprendre ce qui permet aux ADN des spermatozoïdes ou des ovules de vibrer de la même façon, ce qui veut dire qu’il y a un arrangement topologique de séquences d’ADN qui d’une part vibrent comme le soufre dans le spermatozoïde et d’autre part comme le mercure dans l’ovule.

La spirale cosmique,
structure des supports vibratoires

La spirale que nous trouvons dans de nombreuses formations naturelles animales (escargots, coquillages…) et végétales (vigne, volubilis…) évoque l’évolution d’un système de forces, d’un état.

Sachant que les formes d’un objet ou d’un être rendent compte du système de forces qui a contribué à le façonner et à le modeler, il est très significatif que le champ de forces contribuant à créer des formes spirales soit très fréquent à toutes sortes d’échelles de la réalité.
De l’électron aux molécules à structure hélicoïdale comme l’ADN ou les protéines, aux hélices foliaires des plantes, nous arrivons par sauts successifs aux nébuleuses spirales.
Les énergies mises en jeu dans la spirale hélicoïdale ou même dans la spirale plane participent donc à structurer les supports vibratoires du microcosme au macrocosme.

Nous retrouvons cette spirale cosmique dans de nombreux symbolismes où elle représente les rythmes répétés de la vie, le caractère cyclique de l’évolution : ainsi, la double spirale est le tracé de la ligne médiane du Yin-Yang : cette figure rend bien compte du rythme alternatif du mouvement mettant en jeu des forces antagonistes et complémentaires.

Cette double spirale est présente dans le double enroulement des serpents autour du caducée, la double hélice autour du bâton brahmanique, le double mouvement des nâdi autour de l’artère centrale sushûmna.

La spirale est ainsi présente dans toutes les cultures.
La spirale logarithmique possède la propriété de croître d’une manière terminale sans modifier la forme de la figure totale.

Ainsi la forme hélicoïdale de la coquille d’escargot constitue un symbole de la permanence de l’être à travers les fluctuations du changement.
Devant tant de convergences, l’hypothèse qui paraît la plus cohérente est que ces forces opposées, ont structuré notre conscient et notre inconscient et qu’elles ont déterminé la structure de nombreux mythes et de nombreux rites.
Il n’est pas étonnant que ces mêmes forces se retrouvent structurant la molécule à la croisée des chemins, l’ADN, elle, qui dotée de mémoire moléculaire et vibratoire, garde l’empreinte de tout ce qui est arrivé que ce soit à l’échelle individuelle ou collective.

L’esprit en tant que facteur structurant de l’âme

Nous venons de voir que quelle que soit leur échelle, la circulation des énergies vibratoires est soumise à une loi universelle que l’on peut décrire simplement par celle qui anime et structure une spirale.

En fonction des niveaux de fréquence d’énergie, nous avons une série de spirales qui s’emboîtent entre elles comme des poupées russes.
Le problème qui subsiste est de savoir s’il est possible de passer d’une spirale à l’autre et si oui quelle(s) méthode(s) est-il possible d’utiliser ?

Dans cette optique, les alchimistes cherchaient — spirituellement et matériellement — à augmenter le niveau d’énergie vibratoire. Cette augmentation ne doit pas se faire au hasard : nous devons respecter les règles strictes que l’on peut rapprocher de celles de la loi d’octave décrite notamment par Gurdjieff [3].
Il expliquait que dans la tradition ésotérique de l’alchimie, il existe douze types différents d’hydrogène (au sens de « substance »), auxquels il attribue des numéros multiples de six : de 6 à 6144. 6144 est la substance la plus dense, la plus grossière ; les quatre extrêmes à l’autre but de l’échelle 48, 24, 12 et 6, constitueraient les énergies requises pour faire travailler nos différents « centres » : l’hydrogène serait nécessaire au centre supérieur de la pensée mais nous n’avons pas conscience de ce centre ; l’hydrogène 12 serait nécessaire au centre émotionnel supérieur.

Pour Gurdjieff, le problème de l’évolution pour l’homme est d’apprendre à transformer les hydrogènes inférieurs en hydrogènes supérieurs. Gurdjieff a bien su ménager un pont entre l’alchimie transcendantale de Jung et celle, matérialiste, des anciens alchimistes.
L’homme comme tout être vivant est soumis à la loi du ralentissement des vibrations.

Ce ralentissement se produit par exemple, lorsque nous subissons un stress ou lorsque des lésions sont effectuées sur une plante. Il en résulte un changement d’ordre topologique dans la molécule d’ADN et c’est au cours de cette phase correspondant à une baisse de la vitalité que l’induction tumorale pourra se développer si un agent cancérigène est présent.

Ce ralentissement des vibrations peut être évité si nous infligeons un choc ou un brusque effort vital au bon moment. Nous pensons que c’est au cours de cette étape que l’esprit intervient en tant que prise de conscience d’un niveau déterminé de réalité, ce qui lui permet de le structurer.
Dans ce sens, chaque spirale enveloppante, a un « droit de regard » organisateur sur la spirale enveloppée mais est aussi « structurellement » dépendante des énergies constitutives de celle-ci.
A une autre échelle nous pouvons dire que la matière impose des limitations que l’esprit structure, c’est-à-dire qu’en fait on ne peut pas faire n’importe quoi avec la matière. A l’échelle moléculaire, il est possible d’imaginer que par notre esprit nous apprenions à écrire les pages blanches issues des spirales inférieures et qu’il faudra ordonner pour amener l’énergie à nos centres supérieurs.

Conclusion

Des idées voisines de celles que nous venons de développer sont décrites dans La Superposition Cosmique [4], en particulier dans ce que Reich appelle le potentiel organomique. Il écrit notamment :
« en essayant de comprendre sa propre nature et le courant de sa propre énergie, l’homme en a dérangé les structures ce qui s’est traduit par la formation de la cuirasse et sa dérive par rapport à sa nature. »

Nous trouvons probablement là l’origine de la peur de l’homme à étudier ses propres émotions — que nous rapprochons des différentes spirales emboîtées les unes dans les autres et dépendantes de l’ordre des énergies vitales — et pourquoi aussi les religions défendent aussi fanatiquement l’inaccessibilité et l’inconnaissabilité de Dieu, alors qu’originellement Dieu représente de manière évidente la nature dans l’homme.

Toute cette cohérence du microcosme au macrocosme montre l’unité du monde, son Ordre qui régente tout. Nous pouvons ainsi nous demander où réside effectivement notre liberté de « manœuvre ».
L’unité est bien la loi dominante de l’univers : unité de l’énergie, unité de la matière, matière et énergie étant elles-mêmes liées par des lois définitives.
L’essence de notre univers serait alors la loi conçue comme l’ensemble des règles qui régissent les actions et les réactions des unités douées de vie.

Tout n’est donc que nombres, rapports de nombres, partition harmonieuse mais quel est le chef d’orchestre ?
Il est clair que le chef d’orchestre change de partition au cours des phases de développement que nous avons décrites mais l’harmonie générale reste la même. Par contre, lorsque la cellule s’oriente vers l’état tumoral au cours d’une série d’étapes, la partition semble complètement changer.

De plus, si nous comparons les états tumoraux de différentes espèces conçues comme différents orchestres avec différentes partitions nous constatons que les nouvelles partitions deviennent très semblables.

Ne serait-ce pas le chef d’orchestre
qui aurait changé ?

Et pourtant devant ces faits qui pourraient nous enfermer dans un carcan infranchissable, nous continuons à penser que notre liberté existe et qu’elle réside au niveau de l’esprit.

En effet celui-ci peut diriger les vibrations de l’âme, les maîtriser et les ordonner en toute conscience.

A l’échelle de nos molécules d’ADN, cette liberté se traduirait par la possibilité d’écrire ce que nous voulons sur les pages blanches et de ne pas laisser écrire n’importe quoi par les circonstances.

En poussant notre raisonnement à l’extrême, nous pourrions dire que c’est l’énergie qui prend conscience d’elle-même dans la prise de conscience du moi, que nous devenons l’énergie qui nous anime à toutes sortes d’échelles.

Un gain dans l’échelle des niveaux de conscience se traduit finalement par un progrès dans l’intégration et la compréhension des différents niveaux d’énergies qui nous animent.

Pour revenir à l’image de la partition et du chef d’orchestre, par la maîtrise des niveaux élevés de conscience, l’esprit nous paraît capable de déchiffrer la partition, de devenir le chef d’orchestre et même, d’écrire lui-même la partition.

C’est peut-être cela notre humble liberté : tâtonner, griffonner des pages de brouillon, les déchirer, recommencer inlassablement… jusqu’à ce que la partition soit bonne… à l’échelle du cosmos.

Au niveau moléculaire nous avons comparé les séquences d’ADN susceptibles de vibrer en fonction de la qualité des signaux de l’environnement aux structures de l’inconscient.

Dans cette optique, lorsque l’esprit acquiert la maîtrise des énergies animant les différentes spirales, il peut écrire et placer les pages blanches des spirales de niveaux inférieurs.

En maîtrisant nos structures « inconscientes », nous leur donnons le pouvoir de structures « surconscientes ».
C’est finalement à l’interphase inconscient/conscient que se déroulent les changements de programmes de lecture des multiples chapitres de notre ADN.
La plaque tournante du développement et de l’évolution se situe là, celle du cancer aussi et la solution pour changer de spirale énergétique en est dépendante.

De spirale en spirale n’arrivons-nous pas à nos moments privilégiés, à l’illumination des poètes, à l’idée de génie et à cette harmonie tant recherchée avec le cosmos ?

Des métaux alchimiques dans notre ADN une réalité énergétique des données de la tradition par Étienne Guillé
17 septembre 2010

Il est très significatif de constater que les métaux qui provoquent les variations de conformation les plus spécifiques de la molécule d’ADN, sont ceux qui ont été attribués par les alchimistes aux luminaires et aux planètes connues à cette époque.

Depuis cette époque, le zinc, le manganèse et le cobalt ont été attribués aux trois dernières planètes découvertes : Uranus, Neptune et Pluton.

Même si nous disposons de peu d’informations scientifiques pour l’étain et le fer alors que ce dernier métal est le plus concentré in vivo dans la molécule d’ADN, nous pensons que cette correspondance ne constitue pas une pure coïncidence.


(Revue 3e Millénaire. Ancienne Série. No 1. Mars-Avril 1982)

Il y a quelques années, le professeur Etienne Guillé, spécialiste de la biologie moléculaire végétale (université de Paris-Sud Orsay) a découvert que notre ADN n’entrait en activité que lorsqu’il était porteur de métaux.

Ensuite, et ce fut un vrai choc pour ce savant peu familier de rêveries ésotériques, il s’aperçut que ces métaux correspondaient aux définitions alchimiques et étaient en relations concrètes avec la Tradition qui a attribué à chacune de nos planètes un métal.

De plus, ce sont ces métaux qui provoquent les variations les plus caractéristiques et les plus fortes de la molécule d’ADN.

Entrons avec lui dans le monde féerique de nos molécules les plus intelligentes, ce monde des ADN, véritables signatures de notre personnalité, de notre moi unique.

Transformons-nous en alchimistes, en radiesthésistes, en Astrologues, allons-y sans crainte, Etienne Guillé nous gardera de toute extravagance et nous resterons, grâce à lui, dans le cadre de la science vraie.

L’ALCHIMIE revient à l’honneur toute une littérature en est imprégnée. Et pourtant que de querelles n’a-t-elle pas soulevées au cours des siècles écoulés !

Considérés parfois comme des précurseurs des chimistes, les alchimistes sont souvent pris pour des charlatans et dans le meilleur des cas pour de doux rêveurs.

Et pourtant nous avons en nous des images qui de l’œuvre au noir à l’œuvre au rouge imprègnent notre inconscient collectif. Nous n’avons aucune preuve matérielle que les « souffleurs » aient réussi à transformer le plomb en or, mais nous restons attachés au concept de pierre philosophale comme si elle avait toutes les vertus pour expliquer des processus que nous ne comprenons pas clairement.
L’intuition des alchimistes n’était-elle pas juste ?

La radioactivité est due à une rupture violente de certains atomes dont les fragments sont eux-mêmes des atomes d’autres corps.

La radioactivité est donc une transmutation naturelle.

En 1919, Rutherford réalisa la première transmutation artificielle provoquée en laboratoire.
Ainsi en frappant le béryllium par les particules émises par le polonium, nous obtenons des neutrons qui ont toutes les propriétés matérielles attribuées à la pierre philosophale.

Donc les alchimistes ont imaginé des théories mais ils n’avaient pas, semble-t-il, les moyens matériels pour les vérifier.

Une autre interprétation des données alchimiques a été fournie plus récemment par C.G. Jung.
Il proposa que ce que l’alchimiste voit dans la matière ou croit qu’il peut y voir, est en fait l’ensemble de son propre inconscient qu’il projette.
Dans cette conception, Jung admet implicitement que l’alchimie forme un tout qui a très peu varié au cours des siècles.

Entre cette alchimie matérielle imaginée et cette alchimie spirituelle, nous proposons une troisième voie que nous baptiserons l’alchimie énergétique.

Elle découle de la découverte de métaux dans les chromosomes des cellules vivantes et surtout à l’intérieur même de la molécule d’ADN.
Ces métaux provoquent des variations caractéristiques de la conformation de la molécule en des sites spécifiques entraînant des variations énergétiques permettant l’ouverture ou la fermeture de la double hélice.

Les métaux qui provoquent les variations les plus caractéristiques et les plus extrêmes de la conformation de la molécule d’ADN sont ceux qui ont été attribués par les alchimistes aux planètes et luminaires connus à cette époque : l’or au Soleil, le fer à Mars, l’étain à Jupiter et le plomb à Saturne d’une part, l’argent à la Lune, mercure à Mercure et le cuivre à Vénus, d’autre part.

La découverte des métaux
dans la molécule d’ADN :


Entre 1965 et 1970, de nombreux laboratoires décrivaient dans de nombreux tissus des molécules d’ADN qu’ils qualifiaient d’« anormales ». Étudiant le mécanisme du cancer, notre équipe s’est rendu compte que ces molécules anormales étaient présentes en proportions relatives importantes dans les ADN isolés de divers tissus tumoraux.

De manière générale, ces molécules subissaient des variations qualitatives et quantitatives dans différentes circonstances physiologiques et pathologiques qui correspondent aux changements de programme de développement tels que les étapes de l’embryogénèse, de différenciation, de dédifférenciation et de tumorisation.
Par rapport à de l’ADN nu, ces molécules se comportent comme si des ligands les déstabilisaient. Nous avons émis l’hypothèse que ces propriétés soient dues à la présence de métaux fixés aux bases de la molécule et contribuant ainsi à modifier sa conformation en solution et probablement in situ.

Nous avons montré la validité de notre hypothèse en dosant les métaux présents dans les différentes fractions d’ADN par une technique très sensible, dérivée de la polarographie : la voltamétrie avec redissolution anodique. Les métaux qui ont pu ainsi être mis en évidence dans la molécule d’ADN sont le cuivre, le plomb, le fer, le zinc, le cadmium, le manganèse, le mercure, l’argent, l’or, le nickel, le cobalt, l’étain, l’aluminium, le platine, etc…

Ces métaux sont soit liés aux bases, soit aux bases et aux phosphates sur des séquences spécifiques qui s’appellent des séquences répétées ou itératives.
Ces liaisons métal-base vont changer la conformation de la molécule sur toute une longueur de celle-ci. Il en résulte généralement un abaissement de la quantité d’énergie nécessaire pour ouvrir ces séquences d’ADN.
Pour donner un exemple, alors qu’un ADN standard n’est pas ouvert à 90° C dans des conditions de force ionique comparables à celles des cellules, avec un atome de cuivre pour 50 paires de bases, il est ouvert à la température moyenne de notre corps : 37° C. Le métal arrive à l’ADN porté par une molécule transporteur spécifique appelé chélatant.
En fait, dans les cellules, il existe de véritables chaînes de transporteurs de métaux constitués par des acides aminés, des peptides, des protéines, des polyamines, des facteurs de croissance et des hormones.
Remarquons d’ailleurs qu’au cours de ces mêmes phases de changement de programme de développement où nous avons vu que les teneurs en métaux se modifient, des variations de même type se produisent au niveau des transporteurs. Ainsi, dans le cas de cellules cancéreuses, de nouveaux transporteurs apparaissent, d’autant plus chélatants que les cellules sont plus cancéreuses.
La quantité des métaux liés à des transporteurs circulant dans les cellules est soumise à un processus de régulation. Lorsque le taux de métaux essentiels est trop grand ou lorsqu’un métal toxique pénètre dans les cellules, il y a induction de la synthèse protéique. Il se forme ainsi des thionéines — protéines très riches en acides aminés soufrés — qui sont des sites de séquestration des métaux en excès. Ces protéines qui constituent de véritables réservoirs à métaux pourront à la demande les libérer en fonction des besoins de la cellule.

Lorsqu’un métal se lie aux bases de l’ADN, il va généralement contribuer à déstabiliser toute une séquence de la molécule d’ADN considérée. Cette déstabilisation se traduira par une perturbation locale de la conformation de la molécule d’ADN pouvant contribuer au déclenchement de l’activité génétique de la région du génome ainsi mise en jeu, c’est ainsi que la transcription et la réplication de l’ADN sont induites en fonction de l’état du métabolisme du système étudié.
Cette perturbation locale qui est donc liée à la réception des signaux de l’environnement pourra avoir des conséquences sur l’ensemble du génome ; si elle peut être transmise à distance par une propriété de la molécule d’ADN qui a été baptisée téléaction.

A notre connaissance, il semble que seuls deux types de séquences d’ADN respectivement inclus en Adénine – Thymine et en Quinine et Cytosine soient capables de transmettre un signal le long d’une molécule d’ADN[1].
Ces séquences dites alternées subissent aussi des modifications corrélées à l’entrée dans l’ADN de tel ou tel métal et à la présence de tel ou tel type de transporteur.
Confrontation des données moléculaires et des données techniques :
Il est très significatif de constater que les métaux qui provoquent les variations de conformation les plus spécifiques de la molécule d’ADN, sont ceux qui ont été attribués par les alchimistes aux luminaires et aux planètes connues à cette époque.

Depuis cette époque, le zinc, le manganèse et le cobalt ont été attribués aux trois dernières planètes découvertes : Uranus, Neptune et Pluton.
Même si nous disposons de peu d’informations scientifiques pour l’étain et le fer alors que ce dernier métal est le plus concentré in vivo dans la molécule d’ADN, nous pensons que cette correspondance ne constitue pas une pure coïncidence.

D’autres métaux que ceux attribués aux planètes sont susceptibles de se fixer aux bases de la molécule d’ADN, mais les variations de conformation qu’ils provoquent sont moins typiques que celles des sept métaux de la tradition et peuvent être qualitativement rattachées aux variations induites par l’un des sept précédents.



Le tableau 1 montre la correspondance entre les planètes, les organes végétaux, animaux et humains et les métaux.
Sur la circonférence, les métaux sont classés en fonction de leur poids atomique et de manière à illustrer la polarité qui les lie, impossible à mettre en évidence dans le tableau de Mendeleïev.
Par exemple, le fer et le cuivre sont liés dans la fonction de respiration et dans l’induction du processus de floraison.
L’étain et le mercure jouent des rôles très différents dans le potentiel hydrique.
La polarité de l’argent et du plomb est difficile à mettre en évidence dans les données physiologiques mais est tout à fait démontrable dans leur action thérapeutique (Pélikan, 1952)[2].

Cette correspondance ne signifie pas que la lune par exemple agisse seulement à des moments précis de ses phases ascendantes ou descendantes sur les ions argent liés à des endroits spécifiques de l’ADN nucléaire à des concentrations généralement extrêmement faibles.
En fait, il est possible que les variations du champ électromagnétique de la lune soient plus efficaces sur les ions argent que sur les ions cuivre ou cadmium qui peuvent aussi se fixer sur les mêmes sites de l’ADN que les ions argent mais avec une constante d’affinité plus faible.



Dans chacune de nos cellules, nous avons donc une sorte de mini-zodiaque, à la périphérie du noyau, dans les séquences répétées de l’ADN présent dans l’hétérochromatine constitutive.

Les séquences d’ADN par leur nature et leur place jouent le rôle énergétique des signes du zodiaque, c’est-à-dire de milieux actifs qui en fonction du microenvironnement pourront prendre telle ou telle conformation dans l’espace.

Les métaux jouent le rôle des planètes qui peuvent être considérées comme des sources indifférenciées de l’énergie.

La fixation d’un métal sur une base de l’ADN va modifier la conformation de toute une séquence de l’ADN : il en résultera la spécification d’une forme déterminée d’énergie qui pourra être transmise à distance jusqu’aux gènes en fonction de la nature et de l’organisation des séquences voisines.

Nous pouvons dire que le métal et la séquence d’ADN définissent la qualité de l’énergie susceptible d’être transmise à distance. Une des conséquences fondamentales de ce fait est qu’il n’existe qu’un nombre fini de qualités de l’énergie susceptible d’être induite dans une molécule d’ADN. Ces qualités de l’énergie ont été décrites par la tradition à une autre échelle que celle du patrimoine génétique : les descriptions que nous fournissent l’astrologie et la radiesthésie nous paraissent les plus signifiantes.

Ainsi cette citation de C. Suarès[3] empruntée à une description des énergies du zodiaque s’applique tout à fait aux énergies élémentaires mises en jeu dans la réception et la transmission des signaux de l’environnement par la molécule d’ADN. « L’astrologie est l’examen des énergies cosmiques balayant continuellement le Zodiaque et les sept planètes sont des agents qui imposent à chaque signe leur teinture. Grands teinturiers de l’espace, les planètes organisent et désorganisent, elles participent activement au battement vie et mort. »
L’énergie vibratoire des éléments :
de l’alchimie à la parapsychologie

Nous avons montré qu’il existait des métaux à l’intérieur de la molécule d’ADN et que ces métaux créaient des perturbations énergétiques dans des séquences déterminées du génome, perturbations qui pouvaient être transmises à distance.

Les métaux qui provoquent les variations de conformation les plus typiques sont justement ceux qui ont été attribués par les alchimistes aux planètes[4].

Or, ce sont aussi ces mêmes métaux qui provoquent les variations caractéristiques du pendule de radiesthésie de 3 à 9 (plomb à argent) et de 10 à 12 (zinc à cobalt). (cf. fig. 1).

Ainsi l’ordre énergétique que nous détectons à l’aide d’un pendule est donc le reflet fidèle de l’ordre moléculaire présent notamment à la périphérie du noyau dans des séquences d’ADN qui ont été baptisées séquences itératives de l’hétérochromatine constitutive.

Nous venons de décrire l’aspect matériel du problème, en insistant sur la spécificité de reconnaissance entre un atome d’une base et un métal qui à son tour va entraîner des variations de conformation spécifiques de toute une séquence d’ADN, variations qui vont dépendre en plus des deux composants du complexe, de toutes les caractéristiques de l’environnement : pH, force ionique, potentiel transmembranaire, etc…

L’ensemble de ces faits ne constitue qu’un des aspects du problème posé : en fonction de la nature du métal et de la substance chélatante (l’ADN, les protéines, etc…) et des conditions de l’environnement, des énergies vibratoires de fréquences et d’amplitude données vont être transférées à la matière organique qui va être en quelque sorte, « animée ».

Dans certaines conditions, ces énergies pourront subsister un certain temps dans la matière organique. Par contre, dans la majorité des cas, il est possible d’échanger et de transférer ces énergies soit par l’intermédiaire du métal, soit de molécule organique à molécule organique.
Dans le premier cas, le métal qui cède ses énergies vibratoires de molécule à molécule, va acquérir des propriétés nouvelles au cours de chaque transfert et il finira par devenir comparable à un autre métal, du moins à cette échelle énergétique. (cf. plomb/étain, fer/or). Nous pensons que c’est l’une des phases les plus révélatrices de la transformation alchimique et les données scientifiques récentes apportent des arguments solides pour proposer que la matière vivante soit capable de réaliser de telles opérations comparables à des transmutations alchimiques.

Dans le second cas, la molécule organique se retrouve énergétisée — ou dynamisée — et acquiert aussi des propriétés nouvelles notamment au niveau de ses caractéristiques physico-chimiques et de ses constantes d’affinités pour différentes substances.
D’une manière générale, les énergies mises en jeu sont antagonistes et complémentaires. Pour une fréquence donnée, la relation dynamique qui les lie, va dépendre de l’évolution respective de leur amplitude en fonction du temps. Il résultera de cette polarité, un rythme caractéristique qui influencera à différents niveaux les structures et les fonctions de toutes les entités constituant le système susceptible de varier au cours de l’expérimentation. (Fig. 2).

Nous allons voir une illustration de cette polarité dans les concepts de corps éthérique et de corps astral décrits par la tradition.

Le corps éthérique et le corps astral

Les concepts de corps éthérique et de corps astral trouvent une interprétation rationnelle à l’échelle des échanges d’énergie en utilisant les données du potentiel cellulaire, des chaînes de transfert des métaux dans la cellule et des sites de séquestration de ces mêmes métaux.

Ainsi les forces éthériques sont couramment considérées comme des forces constructives que l’on peut égaler au potentiel cellulaire considéré comme un système de forces rendant compte des capacités du système considéré à faire un travail.

Dans le cas des cellules, nous pouvons schématiser ce potentiel par un vecteur quittant la cellule et rendant compte des tendances des cellules à se diviser (croissance végétative) et à s’agrandir (croissance en largeur et en épaisseur).
Il est clair que ces forces jouent un rôle décisif dans les processus de croissance et de développement de chaque type de cellule.

Mais ces forces éthériques ne sont pas seules : leur action va être contrecarrée par des forces opposées représentant l’état dynamique de l’environnement à ce moment-là. Nous retrouvons ainsi cette double polarité de forces opposées rencontrée dans l’alchimie et l’astrologie.

Les forces astrales sont de type déconstructif : elles dépendent de l’entrée des métaux dans certains compartiments cellulaires tels que l’ADN, ces métaux venant soit de l’environnement, soit des sites cellulaires de séquestration des métaux tels que les thionéines.

Dans tous les cas, les déplacements de ces métaux seront au moins partiellement dépendants des forces gravitationnelles et électromagnétiques d’origine cosmique.

Nous pouvons aussi représenter ces forces par un vecteur de sens opposé à celui qui décrit le corps éthérique.

De l’interaction de ces deux types de forces opposées, il va résulter un équilibre dynamique, évolutif qui, intégré aux différents niveaux de la plante ou de l’animal, sera responsable de la forme typique de chaque organe si ces deux systèmes de forces ne rencontrent pas trop de contraintes artificielles.

A plus grande échelle, ces forces rendront compte de la forme de chaque organisme, de la structure dynamique des écosystèmes et finalement de l’harmonie du cosmos.

Pour illustrer les concepts de corps éthérique et de corps astral et leur confrontation avec les données scientifiques, je donnerai deux exemples choisis, pour l’un dans le monde végétal : l’induction de la floraison, et pour l’autre un processus dit morbide : l’induction du cancer.

L’induction de la floraison

Selon la tradition, les plantes n’ont pas de corps astral.
Si nous supposons que le corps astral est constitué par les sites de séquestration des métaux, nous vérifions en effet qu’il n’y a pratiquement pas de travaux décrivant la présence ou la synthèse de théonines chez les plantes supérieures.

Par contre, il y a dans ces mêmes plantes une grande gamme de transporteurs de métaux dont certains sont manifestement des essences.
Au moment des phases de changement de programme de développement telles que l’induction de la floraison, nous avons observé une corrélation entre l’aptitude à synthétiser des séquences particulières d’ADN (processus appelé amplification), l’aptitude à produire des essences et ce que Pelikan a baptisé : l’astralité de l’environnement. Cette corrélation est particulièrement claire pour les Labiées telles que la Mélisse ou la Menthe et pour l’Aristoloche.

Cette astralité de l’environnement peut être égalée à un champ de forces subissant des variations caractéristiques à un moment donné et qui vont influer sur l’entrée du fer et la sortie du cuivre dans tel ou tel compartiment de la cellule (cf. fig. 2).

Cette synthèse d’ADN par amplification est justement dépendante de cet échange Fe/Cu au niveau de séquences spécifiques d’ADN soumises au processus de téléaction.

L’induction du cancer

R. Steiner écrivait en 1924 : « Il n’est pas possible de comprendre le cancer tant que l’on ne sait pas qu’il s’agit d’une prédominance du corps éthérique insuffisamment refoulé, insuffisamment déconstruit par un effet correspondant du corps astral… »

Or qu’observe-t-on lorsque nous comparons les cellules tumorales aux cellules saines en ce qui concerne leurs sites dépendant des métaux ?
La cellule tumorale contient beaucoup plus de métaux et de transporteurs de métaux que la cellule saine correspondante.
De l’ADN à l’ordre alchimique

Il y a un ordre strict, évolutif et non figé, qui me parait très comparable à l’ordre alchimique.
Dès 1970, dans ma thèse, je décrivais avec un certain émerveillement, le ballet des séquences hétérochromatiques constitutives qui s’inversent, s’échangent, se disloquent, se transposent…

Je pense que ce mode inversé d’appréhension de la réalité dans sa double polarité, constitue un phénomène général qui se révèle valable dans toutes sortes de domaines.

Pour la maladie et notamment le cancer, le même phénomène se déroule.
Le cancer a été décrit comme une anarchie parce qu’il se présente comme anarchique par rapport aux cellules dites normales.
En fait, il est la manifestation d’un autre ordre à toutes sortes d’échelles : du niveau moléculaire ou topologique au niveau énergétique et physiologique.

Nous retrouvons donc une nouvelle fois ce problème de base qu’est l’anormalité qui est souvent invoquée pour tenter de fournir une explication aux maladies et de manière générale aux processus dits morbides. En fait, les processus morbides sont des processus aussi naturels que les processus dits normaux.

Et je citerais pour exemple pour illustrer cet aspect naturel les hypothèses du professeur Troxler qui enseignait à Berne dans la première moitié du XIXe siècle et qui suggérait que la maladie soit tout à fait « normale » et appartienne en fait à un autre monde lié au nôtre dans lequel il ne pourrait s’introduire que par des passages défendus.
Ainsi, dans le cas de la cellule cancéreuse, imaginons un monde à l’arrière-plan du notre dont les lois seraient tout à fait cohérentes mais différentes de celles de notre monde. Lorsque par certains trous de communication ce monde s’introduirait dans le nôtre, ses lois, valables dans l’autre, provoqueraient des ravages chez nous.

Dans le cas de la tradition, nous n’avons pas les mêmes problèmes car en fait nous la connaissons mal. Elle offre une telle variété de types d’interprétations qu’elle est d’une part difficile à tester dans l’état actuel d’avancement des disciplines scientifiques, et d’autre part dans le cas rarissime où une telle discipline a atteint un développement suffisant pour être confrontée aux données de la tradition, nous pouvons pratiquement justifier n’importe quelle interprétation.

Pour tenter d’expliquer ces difficultés à confronter les données traditionnelles et les données scientifiques, nous pouvons sincèrement nous demander si les scientifiques ne manquent finalement pas d’imagination.

Notre culture, notre éducation, notre mode de vie, ne nous empêcheraient-ils pas d’ouvrir certains chapitres de ce merveilleux livre de l’ADN.
Un livre que les alchimistes ne connaissaient pas consciemment mais qu’ils savaient peut-être mieux décrypter que nous, en s’abandonnant aux délicates harmonies de ce véritable conte de Fées — inscrit en chacune de nos cellules depuis le début des temps.

Nous nous rendons cependant compte que la pensée scientifique contemporaine, riche des nouvelles acquisitions de la recherche est en train de rejoindre — inconsciemment — le mode de pensée des sciences de structuration de l’énergie que sont l’astrologie et la radiesthésie.

Toutes les théories scientifiques sont un jour battues en brèche par des faits qu’elles n’arrivent pas à expliquer et à intégrer dans une vision cohérente du monde.

Et une nouvelle théorie s’élabore un peu mieux que la précédente. Mais parfois, une théorie exerce une telle emprise sur la communauté scientifique de l’époque qu’elle semble ligoter la créativité des chercheurs.
Et nous arrivons à des situations de conflit où une véritable autocensure s’exerce.

Au cours de ces dernières années, nous sommes en train de vivre une telle situation pour l’ADN où je citerai pour mémoire : les introns, les extrons, les transposons, les réarrangements, l’ADN Z, etc…

Des journalistes scientifiques invoquent la pagaille des gènes et de l’ADN. Mais il y a vingt ou trente ans, des auteurs avaient montré que l’ADN pouvait varier entre deux divisions notamment à la suite d’étapes d’amplification. Leurs collègues les avaient alors qualifiés d’hérétiques !…

Ainsi, en analysant plus soigneusement les faits, nous nous rendons compte, que la pagaille n’est qu’apparente. Si au lieu de s’obnubiler sur les gènes (le conscient) qui changent de place comme s’ils étaient égoïstes et se débattaient en quelque sorte pour leur propre compte, nous analysons le comportement des séquences d’ADN présentes entre les gènes (l’inconscient), nous nous rendons compte que cela n’a rien à voir avec l’anarchie.

BIBLIOGRAPHIE

LISTE DES RÉCENTES PUBLICATIONS TRAITANT DES SUJETS ABORDÉS DANS L’INTERVIEW (1985)

— E. GUILLÉ and F. QUETIER, « Heterochromatic, redundant and metabolic DNAs : a new hypothesis about their structure and function. » Progress in Biophysics and Molecular Bio­logy, 27, 1973, 121.
— R. PARENTI, E. GUILLÉ, J. GRISVARD, M. DURANTE, L. GIORGI and M. BUIATTI, « Presence of transcient satellite DNA in dedifferentiating pith tissue of Nicotiana glauca Nature » (London) . New Biology, 246, 1973, 237.

— I. SISSOEFF, J. GRISVARD and E. GUILLÉ. « Studies of metal ions — DNA interactions : specific behaviour of reiterative DNA sequences. » Progress in Biophysics and Molecular Biology, 31, 1976, 165.

— E. GUILLÉ, I. SISSOEFF and J. GRISVARD, Presence of metals in reiterative DNA sequences from eukaryotic cells in Clini­cal Chemistry and Toxicology of Metals, BROWN S.S. Ed. Else­vier North Holland Biochemical Press. Amsterdam, 1977, 83.

— M. DURANTE, C. CERI, V. NUTI-RONCHI, G. MARTINI, E. GUILLÉ, J. GRISVARD, L. GIORGI, R. PARENTI and M. BUIATTI, « Inhi­bition of Nicotiana glauca pith tissue proliferation through incorporation of 3 BrdU into DNA cell », Differentiation, 6, 1977, 53.

— E. GUILLÉ, J. GRISVARD and I. SISSOEFF, Implications of reite­rative DNA-metal ion complexes in the induction and deve­lopment of neoplastic cells Biol. Trace Element, Res. 1, 1979, 299-311.

— E. GUILLÉ, « Metallo-DNAs as possible components of the biological clock present in living cells » in Vth Congress on Interdisciplinary Cycle, Trêves, 1981.

— S. APELGOT, J. COPPEY, J. GRISVARD, E. GUILLÉ and I. SISSOEFF, « Distribution of copper 64 in control mice and in Mice bearing ascitic Krebs tumor cells », Cancer Res., 41, 1981, 1502.

— E. GUILLÉ, J. GRISVARD and I. SISSOEFF, « Structure and func­tion of metallo-DNA in the living cell » in Systemic Aspects of Biocompatibility. Vol. I. D.F. Williams Ed. CRC Press Boca Raton, Florida, 1982, pp. 39-85.

— E. Guillé avec la collaboration de Ch. HARDY, l’Alchimie de la vie, « Biologie et Tradition » (éditions du Rocher 1983).


Christine Hardy est Dr es sciences humaines et ethnologue. Son blog en anglais : http://chris-h-hardy-dna-of-the-gods.blogspot.fr/.

Dernier livre publié en Français : La Prédiction de Jung : La métamorphose de la Terre. Dervy, 2012.
En anglais : DNA of the Gods: The Anunnaki Creation of Eve and the Alien Battle for Humanity, Bear & Co., USA & Canada, mars 2014. À Lire aussi son interview dans le numéro 104 de 3e Millénaire.

[1] Guillé, E., Grisvard, J. and Sissoëff I. Metallo DNA : structure and function in the living cell. In Williams D. R, Ed. Biocompatibility CRC Press, Palm Beach, 1981.
[2] Pélikan W, l’homme, les plantes médicinales et les êtres élémentaires, Ed. Triades, 1976.
[3] Suarès C., Sephar Yetsirah.
[4] E. Guillé, Metallo DNAS as possible components of the biological clock present in lining cells, in J. of Interdisciplinary cycle Research, 1982.

--